Le directeur départemental de campagne du RHDP à Korhogo, Koné Lacina Coordo, accuse Maitre Lanciné Gon d'être le principal instigateur de la cabale de LMP contre la région des Savanes. Le Patriote l'a rencontré.
Le patriote : après la sortie du candidat du RDHDP, le Dr Alassane Dramane Ouattara, était-il encore opportun de donner un point de presse à Korhogo ?
Koné Laciné : je dirai oui et non à la fois. Non, parce que l’intervention du président a donné la position de l’ensemble des membres et militants du RHDP. Et oui parce que sur le plan local, tous n’ont pas suivi le président du Dr. Il était donc important pour nous de rassurer les militants et les populations pour leur dire que la direction du RHDP met tout en œuvre pour prendre la main dans cette affaire qui en réalité ne devrait pas en être une. Comme l’a dit le président lui-même, il s’agit d’une conspiration contre l’ensemble des régions du nord. Une conspiration à laquelle on ne comprend rien et qui a commencé à mettre les populations sur les nerfs. C’était devenu une nécessité pour nous de nous parler en interne ici.
LP : Bien que tout le monde s’accorde à dire que les élections se sont bien déroulées dans votre région, comment expliquez-vous la réaction de maître Lanciné Gon et tout ce qui est mis sur le dos de la région des Savanes ?
K.L : c’est triste de le dire. Mais maître Lanciné Gon se trompe d’époque, de période et de personne. Vous voyez, la recette qu’il utilise est une recette ancienne qu’il avait utilisée à l’époque du parti unique lorsque feu Houphouët-Boigny a voulu appliquer la démocratie à l’intérieur du parti unique. Lanciné Gon avait utilisé cette stratégie contre-feu Gbon Coulibaly connu sous le nom de Gbon Blé pour usurper le poste de la mairie de Korhogo en 1980. Il avait mis sur pied cette stratégie qui lui avait permis d’invalider les votes dans un certain nombre de bureaux de vote dans la commune de Korhogo. Pour cette fois-ci, maître Lanciné Gon a pensé que cette recette pouvait faire école. Pour ce deuxième tour, les hommes de la LMP ont basé toute leur énergie sur les stratégies à frauder et à faire invalider les votes au niveau du département de Korhogo. Vous savez, lors de la campagne du premier tour, nous nous rencontrions parfois sur certaines pistes et on se saluait fraternellement. Mais pour ce deuxième tour, on ne les a vus nulle part. Avec cela, je me rends compte qu’à chaque fois que Lanciné Gon s’est invité dans la politique à Korhogo, cela a toujours été une catastrophe. En 1980, c’est de par lui qu’il y a eu des coups de feu lors des élections municipales. Aujourd’hui encore, à l’occasion de ces élections présidentielles, c’est encore lui qui a mis une stratégie qui consiste à mettre à dos des parents ; des amis, des frères. Cela n’est pas à son honneur quand nous savons ce qu’il est pour Korhogo de par sa famille. Nous croyons qu’il ne donne pas le bon exemple. Il devait être quelqu’un de conciliant, quelqu’un qui devait emmener la paix. Mais malheureusement, l’homme est ce qu’il est et il n’a pas cessé d’être ce qu’il était. Il est revenu dans l’arène politique à Korhogo pour diviser, opposer et dans la mesure du possible tuer des gens. Voyez-vous, lorsque le DNC Issa Malick est venu à Korhogo, à quelques jours des élections, ils ont distribué des armes à feu à des personnes afin que vaille que vaille, ils arrivent à leur fin, même s’il fallait tirer sur des personnes qu’ils avaient ciblées ils l’auraient fait. Je profite pour saluer certaines personnes qui ont reçu ces armes et qui n’ont pas voulu se compromettre dans de telles attitudes. Et c’est parce que tout le monde ne partageait pas cette vision des élections à Korhogo que nous avons eu ces informations. Je crois que nous avons frôlé la catastrophe mais Dieu merci, tout s’est plutôt bien passé lors du deuxième tour des élections.
L.P. : Comment le RHDP local ressent-il les accusations qui sont portées contre ses militants à la télévision par ceux-là mêmes que vous appelez vos frères ?
K.L. : J’ai toujours dit qu’il faut que nous dépassions nos modestes personnes. Au-delà de la Côte d’Ivoire, pour ce de la Région des Savanes et principalement du département de Korhogo, nous sommes tous témoins des difficultés qui sont les nôtres. Nous devons tout mettre en œuvre pour conjuguer nos efforts afin que nos efforts aillent dans le sens du développement. Regardez le département de Korhogo. Korhogo est triste. Ce département ne mérite pas l’état dans lequel il se trouve. Il est sinistré pratiquement. Les populations se sont totalement appauvries et c’est autant de choses qui nous donnent l’occasion de permettre à la Côte d’Ivoire d’avoir quelqu’un qui propose des solutions différentes aux problèmes que nous rencontrons. A toutes ces personnes je lance un appel de fraternisation, d’amitié et de dépassement de chacun d’entre nous. Que nous laissions tomber l’orgueil pour ne considérer que l’intérêt des populations. C’est à ce prix que nous rendrons service à notre département et à la Côte d’Ivoire. Ce sont des enfants de Korhogo. Nous sommes tous des frères. Qu’ils arrêtent d’opposer les populations du nord à celles du sud. Qu’ils reviennent à la raison, nous allons leur pardonner.
Propos recueillis par Mack Dakota
Le patriote : après la sortie du candidat du RDHDP, le Dr Alassane Dramane Ouattara, était-il encore opportun de donner un point de presse à Korhogo ?
Koné Laciné : je dirai oui et non à la fois. Non, parce que l’intervention du président a donné la position de l’ensemble des membres et militants du RHDP. Et oui parce que sur le plan local, tous n’ont pas suivi le président du Dr. Il était donc important pour nous de rassurer les militants et les populations pour leur dire que la direction du RHDP met tout en œuvre pour prendre la main dans cette affaire qui en réalité ne devrait pas en être une. Comme l’a dit le président lui-même, il s’agit d’une conspiration contre l’ensemble des régions du nord. Une conspiration à laquelle on ne comprend rien et qui a commencé à mettre les populations sur les nerfs. C’était devenu une nécessité pour nous de nous parler en interne ici.
LP : Bien que tout le monde s’accorde à dire que les élections se sont bien déroulées dans votre région, comment expliquez-vous la réaction de maître Lanciné Gon et tout ce qui est mis sur le dos de la région des Savanes ?
K.L : c’est triste de le dire. Mais maître Lanciné Gon se trompe d’époque, de période et de personne. Vous voyez, la recette qu’il utilise est une recette ancienne qu’il avait utilisée à l’époque du parti unique lorsque feu Houphouët-Boigny a voulu appliquer la démocratie à l’intérieur du parti unique. Lanciné Gon avait utilisé cette stratégie contre-feu Gbon Coulibaly connu sous le nom de Gbon Blé pour usurper le poste de la mairie de Korhogo en 1980. Il avait mis sur pied cette stratégie qui lui avait permis d’invalider les votes dans un certain nombre de bureaux de vote dans la commune de Korhogo. Pour cette fois-ci, maître Lanciné Gon a pensé que cette recette pouvait faire école. Pour ce deuxième tour, les hommes de la LMP ont basé toute leur énergie sur les stratégies à frauder et à faire invalider les votes au niveau du département de Korhogo. Vous savez, lors de la campagne du premier tour, nous nous rencontrions parfois sur certaines pistes et on se saluait fraternellement. Mais pour ce deuxième tour, on ne les a vus nulle part. Avec cela, je me rends compte qu’à chaque fois que Lanciné Gon s’est invité dans la politique à Korhogo, cela a toujours été une catastrophe. En 1980, c’est de par lui qu’il y a eu des coups de feu lors des élections municipales. Aujourd’hui encore, à l’occasion de ces élections présidentielles, c’est encore lui qui a mis une stratégie qui consiste à mettre à dos des parents ; des amis, des frères. Cela n’est pas à son honneur quand nous savons ce qu’il est pour Korhogo de par sa famille. Nous croyons qu’il ne donne pas le bon exemple. Il devait être quelqu’un de conciliant, quelqu’un qui devait emmener la paix. Mais malheureusement, l’homme est ce qu’il est et il n’a pas cessé d’être ce qu’il était. Il est revenu dans l’arène politique à Korhogo pour diviser, opposer et dans la mesure du possible tuer des gens. Voyez-vous, lorsque le DNC Issa Malick est venu à Korhogo, à quelques jours des élections, ils ont distribué des armes à feu à des personnes afin que vaille que vaille, ils arrivent à leur fin, même s’il fallait tirer sur des personnes qu’ils avaient ciblées ils l’auraient fait. Je profite pour saluer certaines personnes qui ont reçu ces armes et qui n’ont pas voulu se compromettre dans de telles attitudes. Et c’est parce que tout le monde ne partageait pas cette vision des élections à Korhogo que nous avons eu ces informations. Je crois que nous avons frôlé la catastrophe mais Dieu merci, tout s’est plutôt bien passé lors du deuxième tour des élections.
L.P. : Comment le RHDP local ressent-il les accusations qui sont portées contre ses militants à la télévision par ceux-là mêmes que vous appelez vos frères ?
K.L. : J’ai toujours dit qu’il faut que nous dépassions nos modestes personnes. Au-delà de la Côte d’Ivoire, pour ce de la Région des Savanes et principalement du département de Korhogo, nous sommes tous témoins des difficultés qui sont les nôtres. Nous devons tout mettre en œuvre pour conjuguer nos efforts afin que nos efforts aillent dans le sens du développement. Regardez le département de Korhogo. Korhogo est triste. Ce département ne mérite pas l’état dans lequel il se trouve. Il est sinistré pratiquement. Les populations se sont totalement appauvries et c’est autant de choses qui nous donnent l’occasion de permettre à la Côte d’Ivoire d’avoir quelqu’un qui propose des solutions différentes aux problèmes que nous rencontrons. A toutes ces personnes je lance un appel de fraternisation, d’amitié et de dépassement de chacun d’entre nous. Que nous laissions tomber l’orgueil pour ne considérer que l’intérêt des populations. C’est à ce prix que nous rendrons service à notre département et à la Côte d’Ivoire. Ce sont des enfants de Korhogo. Nous sommes tous des frères. Qu’ils arrêtent d’opposer les populations du nord à celles du sud. Qu’ils reviennent à la raison, nous allons leur pardonner.
Propos recueillis par Mack Dakota