La requête de l`invalidité des résultats du second tour du scrutin présidentiel dans les régions du Nord et celle de la Vallée du Bandaman mécontente la Coordination générale de lutte contre la pauvreté en Côte d`ivoire. Depuis Bouaké, cette organisation accréditée pour l`observation de l`élection présidentielle pilotée par Mme Maimouna Koné Faber a donné sa position. dans une déclaration de presse, la présidente nationale de la Cglp-Ci s`offusque de cette requête, qui, pour elle, participe de la dynamique de confiscation du pouvoir par le candidat LMP qui passe par "étouffer l`expression démocratique du peuple du nord et du centre".
Au moment où le peuple Ivoirien attend les résultats du second tour du scrutin présidentiel, des voix s`élèvent pour réclamer l`invalidité du vote dans les régions du Nord et dans la vallée du Bandaman. Cette requête appelle de notre part une réaction pour faire des précisions. D`emblée, Le gouvernement Ivoirien a, dans son plan de sécurisation du second tour de l’élection présidentielle, déployé 1500 FDS dans la zone CNO (Centre-Nord-Ouest). Ces forces de l’ordre ont travaillé en synergie avec les FAFN, l’ONUCI et la LICORNE. Ainsi, le scrutin du 28 novembre 2010 s’est bien déroulé dans l’ensemble. Cependant, il a été observé des incidents allant de simples empêchements de vote à des tueries. Le constat fait sur le terrain se présente comme suit:
Dans la zone CNO :
Département de Séguéla, deux jeunes citoyens détenteurs d’ordre de mission du ministre de la Défense répondant au nom de Soumahoro Mamadou et Soumahoro Moussa ont été interpellés et mis à la disposition du Procureur, au moment où ils sillonnaient la commune de Séguéla pour divulguer la fausse information de report de l’élection présidentielle.
Dans la commune de Korhogo, la population a surpris MM. Lanciné Gon et Gervais Coulibaly porteurs d’urnes remplies de bulletins de vote.
Dans la commune de Bouaké, le Médecin-militaire le Lieutenant Colonel Tchikaya a été surpris et interpellé en compagnie du personnel d’astreinte pour vote à plusieurs reprises.
Dans la zone gouvernementale :
Dans les départements de Gagnoa, Sinfra, Tabou, San-Pédro, Soubré, Zikisso, Fresco, Lakota et Zuénoula, les allochtones ont été incités à voter le candidat de La Majorité Présidentielle (LMP), à s’abstenir ou à rentrer chez eux (dans leur localité d’origine).
l Dans la sous-préfecture de Bonon (Canton Gonan), 14 villages ont fait front contre le vote des allochtones, leur demandant de s’abstenir ou de quitter le village.
l Dans le département de Divo, un conseiller technique de M. Laurent Gbagbo, a fait irruption au PK 8, arme au poing, pour se saisir de l’urne et empêcher le vote, dit-il « des baoulés ».
l Dans la sous-préfecture de Bayota, à 16h 30, les violences sur la communauté Baoulé ont fait une dizaine de morts.
l Dans le département de Sinfra, plus précisément à Konéfla à 20h 36, des policiers et gendarmes ont tué 4 personnes et ont fait deux blessés graves évacués à l’hôpital.
Malgré les faits graves observés surtout dans le sud-ouest, le centre-ouest et à l`Ouest où des pertes en vies humaines et des blessés par balles ont été signalées, les observateurs nationaux et internationaux accréditées (Union Européenne, CEDEAO, OIF, représentant du Secrétaire General de l’ONU) ont estimé qu’ils ne sont pas de nature à remettre en cause le scrutin du 18 novembre 2010. D`où leur satisfécit. Malheureusement, nous assistons à une levée de boucliers des cadres LMP dont M. Pascal Affi N’Guessan est le porte flambeau. Ce dernier réclame l’annulation du scrutin à Korhogo, Bouaké, Séguéla et Odienné. Où dit-il, leurs militants ont été empêchés de voter et des urnes ont été bourrées. Nous pensons que M. Pascal Affi N’Guessan et LMP veulent étouffer l’expression démocratique du peuple du nord et du centre pour pouvoir se maintenir au pouvoir. A cet effet, le plan de confiscation du pouvoir d`Etat est déjà activé. La RTI est caporalisée et les contre-vérités d’une seule partie (LMP) sont distillées au quotidien à la télévision nationale qui est devenue pour GBAGBO seul, rien que pour lui seul. A l’image de la télévision, la CEI est en train d’être muselée par la faute de son président que nous tiendrons pour responsable des crimes commis sous le couvre feu. Pouir en revenir à la réquête d`invalidité du vote au nord particulièrement, nous pensons que Mr AFFI N’guessan a soit la mémoire très courte ou est de mauvaise foi. Car, les scores réalisés par son candidat au premier tour étaient très infimes dans cette partie du pays (2%). Quel autre score pouvait-il réaliser au second tour face au report des voix des autres partis politiques, membres du RHDP dans le nord ? En outre, dans les zones du pays récusées par Affi N’Guessan, il n’y a pas eu de mort d’homme. Peut-il nous donner le nom d’un seul mort dans la zone CNO ? Contrairement au centre-ouest et au sud-ouest où nous dénombrons plusieurs morts. S’il devait avoir annulation, nous pensons que c’est plutôt dans ces régions où le groupement LMP a empêché violemment des citoyens à prendre part au vote et où d’autres citoyens ont été tués. N’oubliez pas Mr AFFI que le comportement du peuple vis-à-vis de vous est le reflet de l’image que vous lui présentez. Le règne de l’Etat voyou présenté à la nation et au monde entier par vos représentants à la CEI, permet à ceux qui ne vous connaissaient pas de vous découvrir enfin. N’est ce pas à juste titre M. Affi, que les portes des Etats Unis, pays le plus ouvert du monde vous ont été fermé malgré votre visa ? Que recherchez-vous en réalité ? La paix ou la guerre ? Croyez-vous un seul instant que le peuple va accepter que l’expression de sa volonté soit annulée ? Même en rêve, cela est impossible. Mr AFFI N’Guessan, jamais. Vous ferrez donc mieux de changer votre fusil d’épaule. Comme les deux candidats l’ont dit, nous écouterons seulement la CEI donc arrêtez de la bâillonner afin qu’elle nous donne les résultats. quant à vous, M. le président de la CEI, YOUSSOUF Bakayoko, que se passe t-il ? Que vous arrive t-il ? Pourquoi le délai des 72 heures est passé sans résultats ? Sachez que dans la nuit du 1er au 02 décembre 2010, des Ivoiriens ont été tués sous le couvre-feu à Yopougon par votre silence coupable. Le fait de ne pas proclamer les résultats fait perdurer le couvre-feu? Combien sont-elles les personnes qui à la faveur du couvre-feu perdront la vie ? Seule votre déclaration rapide pourra épargner des milliers de vies humaines. L’histoire vous regarde et elle pourrait retenir que vous, le successeur de M. MAMBE Beugré avez laissé tuer des citoyens par votre inertie et votre manque de courage. C`est le lieu pour nous d`en appeler à la communauté internationale afin de mettre un terme à ce mutisme suicidaire autour des résultats. Il faut que la Communauté internationale cesse de faire de simples déclarations et user du droit d’ingérence pour aider la Côte d’Ivoire. Sinon, il faut s’attendre à un Rwanda bis car aucun peuple ne peut accepter de disparaitre sans réaction. A l’endroit de nos vaillantes populations, nous demandons de tenir bon, d’être vigilantes et de savoir que les choses ne peuvent plus se passer comme en 2000. La Côte d’Ivoire nous appartient à tous. La démocratie doit s’exprimer véritablement en Côte d’Ivoire. C’est à ce prix que notre pays connaîtra une paix véritable et un développement durable pour le bonheur de tous les Ivoiriens.
Fait à Bouaké le 02 décembre 2010
Pour la CGLP , la présidente nationale
Mme Maimouna Koné Faber
Au moment où le peuple Ivoirien attend les résultats du second tour du scrutin présidentiel, des voix s`élèvent pour réclamer l`invalidité du vote dans les régions du Nord et dans la vallée du Bandaman. Cette requête appelle de notre part une réaction pour faire des précisions. D`emblée, Le gouvernement Ivoirien a, dans son plan de sécurisation du second tour de l’élection présidentielle, déployé 1500 FDS dans la zone CNO (Centre-Nord-Ouest). Ces forces de l’ordre ont travaillé en synergie avec les FAFN, l’ONUCI et la LICORNE. Ainsi, le scrutin du 28 novembre 2010 s’est bien déroulé dans l’ensemble. Cependant, il a été observé des incidents allant de simples empêchements de vote à des tueries. Le constat fait sur le terrain se présente comme suit:
Dans la zone CNO :
Département de Séguéla, deux jeunes citoyens détenteurs d’ordre de mission du ministre de la Défense répondant au nom de Soumahoro Mamadou et Soumahoro Moussa ont été interpellés et mis à la disposition du Procureur, au moment où ils sillonnaient la commune de Séguéla pour divulguer la fausse information de report de l’élection présidentielle.
Dans la commune de Korhogo, la population a surpris MM. Lanciné Gon et Gervais Coulibaly porteurs d’urnes remplies de bulletins de vote.
Dans la commune de Bouaké, le Médecin-militaire le Lieutenant Colonel Tchikaya a été surpris et interpellé en compagnie du personnel d’astreinte pour vote à plusieurs reprises.
Dans la zone gouvernementale :
Dans les départements de Gagnoa, Sinfra, Tabou, San-Pédro, Soubré, Zikisso, Fresco, Lakota et Zuénoula, les allochtones ont été incités à voter le candidat de La Majorité Présidentielle (LMP), à s’abstenir ou à rentrer chez eux (dans leur localité d’origine).
l Dans la sous-préfecture de Bonon (Canton Gonan), 14 villages ont fait front contre le vote des allochtones, leur demandant de s’abstenir ou de quitter le village.
l Dans le département de Divo, un conseiller technique de M. Laurent Gbagbo, a fait irruption au PK 8, arme au poing, pour se saisir de l’urne et empêcher le vote, dit-il « des baoulés ».
l Dans la sous-préfecture de Bayota, à 16h 30, les violences sur la communauté Baoulé ont fait une dizaine de morts.
l Dans le département de Sinfra, plus précisément à Konéfla à 20h 36, des policiers et gendarmes ont tué 4 personnes et ont fait deux blessés graves évacués à l’hôpital.
Malgré les faits graves observés surtout dans le sud-ouest, le centre-ouest et à l`Ouest où des pertes en vies humaines et des blessés par balles ont été signalées, les observateurs nationaux et internationaux accréditées (Union Européenne, CEDEAO, OIF, représentant du Secrétaire General de l’ONU) ont estimé qu’ils ne sont pas de nature à remettre en cause le scrutin du 18 novembre 2010. D`où leur satisfécit. Malheureusement, nous assistons à une levée de boucliers des cadres LMP dont M. Pascal Affi N’Guessan est le porte flambeau. Ce dernier réclame l’annulation du scrutin à Korhogo, Bouaké, Séguéla et Odienné. Où dit-il, leurs militants ont été empêchés de voter et des urnes ont été bourrées. Nous pensons que M. Pascal Affi N’Guessan et LMP veulent étouffer l’expression démocratique du peuple du nord et du centre pour pouvoir se maintenir au pouvoir. A cet effet, le plan de confiscation du pouvoir d`Etat est déjà activé. La RTI est caporalisée et les contre-vérités d’une seule partie (LMP) sont distillées au quotidien à la télévision nationale qui est devenue pour GBAGBO seul, rien que pour lui seul. A l’image de la télévision, la CEI est en train d’être muselée par la faute de son président que nous tiendrons pour responsable des crimes commis sous le couvre feu. Pouir en revenir à la réquête d`invalidité du vote au nord particulièrement, nous pensons que Mr AFFI N’guessan a soit la mémoire très courte ou est de mauvaise foi. Car, les scores réalisés par son candidat au premier tour étaient très infimes dans cette partie du pays (2%). Quel autre score pouvait-il réaliser au second tour face au report des voix des autres partis politiques, membres du RHDP dans le nord ? En outre, dans les zones du pays récusées par Affi N’Guessan, il n’y a pas eu de mort d’homme. Peut-il nous donner le nom d’un seul mort dans la zone CNO ? Contrairement au centre-ouest et au sud-ouest où nous dénombrons plusieurs morts. S’il devait avoir annulation, nous pensons que c’est plutôt dans ces régions où le groupement LMP a empêché violemment des citoyens à prendre part au vote et où d’autres citoyens ont été tués. N’oubliez pas Mr AFFI que le comportement du peuple vis-à-vis de vous est le reflet de l’image que vous lui présentez. Le règne de l’Etat voyou présenté à la nation et au monde entier par vos représentants à la CEI, permet à ceux qui ne vous connaissaient pas de vous découvrir enfin. N’est ce pas à juste titre M. Affi, que les portes des Etats Unis, pays le plus ouvert du monde vous ont été fermé malgré votre visa ? Que recherchez-vous en réalité ? La paix ou la guerre ? Croyez-vous un seul instant que le peuple va accepter que l’expression de sa volonté soit annulée ? Même en rêve, cela est impossible. Mr AFFI N’Guessan, jamais. Vous ferrez donc mieux de changer votre fusil d’épaule. Comme les deux candidats l’ont dit, nous écouterons seulement la CEI donc arrêtez de la bâillonner afin qu’elle nous donne les résultats. quant à vous, M. le président de la CEI, YOUSSOUF Bakayoko, que se passe t-il ? Que vous arrive t-il ? Pourquoi le délai des 72 heures est passé sans résultats ? Sachez que dans la nuit du 1er au 02 décembre 2010, des Ivoiriens ont été tués sous le couvre-feu à Yopougon par votre silence coupable. Le fait de ne pas proclamer les résultats fait perdurer le couvre-feu? Combien sont-elles les personnes qui à la faveur du couvre-feu perdront la vie ? Seule votre déclaration rapide pourra épargner des milliers de vies humaines. L’histoire vous regarde et elle pourrait retenir que vous, le successeur de M. MAMBE Beugré avez laissé tuer des citoyens par votre inertie et votre manque de courage. C`est le lieu pour nous d`en appeler à la communauté internationale afin de mettre un terme à ce mutisme suicidaire autour des résultats. Il faut que la Communauté internationale cesse de faire de simples déclarations et user du droit d’ingérence pour aider la Côte d’Ivoire. Sinon, il faut s’attendre à un Rwanda bis car aucun peuple ne peut accepter de disparaitre sans réaction. A l’endroit de nos vaillantes populations, nous demandons de tenir bon, d’être vigilantes et de savoir que les choses ne peuvent plus se passer comme en 2000. La Côte d’Ivoire nous appartient à tous. La démocratie doit s’exprimer véritablement en Côte d’Ivoire. C’est à ce prix que notre pays connaîtra une paix véritable et un développement durable pour le bonheur de tous les Ivoiriens.
Fait à Bouaké le 02 décembre 2010
Pour la CGLP , la présidente nationale
Mme Maimouna Koné Faber