Jack Lang (PS) a appelé vendredi les partisans de Laurent Gbagbo, qu`il avait soutenu, à "garder le calme" après la défaite annoncée du président sortant ivoirien, estimant qu`Alassane Ouattara devait de son côté faire des "gestes d`apaisement" en vue d`"une concorde nationale".
Invité de France Inter, le député et ancien ministre, qui s`était rendu en
octobre en Côte d`Ivoire avec deux autres socialistes, Jean-Christophe
Cambadélis et Jean-Marie Le Guen, a affirmé ne pas regretter d`avoir "soutenu"
Laurent Gbagbo.
"Quoi qu`on pense du personnage", Laurent Gbagbo aura "contribué à rétablir
la paix et la démocratie" dans son pays, a-t-il estimé, soulignant que "pour
la première fois dans l`histoire de la Côte d`Ivoire, une vraie élection
pluraliste a eu lieu, avec quatorze candidats au 1er tour, un processus
électoral remarquablement organisé".
"Je ne me démarque pas de l`ONU" qui a reconnu le résultat proclamé par la commission électorale, a déclaré le député du Pas-de-Calais, alors que les partisans du président sortant refusent de reconnaître la victoire de son adversaire.
L`ancien ministre a indiqué avoir appelé jeudi soir "les proches de Laurent Gbagbo pour les inviter à garder le calme, à assumer pleinement leur responsabilité" et "à sortir par le haut de cette situation".
Alors qu`on lui demandait si ces derniers devaient reconnaître leur défaite, il a simplement répondu : "C`est à eux de trouver la voie, je ne suis pas sur place à Abidjan, je ne peux pas dire comment il faut s`y prendre".
"Par ailleurs, je pense que M. Ouattara, lui aussi, devrait accomplir quelques gestes d`apaisement", a-t-il ajouté. "Il serait, je crois, souhaitable qu`il se tourne vers le président Gbagbo pour imaginer ce que
pourrait être une véritable concorde nationale", a-t-il dit.
Invité de France Inter, le député et ancien ministre, qui s`était rendu en
octobre en Côte d`Ivoire avec deux autres socialistes, Jean-Christophe
Cambadélis et Jean-Marie Le Guen, a affirmé ne pas regretter d`avoir "soutenu"
Laurent Gbagbo.
"Quoi qu`on pense du personnage", Laurent Gbagbo aura "contribué à rétablir
la paix et la démocratie" dans son pays, a-t-il estimé, soulignant que "pour
la première fois dans l`histoire de la Côte d`Ivoire, une vraie élection
pluraliste a eu lieu, avec quatorze candidats au 1er tour, un processus
électoral remarquablement organisé".
"Je ne me démarque pas de l`ONU" qui a reconnu le résultat proclamé par la commission électorale, a déclaré le député du Pas-de-Calais, alors que les partisans du président sortant refusent de reconnaître la victoire de son adversaire.
L`ancien ministre a indiqué avoir appelé jeudi soir "les proches de Laurent Gbagbo pour les inviter à garder le calme, à assumer pleinement leur responsabilité" et "à sortir par le haut de cette situation".
Alors qu`on lui demandait si ces derniers devaient reconnaître leur défaite, il a simplement répondu : "C`est à eux de trouver la voie, je ne suis pas sur place à Abidjan, je ne peux pas dire comment il faut s`y prendre".
"Par ailleurs, je pense que M. Ouattara, lui aussi, devrait accomplir quelques gestes d`apaisement", a-t-il ajouté. "Il serait, je crois, souhaitable qu`il se tourne vers le président Gbagbo pour imaginer ce que
pourrait être une véritable concorde nationale", a-t-il dit.
