Le Premier ministre Guillaume Soro reste étonnamment muet depuis que la majorité présidentielle dénonce non seulement les agressions dont ses représentants ont été l’objet, mais également les fraudes massives qui ont été perpétrées au Nord. Et ceci est d’autant plus surprenant que le Premier ministre est non seulement le principal conducteur du processus électoral dont le scrutin du 28 novembre est le bouquet final. On aurait pu croire que son attitude signifie qu’il veut adopter une certaine neutralité. Ce qui n’est pas vraiment le cas. Puisqu’on l’a vu sortir de sa cachette quand le ministre de l’Intérieur avait, dans un communiqué, fait le point des violences qui avaient émaillé le scrutin. Par la voix de son porte-parole, M. Soro avait qualifié ce communiqué de Désiré Tagro, partisan alors qu’il ne mettait en rien en cause la Primature.
En réalité, tout indique que le Premier ministre a choisi son camp s’il ne s’est pas tout simplement rangé dans le camp qui n’a jamais cessé d’être le sien.
A preuve, les Forces nouvelles dont il est également le patron s’attellent depuis quelques jours, à discréditer tous les arguments de la majorité présidentielle. Alors que les représentants de Lmp montrent à la face du monde, la barbarie dont ils ont été victimes dans le Nord, les Forces nouvelles tentent maladroitement de démonter le contraire.
Quand les observateurs africains dénoncent le manque de sincérité du scrutin dans le Nord et les violences physiques, les Forces nouvelles les traitent de tous les noms d’oiseaux. Leur porte-parole, Me Affousy Bamba, pour seul argument, se réjouit qu’il n’y ait pas eu de mort dans leur zone. Pourtant, ce que tout le monde dénonce, c’est le climat de terreur qui a été créé, la chasse aux partisans de Laurent Gbagbo et qui ont abouti au bourrage des urnes au profit de M. Ouattara loin de tout regard indiscret.
Finalement, les Forces nouvelles qui clamaient à tout bout de champ qu’elles étaient les arbitres de ce scrutin, ont démontré à la face du monde qu’elles sont les alliés objectifs du candidat Alassane Ouattara. Qui a dit que Ouattara n’était pas le vrai père de la rébellion ivoirienne ? Aujourd’hui, c’est l’ex-rébellion qui se charge de répondre, à la place d’Alassane Ouattara, des allégations de fraude au Nord. Guillaume Soro ne peut pas dire qu’il n’a pas de contrôle sur ses troupes. Et son silence face à toute cette situation prouve bien qu’il n’est plus dans la position d’arbitre qu’il a toujours revendiquée.
Augustin Kouyo
En réalité, tout indique que le Premier ministre a choisi son camp s’il ne s’est pas tout simplement rangé dans le camp qui n’a jamais cessé d’être le sien.
A preuve, les Forces nouvelles dont il est également le patron s’attellent depuis quelques jours, à discréditer tous les arguments de la majorité présidentielle. Alors que les représentants de Lmp montrent à la face du monde, la barbarie dont ils ont été victimes dans le Nord, les Forces nouvelles tentent maladroitement de démonter le contraire.
Quand les observateurs africains dénoncent le manque de sincérité du scrutin dans le Nord et les violences physiques, les Forces nouvelles les traitent de tous les noms d’oiseaux. Leur porte-parole, Me Affousy Bamba, pour seul argument, se réjouit qu’il n’y ait pas eu de mort dans leur zone. Pourtant, ce que tout le monde dénonce, c’est le climat de terreur qui a été créé, la chasse aux partisans de Laurent Gbagbo et qui ont abouti au bourrage des urnes au profit de M. Ouattara loin de tout regard indiscret.
Finalement, les Forces nouvelles qui clamaient à tout bout de champ qu’elles étaient les arbitres de ce scrutin, ont démontré à la face du monde qu’elles sont les alliés objectifs du candidat Alassane Ouattara. Qui a dit que Ouattara n’était pas le vrai père de la rébellion ivoirienne ? Aujourd’hui, c’est l’ex-rébellion qui se charge de répondre, à la place d’Alassane Ouattara, des allégations de fraude au Nord. Guillaume Soro ne peut pas dire qu’il n’a pas de contrôle sur ses troupes. Et son silence face à toute cette situation prouve bien qu’il n’est plus dans la position d’arbitre qu’il a toujours revendiquée.
Augustin Kouyo