Les députés socialistes Henri Emmanuelli, ami du
président ivoirien Laurent Gbagbo, et François Loncle, ont dénoncé vendredi
"une campagne de suspicion et de dénigrement à sens unique dirigé contre les
autorités ivoiriennes" menée selon eux par des medias et responsables français.
"Au lieu de respecter le processus électoral ivoirien, d'analyser
sereinement (...) la situation en Côte d'Ivoire, y compris les fraudes avérées
dans les régions du Nord du pays, la majorité des medias français, relayés,
hélas !, par un certain nombre de responsables politiques ont entrepris une
campagne de suspicion et de dénigrement à sens unique dirigé contre les
autorités ivoiriennes", écrivent les deux députés dans un communiqué.
"Dès qu'il s'agit d'Afrique, ils sont, une fois de plus, les champions des
donneurs de leçons", ajoutent-ils.
"Il faut laisser le processus électoral ivoirien aller jusqu'à son terme,
respecter les règles républicaines et les institutions, (...) cesser
d'intervenir sans retenue et juger de manière péremptoire les pays africains
qui aspirent à décider eux-mêmes de leur destin", concluent-ils.
M. Emmanuelli, député des Landes, avait ouvertement souhaité la victoire de
Laurent Gbagbo, quelques jours avant la tenue du premier tour.
Ces nouvelles déclarations interviennent alors que la Côte d'Ivoire est au
bord du précipice.
Le Conseil constitutionnel, dirigé par un proche du chef de l'Etat, a
anoncé vendredi la victoire de Laurent Gbagbo à la présidentielle avec plus de
51% des voix, invalidant les résultats provisoires de la commission électorale
qui donnaient Alassane Ouattara vainqueur, avec 54,1% des voix.
président ivoirien Laurent Gbagbo, et François Loncle, ont dénoncé vendredi
"une campagne de suspicion et de dénigrement à sens unique dirigé contre les
autorités ivoiriennes" menée selon eux par des medias et responsables français.
"Au lieu de respecter le processus électoral ivoirien, d'analyser
sereinement (...) la situation en Côte d'Ivoire, y compris les fraudes avérées
dans les régions du Nord du pays, la majorité des medias français, relayés,
hélas !, par un certain nombre de responsables politiques ont entrepris une
campagne de suspicion et de dénigrement à sens unique dirigé contre les
autorités ivoiriennes", écrivent les deux députés dans un communiqué.
"Dès qu'il s'agit d'Afrique, ils sont, une fois de plus, les champions des
donneurs de leçons", ajoutent-ils.
"Il faut laisser le processus électoral ivoirien aller jusqu'à son terme,
respecter les règles républicaines et les institutions, (...) cesser
d'intervenir sans retenue et juger de manière péremptoire les pays africains
qui aspirent à décider eux-mêmes de leur destin", concluent-ils.
M. Emmanuelli, député des Landes, avait ouvertement souhaité la victoire de
Laurent Gbagbo, quelques jours avant la tenue du premier tour.
Ces nouvelles déclarations interviennent alors que la Côte d'Ivoire est au
bord du précipice.
Le Conseil constitutionnel, dirigé par un proche du chef de l'Etat, a
anoncé vendredi la victoire de Laurent Gbagbo à la présidentielle avec plus de
51% des voix, invalidant les résultats provisoires de la commission électorale
qui donnaient Alassane Ouattara vainqueur, avec 54,1% des voix.
