L’opinion nationale et internationale ont été surprises de l’absence de ‘’Le Mandat’’ des kiosques hier, vendredi 3 novembre. Ce n’était ni pour un arrêt de travail du personnel encore moins, un problème technique. Mais seulement, par la simple volonté des éléments de la Garde Républicaine.
En effet, de retour de l’imprimerie, les agents de votre quotidien préféré qui a opté pour la vérité comme credo, en route pour Edipresse, en vue d’y déposer les journaux, ont été interceptés par des éléments de la Garde Républicaine en poste sur le pont De Gaule. C’était entre 22 h et 23h.
Raison évoquée pour cet arrêt, le non-respect du couvre-feu. « Nous sommes des journalistes et dans le décret du président, nous sommes autorisés de circuler et faire notre travail », lui fait savoir un collaborateur de ‘’Le Mandat’’. C’est en procédant au contrôle que ces derniers découvrent les journaux dans le véhicule. « Ce sont les journalistes des rebelles », lance un élément du GR qui intime l’ordre aux agents de ‘’Le Mandat’’ de descendre du véhicule et de se déshabiller. Il s’en suit donc, le calvaire de nos confrères.
Ils sont proprement tabassés avant d’être embarqués dans le cargo pour la Gendarmerie où les responsables refusent de cautionner leur acte. Ils prennent encore la route pour la Police. Là également, ils sont refusés. Le Cap est mis sur le camp de la Garde Républicaine. Sans interrogation, nos collaborateurs passent plus d’une heure au poste de police du camp. C’est dans la matinée qu’ils seront libérés, sans que le tirage du jour soit mis sur le marché. Cet acte ignoble vient de causer ainsi d’énormes préjudices financiers à la jeune entreprise de presse, « Le Mandat ».
J. César
En effet, de retour de l’imprimerie, les agents de votre quotidien préféré qui a opté pour la vérité comme credo, en route pour Edipresse, en vue d’y déposer les journaux, ont été interceptés par des éléments de la Garde Républicaine en poste sur le pont De Gaule. C’était entre 22 h et 23h.
Raison évoquée pour cet arrêt, le non-respect du couvre-feu. « Nous sommes des journalistes et dans le décret du président, nous sommes autorisés de circuler et faire notre travail », lui fait savoir un collaborateur de ‘’Le Mandat’’. C’est en procédant au contrôle que ces derniers découvrent les journaux dans le véhicule. « Ce sont les journalistes des rebelles », lance un élément du GR qui intime l’ordre aux agents de ‘’Le Mandat’’ de descendre du véhicule et de se déshabiller. Il s’en suit donc, le calvaire de nos confrères.
Ils sont proprement tabassés avant d’être embarqués dans le cargo pour la Gendarmerie où les responsables refusent de cautionner leur acte. Ils prennent encore la route pour la Police. Là également, ils sont refusés. Le Cap est mis sur le camp de la Garde Républicaine. Sans interrogation, nos collaborateurs passent plus d’une heure au poste de police du camp. C’est dans la matinée qu’ils seront libérés, sans que le tirage du jour soit mis sur le marché. Cet acte ignoble vient de causer ainsi d’énormes préjudices financiers à la jeune entreprise de presse, « Le Mandat ».
J. César