Le Président du Conseil Constitutionnel, le Pr Paul Yao N’Dré joue avec le feu. Veut–il embraser le pays ? Ces sempiternelles déclarations sur la 1ère chaîne de la Radio Diffusion Télévision Ivoirienne (RTI) en dit long. A peine, le président de la Commission Electorale Indépendante (CEI), M. Youssouf Bakayoko a-t-il déclaré le candidat du RHDP, le Dr Alassane Dramane Ouattara vainqueur pour le second tour de la présidentielle ivoirienne que Yao Paul N’Dré s’oppose à ces résultats. Prétextant que la CEI était forclose du fait qu’elle a dépassé le délai légal de soixante-douze heures. Et que c’est à sa structure de proclamer les résultats définitifs. Le Pr. Yao Paul N’Dré ignore que les résultats du premier tour de la présidentielle ont été donnés par la même commission trente minutes après le délai légal. Les quelques heures de retards accusés par cette commission ne doit en principe pas causer de problème. En tout cas, les résultats de la CEI sont l’expression du peuple de Côte d’Ivoire. Et ce peuple a donné sa voix au Dr Alassane Dramane Ouattara. Remettre en cause le verdict des urnes issu de ce deuxième tour, c’est remettre en cause les Institutions de la République de Côte d’Ivoire. Et par ricochet faire entorse à la démocratie en Terre Ivoirienne. Faut-il le relever, ce sont des candidats en compétition et non des pouvoirs publics. Le président du Conseil Constitutionnel doit éviter les interprétations abusives du code électoral et se soumettre à la volonté du peuple Ivoirien. Toutes les chancelleries et observateurs sérieux de ces scrutins ont affirmé que le second tour de l’élection présidentielle s’est déroulée dans des ‘’conditions démocratiques’’. En tout cas, si d’aventure le pays brûlait l’opinion nationale et internationale étiquètera le frontiste Yao Paul N’Dré.
Anzoumana Cissé
Anzoumana Cissé