Il fait désormais partie des grands hommes de la Côte d’Ivoire. Youssouf Bakayoko, le président de la Commission Electorale Indépendante (CEI), c’est de lui qu’il s’agit, est entré dans l’histoire de son pays par la grande porte. En proclamant le jeudi 2 décembre 2010 les résultats de l’élection présidentielle, il a libéré tout un pays qui attendait des élections démocratiques depuis 10 ans. Pourtant, pour détourner l’homme du droit chemin, les tentations n’ont pas manqué. M Bakayoko a résisté aux tentatives de corruption du clan de La Majorité Présidentielle (LMP). Il a refusé les sacs d’argent proposés par LMP pour proclamer des faux résultats en faveur de son candidat.
Malgré la mauvaise foi des commissaires LMP qui empêchaient la proclamation des résultats, région par région, le président de la CEI, en diplomate chevronné prônait le consensus entre les membres de sa commission. Toute chose qui a quelque peu retardé la proclamation des résultats et qui a commencé à énerver plus d’un Ivoirien. Constatant que LMP n’allait jamais accepter le verdict du scrutin électoral et qu’elle jouait sur le temps pour rendre la CEI forclos, Youssouf Bakayoko a pris son courage à deux mains pour proclamer les résultats sortis des urnes. Résultats qui donnent le candidat du RHDP, Alassane Ouattara vainqueur de l’élection présidentielle avec un score de 54,10% contre 45,90% pour le président sortant, Laurent Gbagbo.
Par cet acte d’honneur et de bravoure, Youssouf Bakayoko sauve ainsi la démocratie en Côte d’Ivoire. Il est resté digne jusqu’au bout. Les Ivoiriens lui en seront reconnaissant pour avoir remis leur pays sur le chemin de la démocratie.
Dao Maïmouna
Malgré la mauvaise foi des commissaires LMP qui empêchaient la proclamation des résultats, région par région, le président de la CEI, en diplomate chevronné prônait le consensus entre les membres de sa commission. Toute chose qui a quelque peu retardé la proclamation des résultats et qui a commencé à énerver plus d’un Ivoirien. Constatant que LMP n’allait jamais accepter le verdict du scrutin électoral et qu’elle jouait sur le temps pour rendre la CEI forclos, Youssouf Bakayoko a pris son courage à deux mains pour proclamer les résultats sortis des urnes. Résultats qui donnent le candidat du RHDP, Alassane Ouattara vainqueur de l’élection présidentielle avec un score de 54,10% contre 45,90% pour le président sortant, Laurent Gbagbo.
Par cet acte d’honneur et de bravoure, Youssouf Bakayoko sauve ainsi la démocratie en Côte d’Ivoire. Il est resté digne jusqu’au bout. Les Ivoiriens lui en seront reconnaissant pour avoir remis leur pays sur le chemin de la démocratie.
Dao Maïmouna