A peine la Commission Electorale Indépendante a-t-elle proclamé les résultats du second tour de la présidentielle, donnant vainqueur le candidat du RHDP, Alassane Ouattara, que le Conseil Constitutionnel est monté au créneau. L’institution que dirige « l’ami » de Gbagbo, tout bonnement, est venue raconter des fadaises et des balivernes, pour espérer sauver le maître en disgrâce. Le militant du FPI, dans son entêtement à vouloir aider son chef, s’est totalement mélangé les pédales. Il n’était pas à son aise, donnant dans des jugements partisans et sans logique. On l’aura compris ! Il est difficile de donner un coup de pouce à un homme qui s’était surestimé, au point de penser pouvoir berner ses compatriotes, en s’affublant du titre de « candidat des Ivoiriens ». Nos compatriotes l’ont renvoyé à sa pâle copie et Ouattara l’a laminé sans coup férir. Au lieu de reconnaitre sa défaite cuisante, l’homme veut user d’artifices pour se maintenir aux affaires. C’est peine perdue et son « ami », Paul Yao N’dré joue gros, en voulant défier la communauté nationale et internationale. On ne brave pas impunément les Nations Unies et la Cour Pénale Internationale se précise comme l’épée de Damoclès sur la tête de tous les potentats, despotes et satrapes. Sans aucun doute, la contorsion de Paul Yao N’dré ne saurait prospérer car nulle part, on a vu un perdant voler la mise au vainqueur. Sa démarche n’est ni plus ni moins que le dernier baroud d’honneur d’un vaincu. Tout comme les mesures de couvre- feu, de fermeture des frontières, d’interdiction des chaines d’informations, qui ne sont en définitive, que les derniers soubresauts d’un régime agonisant. Les râles annonciateurs d’une fin de parcours. Dans l’histoire de l’Humanité, les exemples sont légion de ce type de démence. Le déclin d’un régime se mesure à l’aune de ses énormités et grossièretés. Laurent Gbagbo et son machin de LMP sont totalement déboussolés. La décennie de diabolisation du président Alassane Ouattara s’est avérée vaine et inopérante. Le peuple ivoirien ne s’est pas laissé distraire par les sornettes des épigones de la politique. Bien malheureux, ces pauvres hères qui ne savent pas lire les signes du temps l
Bakary Nimaga
Bakary Nimaga