En dépit de la proclamation hier, à la sauvette, par le Conseil constitutionnel, des résultats définitifs – selon son entendement – de l’élection présidentielle, la cause est entendue ! Laurent Gbagbo ne sera pas le Président de la République de Côte d’Ivoire. Selon les résultats officiels proclamés avant-hier, par le président de la Commission électorale indépendante, le candidat de la Majorité présidentielle a été battu à l’issue de l’élection présidentielle l’opposant à Alassane Ouattara. Le représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU, Y.J. Choi, l’a à nouveau confirmé hier. En tant que certificateur de l’élection présidentielle, il a déclaré sur Onuci-FM, que le président élu à l’issue du deuxième tour du scrutin était bel et bien Alassane Dramane Ouattara. La majorité des Ivoiriens (54,10% d’entre eux) a sanctionné les dix ans de pouvoir que cet homme exceptionnel de nuisance, vient d’achever à la tête d’un pays aujourd’hui étalé de toute sa longueur sur le grabat d’une misère sans nom dans laquelle les refondateurs l’ont plongé.
Laurent Gbagbo, quoiqu’il fasse, malgré les gesticulations de ses partisans et lieutenants, ne pourra jamais se soustraire au verdict des urnes. La Côte d’Ivoire et l’écrasante majorité des Ivoiriens ne s’accommoderont jamais d’un président qui a perdu les élections et qui veut se maintenir au pouvoir contre la volonté de son peuple. Pas plus que l’ensemble de la communauté internationale – qui sait maintenant, chiffres à l’appui, qu’il a perdu la bataille électorale contre Ouattara – ne le considérera comme un président légitime. Le Conseil de sécurité de l’ONU, l’Union européenne, la France, les Etats-Unis, Compaoré, tous les chefs d’Etat africains, même Jack Lang, son ami socialiste français, compagnon du nirvana de la Rue Princesse, le regardent, en direct, tenter de confisquer un pouvoir qu’il a perdu. Et, à l’unanimité, le prient de bien vouloir quitter le pouvoir « dans la dignité ». Gbagbo, à la vérité, est un homme fini ! Certes, comme tout le monde s’en doute, son camarade du Fpi, Yao N’Dré, tentera de le mettre en scelle en le proclamant Président. Mais ce sera peine perdue. Car, l’ancien opposant qui aimait s’écouter chanter les vertus d’opposant historique, d’« enfant des élections », de « démocrate », etc. a définitivement montré à la face du monde qu’il est tout sauf un démocrate.
Mais il n’y a pas que la qualité de président que Laurent Gbagbo va perdre. Il y a fort à parier qu’il perdra aussi, une fois redevenu un citoyen normal, celle d’homme libre. Car tout, absolument tout, milite en faveur de sa poursuite devant les tribunaux internationaux, notamment le TPI. La dernière illustration de la barbarie qui va perdre Gbagbo a été faite dans la nuit d’avant-hier à Yopougon, où plus de huit personnes ont été massacrées par des gendarmes répondant de lui, dans l’enceinte du siège de leur parti, le RDR.
En fait, Laurent Gbagbo, depuis dix ans, ne règne que par l’épée. Son pouvoir s’est installé dans une violence répressive dont la sauvagerie a coûté la vie à des milliers de ses compatriotes, dès déjà sa prise de pouvoir en 2000, avec le sinistrement célèbre charnier avec ses 57 morts. Depuis lors, il n’a plus lâché la baïonnette, faisant rouler, une après une – souvent en masse – la tête de ceux de ses concitoyens qui ne lui sont pas politiquement favorables. Plus de 150 victimes en Mars 2004, des centaines d’autres consécutives aux bombardements des villes du Nord pendant la crise, des dizaines de citoyens assassinés par les Escadrons de la mort, les massacre de Gagnoa et Daloa en mars 2010, Monoko Zohi, etc. Gbagbo a fait honneur à sa fameuse formule : « Mille morts à droite, mille mort à gauche, moi j’avance ». En réalité, l’ancien opposant historique savait en ce moment-là, qu’il se muerait en tyran au contact des lambris dorés du palais présidentiel, qu’il a conquis dans le sang de ses compatriotes. Il a une telle peur de perdre ses privilèges qu’il était prêt à tout, même à écraser son peuple. Un tel homme qui a martyrisé son peuple, en a fait massacrer un bon nombre, plongé la majorité dans la misère, ne peut que répondre de ses actes. Tant qu’il était encore au pouvoir, il pouvait échapper aux serres de la Justice internationale. A présent qu’il n’est plus aux affaires, il devra répondre de ses actes.
Edgar Kouassi
Laurent Gbagbo, quoiqu’il fasse, malgré les gesticulations de ses partisans et lieutenants, ne pourra jamais se soustraire au verdict des urnes. La Côte d’Ivoire et l’écrasante majorité des Ivoiriens ne s’accommoderont jamais d’un président qui a perdu les élections et qui veut se maintenir au pouvoir contre la volonté de son peuple. Pas plus que l’ensemble de la communauté internationale – qui sait maintenant, chiffres à l’appui, qu’il a perdu la bataille électorale contre Ouattara – ne le considérera comme un président légitime. Le Conseil de sécurité de l’ONU, l’Union européenne, la France, les Etats-Unis, Compaoré, tous les chefs d’Etat africains, même Jack Lang, son ami socialiste français, compagnon du nirvana de la Rue Princesse, le regardent, en direct, tenter de confisquer un pouvoir qu’il a perdu. Et, à l’unanimité, le prient de bien vouloir quitter le pouvoir « dans la dignité ». Gbagbo, à la vérité, est un homme fini ! Certes, comme tout le monde s’en doute, son camarade du Fpi, Yao N’Dré, tentera de le mettre en scelle en le proclamant Président. Mais ce sera peine perdue. Car, l’ancien opposant qui aimait s’écouter chanter les vertus d’opposant historique, d’« enfant des élections », de « démocrate », etc. a définitivement montré à la face du monde qu’il est tout sauf un démocrate.
Mais il n’y a pas que la qualité de président que Laurent Gbagbo va perdre. Il y a fort à parier qu’il perdra aussi, une fois redevenu un citoyen normal, celle d’homme libre. Car tout, absolument tout, milite en faveur de sa poursuite devant les tribunaux internationaux, notamment le TPI. La dernière illustration de la barbarie qui va perdre Gbagbo a été faite dans la nuit d’avant-hier à Yopougon, où plus de huit personnes ont été massacrées par des gendarmes répondant de lui, dans l’enceinte du siège de leur parti, le RDR.
En fait, Laurent Gbagbo, depuis dix ans, ne règne que par l’épée. Son pouvoir s’est installé dans une violence répressive dont la sauvagerie a coûté la vie à des milliers de ses compatriotes, dès déjà sa prise de pouvoir en 2000, avec le sinistrement célèbre charnier avec ses 57 morts. Depuis lors, il n’a plus lâché la baïonnette, faisant rouler, une après une – souvent en masse – la tête de ceux de ses concitoyens qui ne lui sont pas politiquement favorables. Plus de 150 victimes en Mars 2004, des centaines d’autres consécutives aux bombardements des villes du Nord pendant la crise, des dizaines de citoyens assassinés par les Escadrons de la mort, les massacre de Gagnoa et Daloa en mars 2010, Monoko Zohi, etc. Gbagbo a fait honneur à sa fameuse formule : « Mille morts à droite, mille mort à gauche, moi j’avance ». En réalité, l’ancien opposant historique savait en ce moment-là, qu’il se muerait en tyran au contact des lambris dorés du palais présidentiel, qu’il a conquis dans le sang de ses compatriotes. Il a une telle peur de perdre ses privilèges qu’il était prêt à tout, même à écraser son peuple. Un tel homme qui a martyrisé son peuple, en a fait massacrer un bon nombre, plongé la majorité dans la misère, ne peut que répondre de ses actes. Tant qu’il était encore au pouvoir, il pouvait échapper aux serres de la Justice internationale. A présent qu’il n’est plus aux affaires, il devra répondre de ses actes.
Edgar Kouassi