Gbagbo Laurent n’a jamais aimé les Ivoiriens. Et il n’a jamais cessé d’ailleurs de le démontrer depuis dix ans qu’il est à la tête de ce pays. Après avoir tenté vainement d’étouffer son peuple par la guerre, c’est à une guerre économique qu’il le soumet. En tout cas, qu’il veuille tuer l’économie avant de partir, il ne s’y prendrait pas autrement. Et ces mesures impopulaires et inappropriées qu’il a prises depuis le samedi 27 novembre dernier l’attestent bien. A la veille du second tour de la présidentielle du dimanche 28 novembre dernier, il a imposé un couvre-feu au pays. Depuis lors, les activités économiques sont au ralenti. L’administration publique et privée ne fonctionnent presque plus. Les commerces ne tournent plus à plein régime. La Côte d’Ivoire vit au plus sept heures par jour. Non content des efforts et de la lutte perpétuelle des Ivoiriens pour maintenir leur pays malgré ces restrictions, il associe l’armée dans projet diabolique. Depuis le jeudi 2 décembre dernier, suite à la proclamation des résultats du deuxième tour de la présidentielle par le président de la CEI donnant vainqueur le candidat du RHDP, Alassane Ouattara, le chef d’Etat-major a pris la résolution de boucler toutes les frontières ivoiriennes. Dans une déclaration lue par le porte-parole de l’armée, le général de corps d’armée informe l’ensemble de la population ivoirienne de la fermeture des frontières terrestres, aériennes et maritimes ivoiriennes jusqu’à nouvel ordre. Même la piste d’atterrissage de la base aérienne du GATL est astreinte à cette mesure. S’il avance que cette décision est d’ordre sécuritaire, il convient de dire que Philippe Mangou, à travers cette décision, consacre non seulement la partition du pays, mais veut légitimer la tentative de coup de force de Gbagbo Laurent et son camp conduit par le triste et médiocre président du conseil constitutionnel, Yao Paul N’Dré. Au plan économique, il est fait obligation aux camions et autres véhicules de transport de ne pas franchir le barrage de Tiébissou (centre du pays). Cette décision de l’armée est de nature à anéantir l’économie ivoirienne après celle du couvre-feu imposé par Gbagbo Laurent depuis le samedi 27 novembre dernier. Déjà malade sous le tyran et despote venu de Mama, l’économie souffre énormément depuis le 27 novembre dernier. Et comme si cela ne suffisait pas, Philippe Mangou vient en rajouter au calvaire des Ivoiriens. Si on concède que le commerce rapporte un peu plus de 1600 milliards par an à l’économie, ce sont plus de 35 milliards de nos francs qui ont été engloutis par les mesures impopulaires et inappropriées de Gbagbo Laurent. Au niveau des différents corridors, les camions sont bloqués par centaines. Les différents ports (Abidjan et San-Pedro) ne fonctionnent presque plus. De même pour l’aéroport. Les recettes douanières s’amenuisent. Même les pèlerins ivoiriens, de retour de la Mecque, ne peuvent atterrir dans leur pays. Obligés qu’ils sont, de devenir des exilés.
En tout cas, il est clair ! Gbagbo veut laisser le pays dans un état de désuétude totale avant de partir. Et tous les actes qu’il pose concourent à cela. Heureusement que tout est fini avec la présidentielle du 28 novembre remportée de haute lutte et de manière plausible par Ouattara Alassane avec 54,10% des suffrages exprimés.
OUATTARA Gaoussou
En tout cas, il est clair ! Gbagbo veut laisser le pays dans un état de désuétude totale avant de partir. Et tous les actes qu’il pose concourent à cela. Heureusement que tout est fini avec la présidentielle du 28 novembre remportée de haute lutte et de manière plausible par Ouattara Alassane avec 54,10% des suffrages exprimés.
OUATTARA Gaoussou