Abidjan: deux morts dans la nuit après des tirs très violents (habitants)
ABIDJAN, 4 déc 2010 (AFP) - Deux personnes ont été tuées après des tirs nourris des forces de l`ordre dans la nuit de vendredi à samedi dans un quartier populaire du sud d`Abidjan, où des partisans du président Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara s`affontaient, ont indiqué à l`AFP des habitants.
Ces tirs ont retenti au milieu de la nuit dans le quartier populaire de
Port-Bouët (sud) qui abrite la base de la force militaire française Licorne et
l`aéroport de la ville, ont rapporté des témoins.
Dans une zone très pauvre située entre un abattoir et des résidences
universitaires, un journaliste de l`AFP a pu voir deux cadavres à terre
dissimulés sous des cartons ou des tissus, qui ont été ensuite emportés par
les pompes funèbres.
Les tirs nourris des forces de l`ordre, certains "à l`arme lourde" selon
des habitants, ont laissé des traces notamment sur un mur en béton qui était
largement perforé, a-t-on constaté.
Selon des témoignages concordants, l`intervention des forces de sécurité a suivi des affrontements entre étudiants favorables à Laurent Gbagbo, le président proclamé, et des partisans de son rival Alassane Ouattara.
ABIDJAN, 4 déc 2010 (AFP) - Deux personnes ont été tuées après des tirs nourris des forces de l`ordre dans la nuit de vendredi à samedi dans un quartier populaire du sud d`Abidjan, où des partisans du président Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara s`affontaient, ont indiqué à l`AFP des habitants.
Ces tirs ont retenti au milieu de la nuit dans le quartier populaire de
Port-Bouët (sud) qui abrite la base de la force militaire française Licorne et
l`aéroport de la ville, ont rapporté des témoins.
Dans une zone très pauvre située entre un abattoir et des résidences
universitaires, un journaliste de l`AFP a pu voir deux cadavres à terre
dissimulés sous des cartons ou des tissus, qui ont été ensuite emportés par
les pompes funèbres.
Les tirs nourris des forces de l`ordre, certains "à l`arme lourde" selon
des habitants, ont laissé des traces notamment sur un mur en béton qui était
largement perforé, a-t-on constaté.
Selon des témoignages concordants, l`intervention des forces de sécurité a suivi des affrontements entre étudiants favorables à Laurent Gbagbo, le président proclamé, et des partisans de son rival Alassane Ouattara.