Plusieurs centaines d`Ivoiriens ont manifesté samedi après-midi à Paris pour réclamer le départ du président Laurent Gbagbo et le respect du verdict des urnes, après son élection controversée, a constaté un journaliste de l`AFP.
Quelque 500 personnes selon les organisateurs, 250 selon la police, se sont
regroupées non loin de l`ambassade de Côte d`Ivoire, dans le 16e
arrondissement, par un froid glacial, scandant des slogans hostiles au
pouvoir, comme "Gbagbo voleur", ou favorables à son adversaire Alassane
Dramane Ouattara ("ADO"), tels que "ADO Président", ou "ADO, la solution".
Les manifestants, rassemblés à l`appel de représentants de l`opposition
ivoirienne, avaient prévu de se rendre devant l`ambassade. Mais un dispositif
de sécurité imposant les en a empêchés.
"Nous ne reconnaissons pas Laurent Gbagbo comme étant le président de la
Côte d`Ivoire. Pour le moment, il est en train de s`auto-proclamer, de
s`auto-investir, mais nous allons tout faire pour lui arracher notre
victoire", a déclaré à l`AFP Ousmane Ndiaye, représentant à Paris du
Rassemblement des républicains (RDR) d`Alassane Ouattara.
Ce dernier a été déclaré mercredi vainqueur du second tour de la
présidentielle du 28 novembre par la Commission électorale indépendante (CEI),
avant que le Conseil constitutionnel ne proclame Laurent Gbagbo gagnant deux
jours plus tard.
"C`est une honte pour la Côte d`Ivoire, pour l`Afrique, mais aussi pour la
démocratie. Après le face à face entre les deux hommes, si c`est pour aboutir
à ça, franchement ça ne sert à rien", a regretté une manifestante, Mme Bagate,
jugeant cette "situation inacceptable".
"On vient de nous voler notre victoire au vu et au su du monde entier", a
renchéri Marcel Youpéh, président en France du Rassemblement des
Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP, opposition), accusant le
président sortant d`ouvrir la voie à des violences et à des rancoeurs au sein
de la population ivoirienne.
Laurent Gbagbo, au pouvoir depuis 2000, a été officiellement investi samedi
président de la République de Côte d`Ivoire, alors que son élection a été
contestée par l`ONU, les Etats-Unis, l`Union européenne et la France.
Quelque 500 personnes selon les organisateurs, 250 selon la police, se sont
regroupées non loin de l`ambassade de Côte d`Ivoire, dans le 16e
arrondissement, par un froid glacial, scandant des slogans hostiles au
pouvoir, comme "Gbagbo voleur", ou favorables à son adversaire Alassane
Dramane Ouattara ("ADO"), tels que "ADO Président", ou "ADO, la solution".
Les manifestants, rassemblés à l`appel de représentants de l`opposition
ivoirienne, avaient prévu de se rendre devant l`ambassade. Mais un dispositif
de sécurité imposant les en a empêchés.
"Nous ne reconnaissons pas Laurent Gbagbo comme étant le président de la
Côte d`Ivoire. Pour le moment, il est en train de s`auto-proclamer, de
s`auto-investir, mais nous allons tout faire pour lui arracher notre
victoire", a déclaré à l`AFP Ousmane Ndiaye, représentant à Paris du
Rassemblement des républicains (RDR) d`Alassane Ouattara.
Ce dernier a été déclaré mercredi vainqueur du second tour de la
présidentielle du 28 novembre par la Commission électorale indépendante (CEI),
avant que le Conseil constitutionnel ne proclame Laurent Gbagbo gagnant deux
jours plus tard.
"C`est une honte pour la Côte d`Ivoire, pour l`Afrique, mais aussi pour la
démocratie. Après le face à face entre les deux hommes, si c`est pour aboutir
à ça, franchement ça ne sert à rien", a regretté une manifestante, Mme Bagate,
jugeant cette "situation inacceptable".
"On vient de nous voler notre victoire au vu et au su du monde entier", a
renchéri Marcel Youpéh, président en France du Rassemblement des
Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP, opposition), accusant le
président sortant d`ouvrir la voie à des violences et à des rancoeurs au sein
de la population ivoirienne.
Laurent Gbagbo, au pouvoir depuis 2000, a été officiellement investi samedi
président de la République de Côte d`Ivoire, alors que son élection a été
contestée par l`ONU, les Etats-Unis, l`Union européenne et la France.
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