L'Union africaine a appelé samedi au
respect des résultats de la Commission électorale ivorienne désignant jeudi
Alassane Ouattara vainqueur du scrutin et pris indirectement position contre
le président sortant Laurent Gbagbo.
Le Conseil pour la paix et la sécurité (CPS) de l'UA "appelle au respect
des résultats "tels que proclamés" par la Commission électorale indépendante
de Côte d'Ivoire, qui avait désigné jeudi Alassane Ouattara vainqueur du
scrutin avec 54,10% des suffrages, selon un communiqué de l'UA.
Le CPS "a exprimé le rejet total par l'UA de toute tentative visant à créer
un fait accompli pour saper le processus électoral et remettre en cause la
volonté populaire telle qu'elle a été exprimée le 28 novembre 2010,
compliquant encore davantage une situation déjà très grave, et plonger la Côte
d'Ivoire dans une crise aux conséquences incalculables", selon un communiqué.
"Le Conseil a convenu de se réunir à nouveau pour examiner la situation et
prendre les mesures appropriées contre les auteurs d'actes susceptibles de
remettre en cause l'intégrité du processus électoral, y compris le respect des
résultats de l'élection présidentielle tels que proclamés par la Commission
Electorale Indépendante (CEI)", indique le communiqué.
Le conseil de l'UA s'est réuni samedi après-midi à Addis Abeba pour une
session entièrement consacrée à la situation en Côte d'Ivoire.
Le CPS a par ailleurs avalisé une décision du président de la commission de
l'UA, Jean Ping, de charger l'ex-président sud-africain Thabo Mbeki d'une
"mission d'urgence" en Côte d'Ivoire.
Ce dernier est chargé de "de trouver une solution légitime et pacifique à
la crise, sur la base des décisions et instruments pertinents de l'UA",
poursuit le communiqué.
Laurent Gbagbo a été investi samedi président de la Côte d'Ivoire, dans un
climat de violences à Abidjan, en défiant l'ONU et les capitales occidentales
qui reconnaissent son rival Alassane Ouattara comme le président élu.
Ce dernier avait été reconnu vainqueur de l'élection dès jeudi par la
Commission électorale indépendante ivoirienne, mais le lendemain le Conseil
constitutionnel, dirigé par un proche de M. Gbagbo a proclamé réélu le
président sortant en invalidant plusieurs résultats du nord du pays.
Le Conseil a par ailleurs appelé les parties ivoiriennes "à la retenue" et
mis en garde les éventuels commanditaires de troubles.
"Le Conseil a lancé un appel aux parties pour qu'elles fassent preuve de la
retenue nécessaire et s'abstiennent de toute action qui pourrait exacerber une
situation déjà fragile".
"Le Conseil a convenu de prendre ces mesures à la lumière des résultats de
la mission confiée à l'ancien Président Thabo Mbeki, de la position de la
CEDEAO telle qu'elle ressortira de son prochain Sommet, des instruments
pertinents de l'UA et des résolutions et déclarations du Conseil de sécurité
des Nations unies sur cette question".
respect des résultats de la Commission électorale ivorienne désignant jeudi
Alassane Ouattara vainqueur du scrutin et pris indirectement position contre
le président sortant Laurent Gbagbo.
Le Conseil pour la paix et la sécurité (CPS) de l'UA "appelle au respect
des résultats "tels que proclamés" par la Commission électorale indépendante
de Côte d'Ivoire, qui avait désigné jeudi Alassane Ouattara vainqueur du
scrutin avec 54,10% des suffrages, selon un communiqué de l'UA.
Le CPS "a exprimé le rejet total par l'UA de toute tentative visant à créer
un fait accompli pour saper le processus électoral et remettre en cause la
volonté populaire telle qu'elle a été exprimée le 28 novembre 2010,
compliquant encore davantage une situation déjà très grave, et plonger la Côte
d'Ivoire dans une crise aux conséquences incalculables", selon un communiqué.
"Le Conseil a convenu de se réunir à nouveau pour examiner la situation et
prendre les mesures appropriées contre les auteurs d'actes susceptibles de
remettre en cause l'intégrité du processus électoral, y compris le respect des
résultats de l'élection présidentielle tels que proclamés par la Commission
Electorale Indépendante (CEI)", indique le communiqué.
Le conseil de l'UA s'est réuni samedi après-midi à Addis Abeba pour une
session entièrement consacrée à la situation en Côte d'Ivoire.
Le CPS a par ailleurs avalisé une décision du président de la commission de
l'UA, Jean Ping, de charger l'ex-président sud-africain Thabo Mbeki d'une
"mission d'urgence" en Côte d'Ivoire.
Ce dernier est chargé de "de trouver une solution légitime et pacifique à
la crise, sur la base des décisions et instruments pertinents de l'UA",
poursuit le communiqué.
Laurent Gbagbo a été investi samedi président de la Côte d'Ivoire, dans un
climat de violences à Abidjan, en défiant l'ONU et les capitales occidentales
qui reconnaissent son rival Alassane Ouattara comme le président élu.
Ce dernier avait été reconnu vainqueur de l'élection dès jeudi par la
Commission électorale indépendante ivoirienne, mais le lendemain le Conseil
constitutionnel, dirigé par un proche de M. Gbagbo a proclamé réélu le
président sortant en invalidant plusieurs résultats du nord du pays.
Le Conseil a par ailleurs appelé les parties ivoiriennes "à la retenue" et
mis en garde les éventuels commanditaires de troubles.
"Le Conseil a lancé un appel aux parties pour qu'elles fassent preuve de la
retenue nécessaire et s'abstiennent de toute action qui pourrait exacerber une
situation déjà fragile".
"Le Conseil a convenu de prendre ces mesures à la lumière des résultats de
la mission confiée à l'ancien Président Thabo Mbeki, de la position de la
CEDEAO telle qu'elle ressortira de son prochain Sommet, des instruments
pertinents de l'UA et des résolutions et déclarations du Conseil de sécurité
des Nations unies sur cette question".