L’on n’a pas besoin d’être devin ou prestidigitateur pour savoir que les fonctionnaires, agents de l’Etat et du secteur privé de Côte d’Ivoire risquent de connaître des problèmes de salaires. Pour la première fois dans l’histoire de ce pays, les salaires sont de plus en plus menacés à cause de la situation confuse qui règne en Côte d’Ivoire. Il est vrai, l’élection présidentielle a pris fin et a donné son verdict en faveur de Alassane Ouattara. Mais depuis près de deux semaines, la Côte d’Ivoire est sous couvre-feu. Les activités du pays tournent au ralenti pour certaines entreprises et ont été mises en veilleuse pour d’autres. Les entreprises industrielles broient du noir et ont dû mal à générer des bénéfices. L’on constate une véritable paralysie de l’activité économique avec son corollaire de cherté de la vie. L’économie ivoirienne déjà en difficulté est encore en train de subir un autre revers avec l’instauration du couvre-feu et sa prorogation pour la troisième fois, l’absence de recouvrement de recette. A ce niveau, il convient de préciser que les recettes douanières et fiscales ont pris du plomb dans l’aile. Idem pour les ressources du Trésor. Déjà, pour pallier cet état de fait, la Côte d’Ivoire avait émis des bons du trésor pour espérer engranger une manne financière conséquente afin de faire face à certaines dépenses dont le paiement des salaires des fonctionnaires et agents de l’Etat. Effectivement pour régler cet épineux problème des salaires, la Côte d’Ivoire a toujours eu recours à ses ressources internes issues des régies financières que sont la Douane, les Impôts et le Trésor.
Sur 30 milliards de FCFA sollicités par la Côte d’Ivoire, ce sont 19 milliards de FCFA qui ont été récoltés. Un gap de 11 milliards de FCFA à combler alors que l’économie tourne au ralenti. Quand on sait que les recettes ces dernières semaines n’étaient pas fameuses et aujourd’hui avec la situation sociopolitique cela s’est détérioré davantage, l’on est en droit de s’inquiéter sur le sort des fonctionnaires. Même si le processus relatif à la préparation des salaires des fonctionnaires n’est pas enclenché. Mais aujourd’hui et selon des indiscrétions, tout porte à croire que des jours sombres attendent les fonctionnaires et agents de l’Etat. Eux qui ont perçu assez rapidement leurs salaires du mois précédent. Il importe de rappeler que pour régler l’épineux problème des salaires, la Côte d’Ivoire a toujours eu recours à ses ressources internes issues des régies financières que sont la Douane, les Impôts et le Trésor. Ces régies étant en panne sèche financière, les activités portuaires en chute libre, l’émission des bons du trésor n’attirant personne, le recouvrement des taxes se faisant difficilement avec des entreprises asphyxiées, le grenier de la Côte d’Ivoire est aujourd’hui en train de se vider. Surtout qu’il a été mis à rude contribution pour accompagner les partenaires au développement lors du financement du processus électoral. En tout cas, les fonctionnaires et agents de l’Etat sont sur la braise.
Jean Eric ADINGRA
Sur 30 milliards de FCFA sollicités par la Côte d’Ivoire, ce sont 19 milliards de FCFA qui ont été récoltés. Un gap de 11 milliards de FCFA à combler alors que l’économie tourne au ralenti. Quand on sait que les recettes ces dernières semaines n’étaient pas fameuses et aujourd’hui avec la situation sociopolitique cela s’est détérioré davantage, l’on est en droit de s’inquiéter sur le sort des fonctionnaires. Même si le processus relatif à la préparation des salaires des fonctionnaires n’est pas enclenché. Mais aujourd’hui et selon des indiscrétions, tout porte à croire que des jours sombres attendent les fonctionnaires et agents de l’Etat. Eux qui ont perçu assez rapidement leurs salaires du mois précédent. Il importe de rappeler que pour régler l’épineux problème des salaires, la Côte d’Ivoire a toujours eu recours à ses ressources internes issues des régies financières que sont la Douane, les Impôts et le Trésor. Ces régies étant en panne sèche financière, les activités portuaires en chute libre, l’émission des bons du trésor n’attirant personne, le recouvrement des taxes se faisant difficilement avec des entreprises asphyxiées, le grenier de la Côte d’Ivoire est aujourd’hui en train de se vider. Surtout qu’il a été mis à rude contribution pour accompagner les partenaires au développement lors du financement du processus électoral. En tout cas, les fonctionnaires et agents de l’Etat sont sur la braise.
Jean Eric ADINGRA