Ce mardi 7 décembre 2010, est une date mémorable pour la Côte d’Ivoire. Cela fera exactement 17 ans, jour pour jour, que Félix Houphouët Boigny, le père de la nation, le bâtisseur de la Côte d’Ivoire moderne, le premier président de notre pays, a tiré sa révérence. C’est en effet le 7 décembre 1993, que la voix enrouée par la tristesse et la grande émotion, que le Premier ministre d’alors, l’unique du « bélier de Yamoussoukro », annonçait à la nation éberluée et interdite, le rappel à Dieu de celui que le Général De Gaulle qualifiait de « génie politique de premier ordre ».
Au moment où tous les Ivoiriens rendent hommage au père de notre Indépendance, l’histoire retient que ses disciples, par l’entremise d’Alassane Ouattara, sont de retour à la tête du pays. En effet, au terme du second tour de l’élection présidentielle, le candidat des Houphouétistes, ADO, a laminé l’ancien opposant historique, Laurent Gbagbo, renvoyé à ses slogans et discours inopérants. Depuis, l’homme fait de la résistance inutile et refuse d’accepter le verdict des urnes.
Assurément, dix sept ans après sa disparition, Félix Houphouët Boigny, prend une grande revanche sur son ancien opposant.
Celui qui accusait injustement Boigny de tous les maux et pêchés, qui le traitait de « dictateur » et d’opposant à la démocratie, se surprend à être l’auteur des critiques qu’il portait au fondateur du PDCI RDA. Son camp refuse la démocratie, le verdict des urnes, met en mal les libertés individuelles et collectives, ouvre la prédation et la curée des deniers publics, verse quotidiennement le sang de ses compatriotes, ternit à longueur de journée l’image de la Côte d’Ivoire et se dresse contre la majorité de ses compatriotes.
L’homme qui s’érigeait en donneur de leçons de bonne conduite et en « messie », s’époumone à prendre la Côte d’Ivoire en otage, s’il ne se considère pas comme le propriétaire terrien de la nation. Par sa faute, la Côte d’Ivoire se trouve à la croisée des chemins et baigne dans une mauvaise gouvernance brandie comme un exploit par une refondation qui s’accroche à un pouvoir qu’il a perdu dans les urnes.
Bakary Nimaga
Au moment où tous les Ivoiriens rendent hommage au père de notre Indépendance, l’histoire retient que ses disciples, par l’entremise d’Alassane Ouattara, sont de retour à la tête du pays. En effet, au terme du second tour de l’élection présidentielle, le candidat des Houphouétistes, ADO, a laminé l’ancien opposant historique, Laurent Gbagbo, renvoyé à ses slogans et discours inopérants. Depuis, l’homme fait de la résistance inutile et refuse d’accepter le verdict des urnes.
Assurément, dix sept ans après sa disparition, Félix Houphouët Boigny, prend une grande revanche sur son ancien opposant.
Celui qui accusait injustement Boigny de tous les maux et pêchés, qui le traitait de « dictateur » et d’opposant à la démocratie, se surprend à être l’auteur des critiques qu’il portait au fondateur du PDCI RDA. Son camp refuse la démocratie, le verdict des urnes, met en mal les libertés individuelles et collectives, ouvre la prédation et la curée des deniers publics, verse quotidiennement le sang de ses compatriotes, ternit à longueur de journée l’image de la Côte d’Ivoire et se dresse contre la majorité de ses compatriotes.
L’homme qui s’érigeait en donneur de leçons de bonne conduite et en « messie », s’époumone à prendre la Côte d’Ivoire en otage, s’il ne se considère pas comme le propriétaire terrien de la nation. Par sa faute, la Côte d’Ivoire se trouve à la croisée des chemins et baigne dans une mauvaise gouvernance brandie comme un exploit par une refondation qui s’accroche à un pouvoir qu’il a perdu dans les urnes.
Bakary Nimaga