Décidément il se passe bien des choses curieuses au sein de la ‘’République hôtelière des putschistes’’ (Rhdp) sise au Golf Hôtel de Cocody. Celui qui s’est autoproclamé ‘’Président’’ de cette ‘’républiquette’’ est-il pris de remords après s’être déculotté devant des personnalités qui ne croyaient pas comme lui à son mauvais cirque. En effet, le gourou de la république Hôtelière a sans gène écrit au Président du Conseil constitutionnel afin que celui que ses sbires et lui ont voué aux gémonies avec leurs fameux amis français, valide sa pitrerie de prestation de serment faite dans son Qg. C’est à y perdre son latin tant la démarche de ‘’Gueu Batoua’’ est des plus cocasses. Comment Alassane peut-il être pris au sérieux par les Ivoiriens y compris les assoiffés de pouvoir agglutinés à lui tels des hérons pique-bœuf. Par quel alchimie Ouattara arrive-t-il à bafouer l’autorité du Conseil constitutionnel lorsque celui-ci proclame Gbagbo vainqueur de l’élection et venir par la suite lui adresser un courrier afin d’être proclamer Président de la République. Peut-être que ses administrés du Golf Hôtel peuvent apporter une réponse à cette incongruité. Il est évident que son huissier qui se serait pointé au Conseil constitutionnel est tout aussi sidéré que les Ivoiriens encore lucides. Mais dans la république hôtelière de Dramane Ouattara tout est permis même les actes les plus loufoques. Après des jours d’enfermement, tout doit être ‘’gnagami’’ dans la cour royale de Dramane qui s’est rendu compte que l’article 39 de la Constitution ivoirienne ne laisse aucune place à l’imposture sur la question de la prestation de serment. Celui-ci stipule que dans ‘’les quarante huit heures de la proclamation définitive des résultats, le Président de la République élu prête serment devant le Conseil constitutionnel réuni en audience solennelle’’. Rien à voir avec les interprétations alambiquées d’un certain Jeannot Ahoussou devenu une vrai guignol dans la ‘’République hôtelière des putschistes’’. Le seul point positif dans cette tragédie, c’est que Dramane a reconnu enfin l’autorité du Conseil constitutionnel qui pour son malheur, a découvert ses techniques de fraudeur récidiviste et proclamé le vrai gagnant de cette élection qui au surplus n’avait rien de juste et de transparent, du fait de son caractère vicié par un enrôlement massif de non nationaux. Maintenant si Dramane Ouattara ne comprend plus les réalités de la vie en Français, disons-lui ‘’Alassane Sabari ça, bori bana’’, I ka min wa’’. Peut-être reviendra-t-il à la raison ?
Valery Foungbé
Valery Foungbé
