Le deuxième tour de l’élection présidentielle a eu une fin amère pour les militants de Lmp de Danané.
Les partisans du Président Gbagbo ne savent plus à quel sein se vouer à Danané. Ils sont pourchassés, en ce moment, par les rebelles de Ouattara dans la ville de Danané comme des animaux. Témoignages : «Je suis Zépoulou Denis, fédéral Fpi de Danané, Ddc adjoint de Danané. On n’était parti pour l’élection présidentielle à Danané. Afin d’accomplir notre devoir civique. Malheureusement, on est tombé sur des gens sans foi ni loi. Parce qu’en lieu et place des fonctionnaires qu’on devait prendre pour des agents électoraux, ce sont des éléments des Forces nouvelles qui sont les présidents des bureaux de vote. Alors qu’on a eu des séances de travail pour relever des failles par le passé sur le scrutin. Pendant la campagne et le jour de l’élection, les Forces nouvelles terrorisaient les populations par les fusils en leur disant si Ouattara Alassane ne gagne pas, ils vont voir. Dans les villages, il y a des Ddc qui ont pris la fuite. A cause des séquestrations qu’ils subissent de la part des rebelles de Ouattara. A Dioulabougou, nos militants sont assis à 3 mètres des présidents des bureaux de vote. Ils n’ont aucun regard sur ce qui se passe. A la fin du vote, c’étaient des menaces par les fusils. Il fallait donc tout faire, en tant que responsable, pour faire évacuer tous mes différents responsables de bureaux de vote et des militants hors de Danané . On s’est débrouillé pour arriver à Duékoué. C’est de là que le Ddc Alphonse Mangly a pu payer tous les convois qui nous ont envoyé jusqu’ici. Au moment où je vous parle, certains de nos parents qui sont encore restés là-bas nous apprennent que les rebelles s’en prennent à tous les biens des militants. Ils brûlent tout sur leur passage. C’est le député Udpci Dan Oueleu Michel qui conduit cette attaque. Pour sa part, Mme Gobou Ange Clémence, vice-président de la Coordination Mahapleu témoigne «A Fianpleu, dans mon village, le représentant du Rdr a fait croire aux rebelles que nous avons attaqué l’équipe de campagne du Rdr. Le jour de l’élection, les rebelles sont venus menacer nos parents, retirer les fiches témoins et sont même allés s’installer dans les bureaux de vote. Nous nous sommes défendus comme nous pouvons. Après, on est allé remobiliser nos militants en leur disant de ne pas se laisser intimider. Après le vote, les rebelles nous ont menacé par leurs kalach. Ce jour-là j’ai quitté le village à 22 h avec mes enfants. Nous avons marché jusqu’à Zouan- Hounien. C’était difficile mais je priais Dieu. Afin qu’il nous protège. M Bouin Zoueu Jacques, Directeur de cabinet politique du colonel Major Mangly Alphonse ne dit pas le contraire : «En fait, au 2e tour, notre objectif, c’était de faire partir beaucoup de personnes pour nous aider à maitriser la gestion des bureaux de vote. Ainsi, nous étions à Danané avec près de 300 personnes le jour du vote pour enfin revenir le lendemain du vote. Après le départ de cette population, les rebelles ont commencé à détruire tous les biens des cadres de La majorité présidentielle. Notre Qg a été incendié. Tous ces actes de vandalisme sont dirigés par le député Welo Félix et Mabri Toikeusse. Cependant, nous prions Dieu pour ne pas que les rebelles n’attentent pas à la vie de nos parents. Parce qu’aujourd’hui, les rebelles se sont installés dans les villages où ils terrorisent les pauvres paysans. C’est pour cela que nous lançons un appel au Président de la République afin que quelque chose soit vite fait».
Renaud Djatchi
Les partisans du Président Gbagbo ne savent plus à quel sein se vouer à Danané. Ils sont pourchassés, en ce moment, par les rebelles de Ouattara dans la ville de Danané comme des animaux. Témoignages : «Je suis Zépoulou Denis, fédéral Fpi de Danané, Ddc adjoint de Danané. On n’était parti pour l’élection présidentielle à Danané. Afin d’accomplir notre devoir civique. Malheureusement, on est tombé sur des gens sans foi ni loi. Parce qu’en lieu et place des fonctionnaires qu’on devait prendre pour des agents électoraux, ce sont des éléments des Forces nouvelles qui sont les présidents des bureaux de vote. Alors qu’on a eu des séances de travail pour relever des failles par le passé sur le scrutin. Pendant la campagne et le jour de l’élection, les Forces nouvelles terrorisaient les populations par les fusils en leur disant si Ouattara Alassane ne gagne pas, ils vont voir. Dans les villages, il y a des Ddc qui ont pris la fuite. A cause des séquestrations qu’ils subissent de la part des rebelles de Ouattara. A Dioulabougou, nos militants sont assis à 3 mètres des présidents des bureaux de vote. Ils n’ont aucun regard sur ce qui se passe. A la fin du vote, c’étaient des menaces par les fusils. Il fallait donc tout faire, en tant que responsable, pour faire évacuer tous mes différents responsables de bureaux de vote et des militants hors de Danané . On s’est débrouillé pour arriver à Duékoué. C’est de là que le Ddc Alphonse Mangly a pu payer tous les convois qui nous ont envoyé jusqu’ici. Au moment où je vous parle, certains de nos parents qui sont encore restés là-bas nous apprennent que les rebelles s’en prennent à tous les biens des militants. Ils brûlent tout sur leur passage. C’est le député Udpci Dan Oueleu Michel qui conduit cette attaque. Pour sa part, Mme Gobou Ange Clémence, vice-président de la Coordination Mahapleu témoigne «A Fianpleu, dans mon village, le représentant du Rdr a fait croire aux rebelles que nous avons attaqué l’équipe de campagne du Rdr. Le jour de l’élection, les rebelles sont venus menacer nos parents, retirer les fiches témoins et sont même allés s’installer dans les bureaux de vote. Nous nous sommes défendus comme nous pouvons. Après, on est allé remobiliser nos militants en leur disant de ne pas se laisser intimider. Après le vote, les rebelles nous ont menacé par leurs kalach. Ce jour-là j’ai quitté le village à 22 h avec mes enfants. Nous avons marché jusqu’à Zouan- Hounien. C’était difficile mais je priais Dieu. Afin qu’il nous protège. M Bouin Zoueu Jacques, Directeur de cabinet politique du colonel Major Mangly Alphonse ne dit pas le contraire : «En fait, au 2e tour, notre objectif, c’était de faire partir beaucoup de personnes pour nous aider à maitriser la gestion des bureaux de vote. Ainsi, nous étions à Danané avec près de 300 personnes le jour du vote pour enfin revenir le lendemain du vote. Après le départ de cette population, les rebelles ont commencé à détruire tous les biens des cadres de La majorité présidentielle. Notre Qg a été incendié. Tous ces actes de vandalisme sont dirigés par le député Welo Félix et Mabri Toikeusse. Cependant, nous prions Dieu pour ne pas que les rebelles n’attentent pas à la vie de nos parents. Parce qu’aujourd’hui, les rebelles se sont installés dans les villages où ils terrorisent les pauvres paysans. C’est pour cela que nous lançons un appel au Président de la République afin que quelque chose soit vite fait».
Renaud Djatchi