Ce ne sera pas un abus de dire que la République Fédérale de Russie nourrit son industrie d’armement de conflits dans le monde et particulièrement en Afrique. Le conflit ivoirien qui a éclaté en Septembre 2002 n’a pas échappé aux trafiquants d’armes Russes. Ils se sont frottés les mains une fois le contact fut noué avec les émissaire de Laurent Gbagbo. Ce trafic d’armes fut possible grâce un mercenaire français, Robert Motoya, ancien gendarme et membre du groupe de Sécurité de l’Elysée(Gspr). C’est ce dernier qui aurait ficelé le contact du camp Gbagbo et du tristement célèbre trafiquant d’arme Viktor Bout, ancien officier de l’armée Russe arrêté récemment. Lors de son audition après le bombardement du camp français, le 4 novembre 2004 par l’aviation ivoirienne, le Général Poncet avait révélé que neuf Ukrainiens, quatre Biélorusses et deux Russes ont été arrêtés. Mais, le 11 novembre 2004, ces quinze mercenaires étaient relâchés et remis à l’Ambassadeur de Russie. Tout ce rappel pour démontrer à quel point la Russie soutient le président Gbagbo depuis le déclenchement de cette crise. C’est pourquoi, cette puissance mondiale a toujours bloqué les résolutions contre le pouvoir Gbagbo au Conseil de Sécurité. Pour protéger son client Gbagbo, la Russie vient encore de s’illustrer de la mauvaise manière en bloquant une nouvelle résolution du Conseil de Sécurité sur la situation qui prévaut actuellement en Côte d’Ivoire.
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