« L’histoire est un témoignage et elle repose sur la vérité. La vérité est belle, elle est même très belle, mais, lorsqu’elle n’est pas affublée de ce vieux tissu qu’est le mensonge. Cette citation est du père fondateur de la nation, le Président Félix Houphouët-Boigny. Nous sommes des Fonctionnaires de l’Etat de Côte d’Ivoire. Notre particularité, ce n’est pas seulement la représentation de l’Etat dans nos circonscriptions respectives. Mais c’est également notre obligation de réserve. Au regard de l’histoire récente de notre pays, nous nous devons de nous départir de cette obligation de réserve, qui a été trahie par la publication dans certains journaux des différents comptes rendus ou rapports effectués à la demande de notre hiérarchie. Notre objectif ce jour, n’est pas de provoquer ou d’encourager une polémique avec qui que ce soit. Nous voulons seulement réaffirmer aux yeux du monde et de nos compatriotes que les élections se sont bien déroulées dans nos circonscriptions comme l’attestent les différents rapports à la hiérarchie et publiés dans la presse. Notre intervention s’articulera autour de trois points. Le premier point, c’est l’état des lieux, le second point, la publication des rapports dans la presse et le troisième point, c’est le cri de cœur des autorités préfectorales des zones CNO. Je commencerai par le premier à savoir l’état des lieux. L’administration a été redéployée dans la zone CNO. Les acquis de ce redéploiement sont encore classés à divers niveaux :
Premièrement au plan économique, les banques ont été rouvertes, la circulation des biens et des personnes est devenue une réalité Deuxièmement, au plan administratif, le redéploiement effectif de l’administratif. Au plan social, le retour de la paix et de la cohésion sociale. Ce travail a permis sans nul doute, l’instauration d’un climat de paix social généralisé qui a favorisé l’organisation de l’élection présidentielle. Toutefois, nous nous sentons interpelés depuis la publication de nos rapports dans la presse. Il est bon de savoir, que l’usage dans notre profession, impose que nous rendions compte à notre hiérarchie, des conditions dans les quelles les élections se sont déroulées, l’environnement électoral qui en découle. Il est bon de rappeler également, que le corps préfectoral de façon spécifique, a été associé au déroulement du processus électoral. Ainsi, des séances de sensibilisation des populations ont été organisées. Des arbitrages ont été faits entre les hommes politiques en vue d’apaiser les esprits. La société civile a été associée à ces campagnes de sensibilisation. Notre métier exige de nous, impartialité, rigueur et esprit républicain.
Deuxième chapitre, la publication des rapports : C’est le lieu d’affirmer ici et maintenant, que les rapports publiés par la presse proviennent effectivement des préfets de région des savanes, de la vallée du Bandama et du Worodougou. Lesdits rapports relatent exactement le déroulement du scrutin du dimanche 28 novembre 2010. Mais il est bon de noter, que les autres préfets, en application des instructions de la hiérarchie ont produit des rapports similaires non publiés par la presse. Mais rendant compte également du bon déroulement du scrutin dans leurs circonscriptions respectives.
Troisième chapitre, le cri de cœur des autorités préfectorales : Si nous nous départissions ce jour, de notre obligation de réserve, c’est parce que notre pays se trouve dans une situation inédite, qui interpelle chacun d’entre nous. A notre qualité de représentant de l’Etat dans notre circonscription respective, il nous apparaît important de lancer un cri pour éviter de nombreuses pertes en vies humaines, la destruction des biens matériels, le blocage de l’économie qui commençait à repartir du bon pied, la destruction de la cohésion sociale à peine rétablie au prix de multiples sacrifices. C’est donc par souci de préserver tous ces acquis, que nous membres du corps préfectoral de la zone CNO, restés en poste, nous nous sommes retrouvés pour lancer ce cri de cœur.
Au total, sur six (6) régions couvertes par la zone CNO, cinq (5) préfets des régions, plusieurs préfets de département, des Secrétaires généraux de préfectures et des sous préfets, sont restés effectivement à leurs postes pour assurer la continuité de l’Etat et par souci de préserver les acquis. Au demeurant, ces autorités administratives réaffirment le bon déroulement du scrutin du 28 novembre dans leurs zones. Je vous remercie. »
MI
Premièrement au plan économique, les banques ont été rouvertes, la circulation des biens et des personnes est devenue une réalité Deuxièmement, au plan administratif, le redéploiement effectif de l’administratif. Au plan social, le retour de la paix et de la cohésion sociale. Ce travail a permis sans nul doute, l’instauration d’un climat de paix social généralisé qui a favorisé l’organisation de l’élection présidentielle. Toutefois, nous nous sentons interpelés depuis la publication de nos rapports dans la presse. Il est bon de savoir, que l’usage dans notre profession, impose que nous rendions compte à notre hiérarchie, des conditions dans les quelles les élections se sont déroulées, l’environnement électoral qui en découle. Il est bon de rappeler également, que le corps préfectoral de façon spécifique, a été associé au déroulement du processus électoral. Ainsi, des séances de sensibilisation des populations ont été organisées. Des arbitrages ont été faits entre les hommes politiques en vue d’apaiser les esprits. La société civile a été associée à ces campagnes de sensibilisation. Notre métier exige de nous, impartialité, rigueur et esprit républicain.
Deuxième chapitre, la publication des rapports : C’est le lieu d’affirmer ici et maintenant, que les rapports publiés par la presse proviennent effectivement des préfets de région des savanes, de la vallée du Bandama et du Worodougou. Lesdits rapports relatent exactement le déroulement du scrutin du dimanche 28 novembre 2010. Mais il est bon de noter, que les autres préfets, en application des instructions de la hiérarchie ont produit des rapports similaires non publiés par la presse. Mais rendant compte également du bon déroulement du scrutin dans leurs circonscriptions respectives.
Troisième chapitre, le cri de cœur des autorités préfectorales : Si nous nous départissions ce jour, de notre obligation de réserve, c’est parce que notre pays se trouve dans une situation inédite, qui interpelle chacun d’entre nous. A notre qualité de représentant de l’Etat dans notre circonscription respective, il nous apparaît important de lancer un cri pour éviter de nombreuses pertes en vies humaines, la destruction des biens matériels, le blocage de l’économie qui commençait à repartir du bon pied, la destruction de la cohésion sociale à peine rétablie au prix de multiples sacrifices. C’est donc par souci de préserver tous ces acquis, que nous membres du corps préfectoral de la zone CNO, restés en poste, nous nous sommes retrouvés pour lancer ce cri de cœur.
Au total, sur six (6) régions couvertes par la zone CNO, cinq (5) préfets des régions, plusieurs préfets de département, des Secrétaires généraux de préfectures et des sous préfets, sont restés effectivement à leurs postes pour assurer la continuité de l’Etat et par souci de préserver les acquis. Au demeurant, ces autorités administratives réaffirment le bon déroulement du scrutin du 28 novembre dans leurs zones. Je vous remercie. »
MI