Une cérémonie symbolique, commémorative des 17 ans du décès du père de la nation, Félix Houphouët-Boigny, a eu lieu mardi dans la chapelle privée des Boigny, en présence des membres de sa famille dont Nanan N’Dri Boigny, Aka Boni Léon, le premier ministre Charles Konan Banny et Jean Konan Banny. La famille a voulu cette cérémonie symbolique et familiale parce que, souligne un membre de la famille, Houphouët était un homme humble. Mme la ministre Jeanne Peuhmond, représentait le tout nouveau président élu selon la volonté du peuple ivoirien, le Dr Alassane Ouattara. Devant cette auguste assemblée composée de chrétiens catholiques, d’amis et proches parents, le curé de la paroisse Saint-Augustin, l’Abbé Djézou Hervé, a lancé un vibrant appel aux politiques : « renonçons à la violence verbale et physique. Arrêtons d’entretenir la haine, la diffamation, le mensonge et refusons toutes formes de xénophobie». Aussi, dira-t-il, « prions plutôt Dieu, pour que, de la même façon il a ressuscite Jésus-Christ, qu’au nom de son fils, il ressuscite Félix Houphouët-Boigny pour que la paix revienne dans le pays à travers l’apôtre de la paix, prôneur de la justice et la paix entre les Ivoiriens (Félix Houphouët-Boigny). » A tous ceux qu’ils veulent diriger la Côte d’Ivoire, le curé Hervé Djézou a été ferme : « Disons non à la destruction de ce que Houphouët a construit et tournons-nous vers Jésus, la solution». Avant d’ajouter « que ceux qui veulent nous diriger ne voient pas seulement pas leurs intérêts égoïstes, mais ceux de la Côte d’Ivoire, » a-t-il martelé hier.
Jacquelin Mintoh
Jacquelin Mintoh