Les prises en charge à l'origine étaient faites pour aider les étudiants dont les familles sont modestes, à aller poursuivre leurs études dans des établissements de renom aux coûts de scolarité élevés dans les pays étrangers ou même en Côte d'Ivoire. Les parents en faisaient la demande à l'Etat, ou aux établissements choisis qui en fonction des disponibilités, du sérieux et de la crédibilité de la demande, donnent leur accord. De nos jours, la prise en charge scolaire qui visait à aider les familles a fait place à un business qui ne dit pas son nom. Des arnaqueurs de renom ont pris le dessus, et ont tué la prise en charge. Tout le monde délivre des prises en charge, a qui il veut avec des taux de réduction troublant souvent l'entendement. Les établissements privés comme publics, les universités et même les collectivités locales et territoriales (Mairies et Conseils généraux) en font leurs choux gras. Des taux de réduction allant de 25%, 50% voire 100%. La prise en charge est devenue le canal publicitaire de nombre de nouveaux établissements, qui par tous les moyens, cherchent élèves et/ou étudiants. Certains individus les distribuent aux principaux grands carrefours d'Abidjan. Ce qui fait qu'aujourd'hui, la prise en charge autrefois prisée, a perdu de ses valeurs.
Le business autour des prises en charge
Le business autour de la prise en charge s'explique d'abord par la volonté des établissements de se faire connaitre. Et pour y arriver, tous les moyens sont bons. On propose souvent des prises en charge de 100%. Ce qui revient à dire qu'en principe, l'acquéreur ne doit rien payer comme frais de scolarité. Tout est à la charge de l'établissement mis à part les frais d'inscription. Dans ce cas précis, les frais d'inscription avoisinent le premier versement des frais de scolarité, échelonné le plus souvent en trois mensualités sur une année.
Au niveau des mairies, même s'il faut reconnaître le sérieux dans la distribution des prises en charge, elles ne sont remises qu'aux élèves préalablement choisis par les chefs d'établissement et souvent, c'est à ce niveau que se fait la magouille. Les parents sont souvent rançonnés. Mais là où se trouve le hic, c'est au niveau des recouvrements. Les mairies pour la plus part, sont confrontées aux difficultés financières dues au nom reversement du montant des taxes et prélèvements aux collectivités par l'Etat.
Quant à l'autre facteur, c'est au niveau des vendeurs de prises en charge. Ces individus mal intentionnés sillonnent les quartiers et vendent les prises en charge aux parents d'élève. Et bien souvent, les établissements mentionnés sur les documents et les numéros de téléphones n'existent pas. Ce sont des établissements fictifs et des numéros de téléphones qui ne passent jamais. Pour obtenir la validation de la prise en charge, le demandeur est contraint à payer, séance tenante, la somme de 10.000 f. A côté de cela, il y a les nombreux frais à payer. C'est-à-dire la tenue ou l'uniforme de l'établissement qui est à vendre uniquement à la scolarité. Les frais d'achat d'uniforme avoisinent 25.000 f ou plus.
Les institutions internationales ont pris du recul
Au niveau des institutions internationales, les attributions de prise en charge se font très rares parce que là aussi, les réseaux d'immigrés s'en sont accaparés. Une fois la prise en charge obtenue, malgré les verrouillages des pays hôtes, les demandeurs s'évaporent dans la nature et oublient leurs études. Ils préfèrent "se chercher" comme on le dit souvent. Ses institutions internationales qui avaient bien voulu aider les parents d'élèves ont pris du recule. Le secteur est gangréné par des personnes de mauvaise foi, qui noircissent la notoriété des institutions et le sérieux desdites institutions. Quant les conditions ne sont pas musclées, c'est un refus catégorique qui est servi aux demandeurs. Des institutions sérieuses du devenir de l'élite africaine, vont vers des entreprises souvent bancaires pour solliciter des financements pour des prises en charge.
Jean Prisca
Jeanprisca77@yahoo.fr
Le business autour des prises en charge
Le business autour de la prise en charge s'explique d'abord par la volonté des établissements de se faire connaitre. Et pour y arriver, tous les moyens sont bons. On propose souvent des prises en charge de 100%. Ce qui revient à dire qu'en principe, l'acquéreur ne doit rien payer comme frais de scolarité. Tout est à la charge de l'établissement mis à part les frais d'inscription. Dans ce cas précis, les frais d'inscription avoisinent le premier versement des frais de scolarité, échelonné le plus souvent en trois mensualités sur une année.
Au niveau des mairies, même s'il faut reconnaître le sérieux dans la distribution des prises en charge, elles ne sont remises qu'aux élèves préalablement choisis par les chefs d'établissement et souvent, c'est à ce niveau que se fait la magouille. Les parents sont souvent rançonnés. Mais là où se trouve le hic, c'est au niveau des recouvrements. Les mairies pour la plus part, sont confrontées aux difficultés financières dues au nom reversement du montant des taxes et prélèvements aux collectivités par l'Etat.
Quant à l'autre facteur, c'est au niveau des vendeurs de prises en charge. Ces individus mal intentionnés sillonnent les quartiers et vendent les prises en charge aux parents d'élève. Et bien souvent, les établissements mentionnés sur les documents et les numéros de téléphones n'existent pas. Ce sont des établissements fictifs et des numéros de téléphones qui ne passent jamais. Pour obtenir la validation de la prise en charge, le demandeur est contraint à payer, séance tenante, la somme de 10.000 f. A côté de cela, il y a les nombreux frais à payer. C'est-à-dire la tenue ou l'uniforme de l'établissement qui est à vendre uniquement à la scolarité. Les frais d'achat d'uniforme avoisinent 25.000 f ou plus.
Les institutions internationales ont pris du recul
Au niveau des institutions internationales, les attributions de prise en charge se font très rares parce que là aussi, les réseaux d'immigrés s'en sont accaparés. Une fois la prise en charge obtenue, malgré les verrouillages des pays hôtes, les demandeurs s'évaporent dans la nature et oublient leurs études. Ils préfèrent "se chercher" comme on le dit souvent. Ses institutions internationales qui avaient bien voulu aider les parents d'élèves ont pris du recule. Le secteur est gangréné par des personnes de mauvaise foi, qui noircissent la notoriété des institutions et le sérieux desdites institutions. Quant les conditions ne sont pas musclées, c'est un refus catégorique qui est servi aux demandeurs. Des institutions sérieuses du devenir de l'élite africaine, vont vers des entreprises souvent bancaires pour solliciter des financements pour des prises en charge.
Jean Prisca
Jeanprisca77@yahoo.fr