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Politique Publié le samedi 11 décembre 2010 | Le Patriote

Motus - Petitesse

L’autre midi, je regardais avec amusement, à la télévision nationale, un prétendu juriste, qui expliquait la justesse de la décision du Conseil Constitutionnel d’invalider le scrutin du Nord et de déclarer la victoire de Laurent Gbagbo. Sans être un homme de droit, j’ai compris que l’invité de « LMP TV » était vraiment à la peine, tant il n’est pas aisé de défendre le mensonge. Ce courtisan de Laurent Gbagbo n’a trouvé mieux à dire que d’affirmer que les jugements du Conseil Constitutionnel étaient absolus et au dessus même des résolutions de l’ONU. Avant-hier, un autre bonhomme, avocat celui- là, en l’occurrence Séri Koussougro, est venu soutenir le même raisonnement. Cet autre, qui traîne un lourd passif, pour sa responsabilité dans les contorsions de notre vie politique, pour avoir tenté de falsifier l’extrait de naissance du président Alassane Ouattara et pour avoir trahi le PDCI dès son élection à la mairie de Daloa, n’a pas varié dans la démarche propre à une refondation aux abois. Comment penser un seul instant que le Conseil Constitutionnel puisse être au dessus des lois et résolutions des Nations Unies ? Comment se convaincre que la décision de Yao Paul N’dré soit plus absolue que le suffrage du peuple, unique détenteur du pouvoir, qui a porté son choix sur le Président Alassane Ouattara ? Il ne faut pas en rire. Depuis la décennie de pouvoir Gbagbo, les Ivoiriens ont vu des vertes et des pas mûres avec les juristes de notre pays. Pour des prébendes et expédients, ces hommes de lois, si on peut encore les appeler ainsi, sont capables de toutes les contorsions juridiques pour faire plaisir au prince Gbagbo. Toute honte bue, ils peuvent fièrement tenir des discours dépouillés de tout bon sens. En les écoutant, on comprend bien pourquoi le président Ouattara veut faire de l’appareil judiciaire, un pouvoir à part entière et totalement indépendant du pouvoir exécutif. En effet, tant que le Chef de l’Etat sera le chef de la magistrature, il sera difficile pour nos juristes de faire preuve d’élégance, d’intelligence langagière et de liberté. Et surtout d’avoir la confiance des justiciables
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