Ils n’aiment pas la vérité ! En dix ans de règne, Laurent Gbagbo n’a pas fait que piller les ressources du pays et souillé la réputation de la terre d’Eburnie. Il a travaillé aussi, sournoisement, à étouffer la manifestation de la vérité. Bien plus, il a fait de la Côte d’Ivoire, comme le chante si bien avec un brin d’ironie le zouglouman Lago Paulin, un « pays où il n’y a jamais d’enquête ». Du moins, quand il y en a, on ne voit jamais les conclusions. Et les exemples sont légion : les détournements de la filière café-cacao dont les barons croupissent, sans jugement, depuis deux ans et demi à la Maca (Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan), le scandale des déchets toxiques dont les vrais coupables se paradent en toute impunité et avec arrogance dans les rues d’Abidjan, narguant au passage les victimes et leurs familles, le charnier de Yopougon en octobre 2000, la répression sanglante d’une marche de l’opposition qui a fait au moins 200 morts en mars 2004, l’attentat contre l’avion qui transportait le Premier ministre Guillaume Soro le 29 juin 2007 sur le tarmac de l’aéroport de Bouaké, les emplois fictifs à la présidence de la république, la disparition du journaliste franco-canadien Guy André Kieffer, l’affaire des fausses coupures de dollars et d’euros découvertes dans une villa d’Abidjan et dans laquelle un proche parmi les proches de Gbagbo, M. Ottro Zirignon, actuel PCA de la SIR(Société Ivoirienne de Raffinage), est fortement impliquée…Bref, la liste des scandales , qui éclaboussent le pouvoir Gbagbo, n’est pas exhaustive. Et on pourrait passer d’interminables heures à les lister et ressasser…
Ce qui est édifiant avec ce régime, c’est que la lumière n’a été faite sur aucun de ces scandales. On a simulé des enquêtes et parfois des procès, pour donner l’illusion au peuple qu’on faisait établir la justice. Mais dans le fond, aucune vérité n’a éclaté. C’était purement de la poudre aux yeux. Pis, une ruse bien ficelée, pour masquer la vérité. C’est à croire que sous Gbagbo, la vérité a été toujours un tabou. Et le spectacle affligeant qu’il offre aujourd’hui à la Côte d’Ivoire et au monde entier en s’accrochant au pouvoir, n’est que la parfaite illustration de cette volonté affichée du chef des refondateurs de cacher ce qui est vrai.
En refusant de soumettre au verdict des urnes, Laurent Gbagbo dénie avec déshonneur la vérité, quoiqu’elle soit implacable. Près des deux tiers des Ivoiriens, exactement 54,1% d’entre eux, ne veulent plus de lui à la tête de ce pays, qu’il a transformé en un état quelconque et voyou.
L’autre vérité que Gbagbo refuse, lui « le fils du pays », le peuple en a assez des discours propagandistes, foncièrement creux dont le seul mérite est d’haranguer ceux qui refusent d’admettre que la Côte d’Ivoire a reculé de plus de vingt ans.
Comme l’enseigne l’adage, on ne peut cacher le soleil avec une seule main, la vérité, qu’on a camouflée pendant plus d’une décennie, a fini par éclater au grand jour. Alassane Ouattara est bel et bien, pour paraphraser l’animateur bout en train Tassouma, le « rédempteur » de la Côte d’Ivoire. Le sauveur d’un pays à la dérive, gangrené par la corruption, la gabegie et la misère. Pour la majorité des Ivoiriens, seul lui peut abréger leur souffrance. En témoigne son écrasante victoire lors du second tour de la présidentielle, le 28 novembre dernier.
Une vérité qui fait certes, on l’imagine, très mal à Laurent Gbagbo et ses affidés, mais qu’ils doivent et surtout vont finir par accepter. Et avec le président Ouattara, elle ne sera plus un tabou.
Y.Sangaré
Ce qui est édifiant avec ce régime, c’est que la lumière n’a été faite sur aucun de ces scandales. On a simulé des enquêtes et parfois des procès, pour donner l’illusion au peuple qu’on faisait établir la justice. Mais dans le fond, aucune vérité n’a éclaté. C’était purement de la poudre aux yeux. Pis, une ruse bien ficelée, pour masquer la vérité. C’est à croire que sous Gbagbo, la vérité a été toujours un tabou. Et le spectacle affligeant qu’il offre aujourd’hui à la Côte d’Ivoire et au monde entier en s’accrochant au pouvoir, n’est que la parfaite illustration de cette volonté affichée du chef des refondateurs de cacher ce qui est vrai.
En refusant de soumettre au verdict des urnes, Laurent Gbagbo dénie avec déshonneur la vérité, quoiqu’elle soit implacable. Près des deux tiers des Ivoiriens, exactement 54,1% d’entre eux, ne veulent plus de lui à la tête de ce pays, qu’il a transformé en un état quelconque et voyou.
L’autre vérité que Gbagbo refuse, lui « le fils du pays », le peuple en a assez des discours propagandistes, foncièrement creux dont le seul mérite est d’haranguer ceux qui refusent d’admettre que la Côte d’Ivoire a reculé de plus de vingt ans.
Comme l’enseigne l’adage, on ne peut cacher le soleil avec une seule main, la vérité, qu’on a camouflée pendant plus d’une décennie, a fini par éclater au grand jour. Alassane Ouattara est bel et bien, pour paraphraser l’animateur bout en train Tassouma, le « rédempteur » de la Côte d’Ivoire. Le sauveur d’un pays à la dérive, gangrené par la corruption, la gabegie et la misère. Pour la majorité des Ivoiriens, seul lui peut abréger leur souffrance. En témoigne son écrasante victoire lors du second tour de la présidentielle, le 28 novembre dernier.
Une vérité qui fait certes, on l’imagine, très mal à Laurent Gbagbo et ses affidés, mais qu’ils doivent et surtout vont finir par accepter. Et avec le président Ouattara, elle ne sera plus un tabou.
Y.Sangaré
