Depuis le deuxième tour de l’élection présidentielle, tous les fonctionnaires n’ont pu regagner leurs différents postes. Toutefois, les services sociaux de base, notamment l’éducation et la santé fonctionnent tant bien que mal.
Du lycée Moderne au Collège Moderne d’Odienné, en passant par les écoles primaires, les élèves évoquent l’absence de leurs enseignants. Selon le directeur régional de l’éducation nationale, M. Barro Mamadou, l’absence des enseignants est due au scrutin présidentiel. « Une bonne partie de notre effectif d’enseignants s’est enrôlée dans les villes du sud. C’est la seule explication», soutient le directeur régional de l’éducation nationale (Dren) qui dit s’impliquer personnellement afin que l’école continue de fonctionner contre vents et marée. « Face à la situation, je me suis rendu dans tous les établissements pour rassurer ceux qui sont encore là, de tout faire pour continuer à dispenser les cours », ajoute-t-il. Pour le chef de l’éducation nationale, cette absence dont le nombre n’est pas encore défini, ne doit pas freiner pour autant l’école dans la région. A en croire les responsables de l’éducation nationale dans le Denguélé, aucune raison ne doit conduire à compromettre ce secteur-clé du pays. C’est ce souci qui a d’ailleurs conduit à l’organisation d’une réunion du groupe sectoriel, mercredi, à la salle de réunion de la direction de l’éducation nationale d’Odienné. Cette réunion a rassemblé les partenaires de l’école, notamment le Programme alimentaire mondial(Pam), les Ong Save the Children et l’Institue rescue commitee(Irc). Elle avait pour but de réfléchir sur les dispositions éventuelles à arrêter si la situation perdure. A l’issue de cette réunion, selon le premier responsable de l’éducation nationale dans la région, chacun des partenaires est appelé à se pencher sur la question. Une autre réunion est envisagée, la semaine prochaine, pour prendre des décisions. Pour M. Barro, aucun effort n’est ménagé pour garantir aux élèves du Denguélé leur droit à l’éducation quoi qu’il advienne. En attendant, les professeurs présents se battent tant bien que mal pour continuer les cours. Le domaine de la santé, dans la région, est comparable à celui de l’éducation nationale. Une partie non négligeable du personnel se trouve dans la même situation que les enseignants. Le motif étant le même : ils se sont déplacé au sud du pays à la faveur du second tour dela présidentielle. Au Chr d’Odienné, leur nombre est estimé à sept. Et à en croire M. Soro Siélé, directeur de cet établissement, cette situation est lourde de conséquences sur la qualité du service. « Ceux qui sont là sont submergés. Ils sont souvent épuisés et cela a directement des conséquences sur la qualité du service. Le service le plus affecté n’est autre que la pédiatrie. Aujourd’hui, c’est un seul agent de santé qui doit se débrouiller pour recevoir, consulter et hospitaliser des malades ». Selon les mêmes sources proches du district sanitaire, les centres de santé de toute la région ont au moins un agent qui n’a pu rejoindre son poste suite au blocage post-électoral. Toutefois, il convient de noter qu’en dehors de ceux qui sont partis voter, aucun agent de santé n’a évoqué l’intention de quitter la région pour des raisons de sécurité. « Le préfet est là, alors nous serons là aussi. Nous allons toujours faire notre travail car nous ne nous sentons pas en danger », soutient une sage-femme qui travaille au Chr d’Odienné.
Tenin Bè Ousmane à Odienné.
Du lycée Moderne au Collège Moderne d’Odienné, en passant par les écoles primaires, les élèves évoquent l’absence de leurs enseignants. Selon le directeur régional de l’éducation nationale, M. Barro Mamadou, l’absence des enseignants est due au scrutin présidentiel. « Une bonne partie de notre effectif d’enseignants s’est enrôlée dans les villes du sud. C’est la seule explication», soutient le directeur régional de l’éducation nationale (Dren) qui dit s’impliquer personnellement afin que l’école continue de fonctionner contre vents et marée. « Face à la situation, je me suis rendu dans tous les établissements pour rassurer ceux qui sont encore là, de tout faire pour continuer à dispenser les cours », ajoute-t-il. Pour le chef de l’éducation nationale, cette absence dont le nombre n’est pas encore défini, ne doit pas freiner pour autant l’école dans la région. A en croire les responsables de l’éducation nationale dans le Denguélé, aucune raison ne doit conduire à compromettre ce secteur-clé du pays. C’est ce souci qui a d’ailleurs conduit à l’organisation d’une réunion du groupe sectoriel, mercredi, à la salle de réunion de la direction de l’éducation nationale d’Odienné. Cette réunion a rassemblé les partenaires de l’école, notamment le Programme alimentaire mondial(Pam), les Ong Save the Children et l’Institue rescue commitee(Irc). Elle avait pour but de réfléchir sur les dispositions éventuelles à arrêter si la situation perdure. A l’issue de cette réunion, selon le premier responsable de l’éducation nationale dans la région, chacun des partenaires est appelé à se pencher sur la question. Une autre réunion est envisagée, la semaine prochaine, pour prendre des décisions. Pour M. Barro, aucun effort n’est ménagé pour garantir aux élèves du Denguélé leur droit à l’éducation quoi qu’il advienne. En attendant, les professeurs présents se battent tant bien que mal pour continuer les cours. Le domaine de la santé, dans la région, est comparable à celui de l’éducation nationale. Une partie non négligeable du personnel se trouve dans la même situation que les enseignants. Le motif étant le même : ils se sont déplacé au sud du pays à la faveur du second tour dela présidentielle. Au Chr d’Odienné, leur nombre est estimé à sept. Et à en croire M. Soro Siélé, directeur de cet établissement, cette situation est lourde de conséquences sur la qualité du service. « Ceux qui sont là sont submergés. Ils sont souvent épuisés et cela a directement des conséquences sur la qualité du service. Le service le plus affecté n’est autre que la pédiatrie. Aujourd’hui, c’est un seul agent de santé qui doit se débrouiller pour recevoir, consulter et hospitaliser des malades ». Selon les mêmes sources proches du district sanitaire, les centres de santé de toute la région ont au moins un agent qui n’a pu rejoindre son poste suite au blocage post-électoral. Toutefois, il convient de noter qu’en dehors de ceux qui sont partis voter, aucun agent de santé n’a évoqué l’intention de quitter la région pour des raisons de sécurité. « Le préfet est là, alors nous serons là aussi. Nous allons toujours faire notre travail car nous ne nous sentons pas en danger », soutient une sage-femme qui travaille au Chr d’Odienné.
Tenin Bè Ousmane à Odienné.