Le périmètre était hermétiquement bouclé par les forces de l`ordre loyales au président Laurent Gbagbo, jeudi matin à Abidjan, autour du siège de la télévision d`Etat ivoirienne sur lequel des partisans de son rival Alassane Ouattara s`apprêtaient à marcher, ont constaté des journalistes de l`AFP.
Dans le quartier populaire d`Abobo (nord), fief de M. Ouattara, qui comme
le chef de l`Etat sortant Laurent Gbagbo revendique la présidence depuis
l`élection du mois dernier, des dizaines de jeunes commençaient vers 08H00
(locales et GMT) à se regrouper, face à un important déploiement des Forces de
défense et de sécurité (FDS) fidèles à M. Gbagbo.
Dans le quartier chic de Cocody (nord), les voies menant à la
radio-télévision RTI étaient fermées par plusieurs dizaines de militaires,
policiers et gendarmes.
Aux deux extrémités de la grande artère longeant la RTI, étaient
positionnés des véhicules blindés, canon pointé vers l`extérieur du périmètre
et des membres des FDS, kalachnikov à la main.
Hors de la zone bouclée l`activité était normale: les taxis circulaient,
les petits marchands commençaient à s`installer et quelques habitants
faisaient leur jogging matinal.
Dans d`autres quartiers populaires comme Treichville, Koumassi et Adjamé,
la vie suivait également son cours habituel, et la présence des FDS paraissait
semblable à celle des derniers jours.
La marche suscitait une grande inquiétude à l`intérieur et à l`étranger. La
France a appelé "à la retenue de part et d`autre", alors que la Côte d`Ivoire
est en proie à une grave crise depuis la présidentielle du 28 novembre.
"Je crois à l`acceptation par Gbagbo des résultats de l`élection où les
Ivoiriens ont très clairement désigné Ouattara comme leur président, nous
appelons également à la retenue de part et d`autre", a déclaré la ministre
française des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, à la chaîne de
télévision française LCI.
"Je crois effectivement qu`il faut éviter toute violence. La Côte d`Ivoire
n`a pas besoin de ça", a-t-elle ajouté.
M. Ouattara a été désigné vainqueur par la commission électorale et reconnu
président par la communauté internationale. Mais le Conseil constitutionnel
ivoirien, acquis au sortant, a invalidé ces résultats et proclamé la victoire
de M. Gbagbo. Les deux hommes ont chacun formé leur gouvernement.
Dans le quartier populaire d`Abobo (nord), fief de M. Ouattara, qui comme
le chef de l`Etat sortant Laurent Gbagbo revendique la présidence depuis
l`élection du mois dernier, des dizaines de jeunes commençaient vers 08H00
(locales et GMT) à se regrouper, face à un important déploiement des Forces de
défense et de sécurité (FDS) fidèles à M. Gbagbo.
Dans le quartier chic de Cocody (nord), les voies menant à la
radio-télévision RTI étaient fermées par plusieurs dizaines de militaires,
policiers et gendarmes.
Aux deux extrémités de la grande artère longeant la RTI, étaient
positionnés des véhicules blindés, canon pointé vers l`extérieur du périmètre
et des membres des FDS, kalachnikov à la main.
Hors de la zone bouclée l`activité était normale: les taxis circulaient,
les petits marchands commençaient à s`installer et quelques habitants
faisaient leur jogging matinal.
Dans d`autres quartiers populaires comme Treichville, Koumassi et Adjamé,
la vie suivait également son cours habituel, et la présence des FDS paraissait
semblable à celle des derniers jours.
La marche suscitait une grande inquiétude à l`intérieur et à l`étranger. La
France a appelé "à la retenue de part et d`autre", alors que la Côte d`Ivoire
est en proie à une grave crise depuis la présidentielle du 28 novembre.
"Je crois à l`acceptation par Gbagbo des résultats de l`élection où les
Ivoiriens ont très clairement désigné Ouattara comme leur président, nous
appelons également à la retenue de part et d`autre", a déclaré la ministre
française des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, à la chaîne de
télévision française LCI.
"Je crois effectivement qu`il faut éviter toute violence. La Côte d`Ivoire
n`a pas besoin de ça", a-t-elle ajouté.
M. Ouattara a été désigné vainqueur par la commission électorale et reconnu
président par la communauté internationale. Mais le Conseil constitutionnel
ivoirien, acquis au sortant, a invalidé ces résultats et proclamé la victoire
de M. Gbagbo. Les deux hommes ont chacun formé leur gouvernement.