Les violences de jeudi à Abidjan ont fait au moins vingt morts, dix manifestants et dix membres des forces de l`ordre, selon un communiqué du gouvernement de Laurent Gbagbo, l`un des deux présidents proclamés de Côte d`Ivoire.
"Malheureusement, au total, vingt personnes ont été tuées à Abidjan, dix
manifestants et dix agents des forces de l`ordre, dont trois calcinés dans
leur immeuble", indique ce communiqué lu à la télévision d`Etat RTI par la
ministre de l`Education nationale du gouvernement Gbagbo, Jacqueline
Lohouès-Oble.
Elle a précisé qu`il y a également eu "des blessés", sans en préciser le
nombre, et que ces chiffres avaient été donnés par les services de sécurité au
moment d`une réunion du Conseil des ministres pro-Gbagbo à la mi-journée.
"Le président de la République a déploré ce triste bilan et a demandé que
des rapports soient faits sur les circonstances de ces décès", indique le
texte, ajoutant qu`il`"est cependant à noter que certains manifestants étaient
armés".
Les forces de défense et de sécurité (FDS), loyales à M. Gbagbo, "ont quant
à elles utilisé les moyens conventionnels de maintien de l`ordre", selon ce
texte, qui précise que M. Gbagbo "a adressé ses condoléances aux familles" et
"lancé un appel à l`apaisement".
Les partisans d`Alassane Ouattara, reconnu président légitime par presque
toute la communauté internationale, ont échoué à prendre la RTI, pilier du
régime de Laurent Gbagbo, comme ils le souhaitaient, les forces loyales à M.
Gbagbo les en ayant empêchés en tirant à balles réelles sur eux, selon
plusieurs témoignages.
Le bilan varie de 11 à 30 morts selon les sources, et d`au moins 80 blessés.
"Malheureusement, au total, vingt personnes ont été tuées à Abidjan, dix
manifestants et dix agents des forces de l`ordre, dont trois calcinés dans
leur immeuble", indique ce communiqué lu à la télévision d`Etat RTI par la
ministre de l`Education nationale du gouvernement Gbagbo, Jacqueline
Lohouès-Oble.
Elle a précisé qu`il y a également eu "des blessés", sans en préciser le
nombre, et que ces chiffres avaient été donnés par les services de sécurité au
moment d`une réunion du Conseil des ministres pro-Gbagbo à la mi-journée.
"Le président de la République a déploré ce triste bilan et a demandé que
des rapports soient faits sur les circonstances de ces décès", indique le
texte, ajoutant qu`il`"est cependant à noter que certains manifestants étaient
armés".
Les forces de défense et de sécurité (FDS), loyales à M. Gbagbo, "ont quant
à elles utilisé les moyens conventionnels de maintien de l`ordre", selon ce
texte, qui précise que M. Gbagbo "a adressé ses condoléances aux familles" et
"lancé un appel à l`apaisement".
Les partisans d`Alassane Ouattara, reconnu président légitime par presque
toute la communauté internationale, ont échoué à prendre la RTI, pilier du
régime de Laurent Gbagbo, comme ils le souhaitaient, les forces loyales à M.
Gbagbo les en ayant empêchés en tirant à balles réelles sur eux, selon
plusieurs témoignages.
Le bilan varie de 11 à 30 morts selon les sources, et d`au moins 80 blessés.
