BRUXELLES, 17 déc 2010 (AFP) - La chef de la diplomatie européenne
Catherine Ashton a mis en cause vendredi la "responsabilité" dans la crise en
Côte d'Ivoire de ceux qui s'opposent à un transfert pacifique du pouvoir à
Alassane Ouattara, alors que des violences ont éclaté dans le pays.
Mme Ashton "rappelle que la responsabilité finale de la crise politique
réside chez ceux qui empêchent un transfert rapide et pacifique du pouvoir au
président élu Alassane Ouattara", indique un communiqué diffusé par ses
services.
Elle appelle les parties "à rester calmes et à garder leur contrôle de
soi", exprimant son "inquiétude" après la montée des violences et déplorant
les victimes des récentes manifestations.
Mme Ashton rappelle en particulier "la préparation en cours d'une première
liste de personnes qui feront l'objet de sanctions de la part de l'Union
européenne", décidée lundi dernier par les ministres européens des Affaires
étrangères.
Selon des sources diplomatiques à Bruxelles, l'Union européenne prépare une
liste de 18 ou 19 noms, essentiellement des proches du dirigeant ivoirien
Laurent Gbagbo, qui seront l'objet de sanctions comme un gel d'avoirs et des
restrictions de visas.
Le placement ou non du dirigeant ivoirien lui-même sur la liste fait encore
débat jeudi, selon des diplomates.
La liste devrait être décidée lundi prochain par les représentants
permanents des 27 gouvernements européens, selon ces diplomates.
Les violences à Abidjan pour le contrôle de la télévision d'Etat ivoirienne
ont fait jeudi de neuf à une trentaine de morts, selon les bilans, et au moins
80 blessés.
Catherine Ashton a mis en cause vendredi la "responsabilité" dans la crise en
Côte d'Ivoire de ceux qui s'opposent à un transfert pacifique du pouvoir à
Alassane Ouattara, alors que des violences ont éclaté dans le pays.
Mme Ashton "rappelle que la responsabilité finale de la crise politique
réside chez ceux qui empêchent un transfert rapide et pacifique du pouvoir au
président élu Alassane Ouattara", indique un communiqué diffusé par ses
services.
Elle appelle les parties "à rester calmes et à garder leur contrôle de
soi", exprimant son "inquiétude" après la montée des violences et déplorant
les victimes des récentes manifestations.
Mme Ashton rappelle en particulier "la préparation en cours d'une première
liste de personnes qui feront l'objet de sanctions de la part de l'Union
européenne", décidée lundi dernier par les ministres européens des Affaires
étrangères.
Selon des sources diplomatiques à Bruxelles, l'Union européenne prépare une
liste de 18 ou 19 noms, essentiellement des proches du dirigeant ivoirien
Laurent Gbagbo, qui seront l'objet de sanctions comme un gel d'avoirs et des
restrictions de visas.
Le placement ou non du dirigeant ivoirien lui-même sur la liste fait encore
débat jeudi, selon des diplomates.
La liste devrait être décidée lundi prochain par les représentants
permanents des 27 gouvernements européens, selon ces diplomates.
Les violences à Abidjan pour le contrôle de la télévision d'Etat ivoirienne
ont fait jeudi de neuf à une trentaine de morts, selon les bilans, et au moins
80 blessés.