Dates-clés de la crise politique née après la
présidentielle du 28 novembre en Côte d`Ivoire et qui a dégénéré en violences
jeudi.
--NOVEMBRE 2010--
- 28: Le second tour de la présidentielle entre Laurent Gbagbo, président
sortant, et son rival Alassane Ouattara, se déroule dans un climat de tension:
trois morts. Les deux camps s`accusent d`avoir empêché les électeurs de leur
rival de voter dans certaines régions.
- 30: Le camp de M. Ouattara accuse M. Gbagbo de vouloir "confisquer le
pouvoir" en "empêchant" l`annonce des résultats.
--DECEMBRE--
- 2: Huit morts lors d`une attaque d`un bureau du parti de M. Ouattara à
Abidjan.
- La Commission électorale indépendante (CEI) annonce la victoire de M.
Ouattara (54,1%), mais ces résultats provisoires sont rejetés par le Conseil
constitutionnel, acquis à M. Gbagbo.
- 3: M. Gbagbo est proclamé vainqueur (51,45%) par le Conseil
constitutionnel, invalidant les résultats de la CEI.
- M. Ouattara se présente comme "président élu".
- L`ONU, l`UE, les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne
reconnaissent la victoire de M. Ouattara.
- 4: M. Gbagbo est investi chef de l`Etat et dénonce des "ingérences"
étrangères.
- M. Ouattara prête serment par écrit "en qualité de président". Il
reconduit Guillaume Soro comme Premier ministre.
- 5: M. Ouattara forme son gouvernement. M. Gbagbo nomme son propre Premier
ministre, Aké N`Gbo.
- 6: Au moins 20 morts depuis le 2e tour (Amnesty International).
- 7: M. Gbagbo forme son gouvernement, plaçant des fidèles à des postes
stratégiques.
- La Cédéao suspend la Côte d`Ivoire.
- 8: L`ONU soutient M. Ouattara comme président élu, à l`issue d`âpres
discussions en raison de réticences de la Russie.
- 9: L`UA suspend la Côte d`Ivoire.
- Le gouvernement Soro appelle l`armée et la fonction publique à le
rejoindre.
- 11: Le gouvernement Gbagbo accuse des diplomates "occidentaux" de
chercher à "déstabiliser" le régime.
- 12: L`armée somme l`Onuci et la force française Licorne de ne pas "faire
la guerre aux Ivoiriens".
- 13: Des forces de sécurité fidèles à M. Gbagbo bloquent plusieurs heures
l`accès à l`hôtel qui sert de QG à Ouattara.
- Couvre-feu prolongé d`une semaine mais allégé.
- 14: Le gouvernement Gbagbo accuse Paris et Washington d`avoir tout tenté
pour "éjecter" M. Gbagbo.
- 15: Paris n`a "aucune intention d`intervenir militairement".
- 16: Les partisans de M. Ouattara tentent de marcher sur la
radio-télévision d`Etat RTI, mais en sont empêchés par les forces pro-Gbagbo
qui ouvrent le feu. Les violences à Abidjan font de onze à trente morts, selon
les sources, et au moins 80 blessés.
- Le Conseil de sécurité met en garde les auteurs d`attaques contre des
civils, soulignant qu`ils seront "traduits en justice".
- M. Gbagbo dispose d`un "temps limité" pour céder le pouvoir (haut
responsable américain).
- 17: Abidjan est quadrillée par les forces de l`ordre fidèles à M. Gbagbo.
- Arrivée du président de la Commission de l`Union africaine Jean Ping.
- L`Union européenne appelle l`armée ivoirienne à se placer sous l`autorité
de M. Ouattara. Le président français Nicolas Sarkozy appelle M. Gbagbo à
partir "avant la fin de la semaine", sans quoi il figurera sur la liste des
personnes visées par des sanctions de l`UE
présidentielle du 28 novembre en Côte d`Ivoire et qui a dégénéré en violences
jeudi.
--NOVEMBRE 2010--
- 28: Le second tour de la présidentielle entre Laurent Gbagbo, président
sortant, et son rival Alassane Ouattara, se déroule dans un climat de tension:
trois morts. Les deux camps s`accusent d`avoir empêché les électeurs de leur
rival de voter dans certaines régions.
- 30: Le camp de M. Ouattara accuse M. Gbagbo de vouloir "confisquer le
pouvoir" en "empêchant" l`annonce des résultats.
--DECEMBRE--
- 2: Huit morts lors d`une attaque d`un bureau du parti de M. Ouattara à
Abidjan.
- La Commission électorale indépendante (CEI) annonce la victoire de M.
Ouattara (54,1%), mais ces résultats provisoires sont rejetés par le Conseil
constitutionnel, acquis à M. Gbagbo.
- 3: M. Gbagbo est proclamé vainqueur (51,45%) par le Conseil
constitutionnel, invalidant les résultats de la CEI.
- M. Ouattara se présente comme "président élu".
- L`ONU, l`UE, les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne
reconnaissent la victoire de M. Ouattara.
- 4: M. Gbagbo est investi chef de l`Etat et dénonce des "ingérences"
étrangères.
- M. Ouattara prête serment par écrit "en qualité de président". Il
reconduit Guillaume Soro comme Premier ministre.
- 5: M. Ouattara forme son gouvernement. M. Gbagbo nomme son propre Premier
ministre, Aké N`Gbo.
- 6: Au moins 20 morts depuis le 2e tour (Amnesty International).
- 7: M. Gbagbo forme son gouvernement, plaçant des fidèles à des postes
stratégiques.
- La Cédéao suspend la Côte d`Ivoire.
- 8: L`ONU soutient M. Ouattara comme président élu, à l`issue d`âpres
discussions en raison de réticences de la Russie.
- 9: L`UA suspend la Côte d`Ivoire.
- Le gouvernement Soro appelle l`armée et la fonction publique à le
rejoindre.
- 11: Le gouvernement Gbagbo accuse des diplomates "occidentaux" de
chercher à "déstabiliser" le régime.
- 12: L`armée somme l`Onuci et la force française Licorne de ne pas "faire
la guerre aux Ivoiriens".
- 13: Des forces de sécurité fidèles à M. Gbagbo bloquent plusieurs heures
l`accès à l`hôtel qui sert de QG à Ouattara.
- Couvre-feu prolongé d`une semaine mais allégé.
- 14: Le gouvernement Gbagbo accuse Paris et Washington d`avoir tout tenté
pour "éjecter" M. Gbagbo.
- 15: Paris n`a "aucune intention d`intervenir militairement".
- 16: Les partisans de M. Ouattara tentent de marcher sur la
radio-télévision d`Etat RTI, mais en sont empêchés par les forces pro-Gbagbo
qui ouvrent le feu. Les violences à Abidjan font de onze à trente morts, selon
les sources, et au moins 80 blessés.
- Le Conseil de sécurité met en garde les auteurs d`attaques contre des
civils, soulignant qu`ils seront "traduits en justice".
- M. Gbagbo dispose d`un "temps limité" pour céder le pouvoir (haut
responsable américain).
- 17: Abidjan est quadrillée par les forces de l`ordre fidèles à M. Gbagbo.
- Arrivée du président de la Commission de l`Union africaine Jean Ping.
- L`Union européenne appelle l`armée ivoirienne à se placer sous l`autorité
de M. Ouattara. Le président français Nicolas Sarkozy appelle M. Gbagbo à
partir "avant la fin de la semaine", sans quoi il figurera sur la liste des
personnes visées par des sanctions de l`UE