Hier vendredi 17 décembre 2010, en milieu d'après-midi, des personnes suspectes ont été interpellées par le commissaire Djédjé Gbagro Bertin, commandant de la compagnie Républicaine de sécurité (Crs 1), à Cocody. Ces mis en cause qui se sont présentés comme des journalistes appartenant aux organes de presse, France 2 et 3, Bfm Tv et Associated Press (Ap) se trouvaient, selon des informations concordantes, dans le périmètre présidentiel. En effet, les suspects au nombre de 12, dont 6 ressortissants français, 2 Ivoiriens, 1 chinois, 1 Camerounais, 1 Kenyan et 1 Nigérian ont été interpellés lors d'un contrôle, à l'entrée numéro 4 du périmètre présidentiel. A la fouille de leur véhicule, le commissaire Djédjé Gbagro Bertin et ses hommes découvrent des équipements militaires, dans les coffres. Il s'agit, notamment, de 4 gilets par balles, 1 beret de la gendarmerie ivoirienne et 3 casque de protection et de combat. Toute chose
qui ne manque pas de mettre la puce à l'oreille des policiers. Surtout que ces matériels militaires se trouvent dans des véhicules à bord desquels circulent des civils. Pour donc cerner tous les contours de cette affaire non moins suspecte, le commissaire Djédjé Gbagro Bertin juge judicieux d'interpeller les mis en cause avant de les mettre à la disposition de la direction de la police criminelle, au Plateau, pour nécessité d'enquête. Notons que nos sources ont indiqué que les 12 suspects ont confié qu'ils se rendaient à l'hôtel du Golf, « Qg » d'Alassane Ouattara, président proclamé par la commission électorale indépendante (Cei), après le second tour de la présidentielle du 28 novembre dernier. Rappelons que 24 heures avant, soit le jeudi 16 décembre, le district d'Abidjan était en feu. Un affrontement, à l'arme lourde, entre des éléments des forces de défense et de sécurité (Fds) et des forces nouvelles (Fn
ex-rebelles) a fait plusieurs morts. Et cela, suite à la marche, sur la Radio-télévision ivoirienne (Rti), initiée par les membres du rassemblement des Houphouétistes pour la paix, (Rhdp). Au cours de cette même marche, plusieurs manifestants ont aussi trouvé la mort.
FOFANA Mambé
qui ne manque pas de mettre la puce à l'oreille des policiers. Surtout que ces matériels militaires se trouvent dans des véhicules à bord desquels circulent des civils. Pour donc cerner tous les contours de cette affaire non moins suspecte, le commissaire Djédjé Gbagro Bertin juge judicieux d'interpeller les mis en cause avant de les mettre à la disposition de la direction de la police criminelle, au Plateau, pour nécessité d'enquête. Notons que nos sources ont indiqué que les 12 suspects ont confié qu'ils se rendaient à l'hôtel du Golf, « Qg » d'Alassane Ouattara, président proclamé par la commission électorale indépendante (Cei), après le second tour de la présidentielle du 28 novembre dernier. Rappelons que 24 heures avant, soit le jeudi 16 décembre, le district d'Abidjan était en feu. Un affrontement, à l'arme lourde, entre des éléments des forces de défense et de sécurité (Fds) et des forces nouvelles (Fn
ex-rebelles) a fait plusieurs morts. Et cela, suite à la marche, sur la Radio-télévision ivoirienne (Rti), initiée par les membres du rassemblement des Houphouétistes pour la paix, (Rhdp). Au cours de cette même marche, plusieurs manifestants ont aussi trouvé la mort.
FOFANA Mambé