L'objectif de Guillaume Soro, premier ministre d'Alassane Ouattara, de réintégrer ses anciens bureaux de la Primature, n'est pas allé au delà des annonces à répétition faites dans la presse. L'ex collaborateur de Laurent Gbagbo n'a pu investir, hier, les locaux de la Primature. Pas plus que le gouvernement qu'il a formé avec l'onction d'Alassane Ouattara, président élu selon la Communauté internationale, n'a pu se réunir dans la maison blanche du boulevard Angoulvant.
La commune du Plateau- où Guillaume Soro et son gouvernement étaient censés se retrouver- présentait un visage calme. Un peu trop calme quand on considère qu'elle est le lieu des affaires par excellence de la capitale économique. Un visage calme mais grave. A l'image des éléments de la Police nationale qui surveillaient méticuleusement les entrées et sorties dans le Plateau. Aucun magasin n'avait ouvert. Aucun bureau- vraisemblablement- ne fonctionnait. Peut-être parce que le transport public et privé n'a pas tourné à plein régime. Probablement parce que les uns ont pris très au sérieux la menace de Guillaume Soro de faire son grand retour dans des locaux qu'il a côtoyés trois années durant (2007-2010); les autres, ont dû craindre des débordements puisque l'arrivée de gouvernement Soro à la Primature devait se faire sous bonne escorte des militants du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp).
La sécurité était davantage renforcée dans le périmètre présidentiel où des éléments de la garde républicaine étaient déployés par petits groupes. A côté de l'entrée principale de la Primature, se trouvait un véhicule blindé qui montrait éloquemment que des dispositions particulières de sécurité étaient prises. Dans cette atmosphère rigide, certains arrivaient à organiser des cérémonies de mariage pas loin du périmètre présidentiel, à l'hôtel du district.
Jusqu'en fin d'après-midi, Guillaume Soro et son équipe ne s'étaient pas signalés. L'appel à la marche à la fois sur le siège de la Radio télévision nationale à Cocody et sur la Primature au Plateau n'a pas eu un large écho auprès des militants. Passé l'épisode sanglant de jeudi. Peut-être Soro remettra-t-il son retour à la Primature à une date à déterminer ? Les heures à venir nous situeront.
Kisselminan COULIBALY
La commune du Plateau- où Guillaume Soro et son gouvernement étaient censés se retrouver- présentait un visage calme. Un peu trop calme quand on considère qu'elle est le lieu des affaires par excellence de la capitale économique. Un visage calme mais grave. A l'image des éléments de la Police nationale qui surveillaient méticuleusement les entrées et sorties dans le Plateau. Aucun magasin n'avait ouvert. Aucun bureau- vraisemblablement- ne fonctionnait. Peut-être parce que le transport public et privé n'a pas tourné à plein régime. Probablement parce que les uns ont pris très au sérieux la menace de Guillaume Soro de faire son grand retour dans des locaux qu'il a côtoyés trois années durant (2007-2010); les autres, ont dû craindre des débordements puisque l'arrivée de gouvernement Soro à la Primature devait se faire sous bonne escorte des militants du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp).
La sécurité était davantage renforcée dans le périmètre présidentiel où des éléments de la garde républicaine étaient déployés par petits groupes. A côté de l'entrée principale de la Primature, se trouvait un véhicule blindé qui montrait éloquemment que des dispositions particulières de sécurité étaient prises. Dans cette atmosphère rigide, certains arrivaient à organiser des cérémonies de mariage pas loin du périmètre présidentiel, à l'hôtel du district.
Jusqu'en fin d'après-midi, Guillaume Soro et son équipe ne s'étaient pas signalés. L'appel à la marche à la fois sur le siège de la Radio télévision nationale à Cocody et sur la Primature au Plateau n'a pas eu un large écho auprès des militants. Passé l'épisode sanglant de jeudi. Peut-être Soro remettra-t-il son retour à la Primature à une date à déterminer ? Les heures à venir nous situeront.
Kisselminan COULIBALY