Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) Luis Moreno-Ocampo a prévenu jeudi qu'il engagerait des poursuites contre quiconque serait responsable de violences meurtrières en Côte d'Ivoire, dans un entretien à la télévision France 24.
« S'ils commencent à tuer des gens, alors c'est un crime et nous engagerons des poursuites contre eux », a déclaré le Procureur, faisant référence aux différents acteurs de la crise ivoirienne. "Nous n'avons choisi aucun camp dans cette affaire. Quiconque se rend coupable de cela (des crimes), quel que soit son bord, sera poursuivi", a-t-il ajouté. La communauté internationale crainte des violences en Côte d’Ivoire, où les deux candidats à la présidentielle du 28 novembre, l'ex-Premier ministre Alassane Ouattara, et le président sortant Laurent Gbagbo, revendique la victoire. L'armée fidèle à Laurent Gbagbo a mis en garde les partisans de M. Ouattara, reconnu par pratiquement l'ensemble de la communauté internationale, contre des projets de marches à Abidjan jeudi et vendredi pour prendre le contrôle d'organes de gouvernement.
Dans la matinée, les forces de l'ordre ont dispersé des manifestants qui voulaient marcher sur le siège de la télévision, faisant au moins trois blessés, a constaté l'AFP. Plusieurs sympathisants de M. Ouattara avaient déjà été blessés mercredi à Yamoussoukro (centre de la Côte d'Ivoire) et empêchées de manifester par les forces loyalistes. "Il y a des gens en Côte d'Ivoire qui planifient des attaques et nous le savons. Et je veux leur dire clairement : si vous faites cela, si vous commettez des crimes, vous serez poursuivis.
C'est un message clair", a prévenu le procureur. Luis Moreno-Ocampo a rappelé que trois ans après les violences postélectorales au Kenya, il a révélé mercredi les noms de six suspects, dont deux candidats potentiels à la présidentielle de 2012, qui pourraient à terme faire l'objet de mandats d'arrêt. "La leçon de cette histoire est que la violence est un billet pour la prison, pas pour le gouvernement", a-t-il dit.
La CPI est le premier tribunal international permanent chargé de poursuivre des auteurs de crimes de guerre, de crimes contre l'humanité et de génocides commis depuis 2002. La Côte d'Ivoire n'est pas signataire du Statut de Rome, fondement juridique de la Cour et qui a à ce jour été signé par 114 Etats. La CPI ne peut inculper un individu que si ces crimes ont été commis sur le territoire d'un Etat partie ou s'il est ressortissant d'un Etat partie. Mais le Conseil de sécurité de l'ONU peut charger le procureur d'enquêter. Dans ce cas, la juridiction de la CPI peut s'étendre à un Etat non partie au statut de Rome.
« S'ils commencent à tuer des gens, alors c'est un crime et nous engagerons des poursuites contre eux », a déclaré le Procureur, faisant référence aux différents acteurs de la crise ivoirienne. "Nous n'avons choisi aucun camp dans cette affaire. Quiconque se rend coupable de cela (des crimes), quel que soit son bord, sera poursuivi", a-t-il ajouté. La communauté internationale crainte des violences en Côte d’Ivoire, où les deux candidats à la présidentielle du 28 novembre, l'ex-Premier ministre Alassane Ouattara, et le président sortant Laurent Gbagbo, revendique la victoire. L'armée fidèle à Laurent Gbagbo a mis en garde les partisans de M. Ouattara, reconnu par pratiquement l'ensemble de la communauté internationale, contre des projets de marches à Abidjan jeudi et vendredi pour prendre le contrôle d'organes de gouvernement.
Dans la matinée, les forces de l'ordre ont dispersé des manifestants qui voulaient marcher sur le siège de la télévision, faisant au moins trois blessés, a constaté l'AFP. Plusieurs sympathisants de M. Ouattara avaient déjà été blessés mercredi à Yamoussoukro (centre de la Côte d'Ivoire) et empêchées de manifester par les forces loyalistes. "Il y a des gens en Côte d'Ivoire qui planifient des attaques et nous le savons. Et je veux leur dire clairement : si vous faites cela, si vous commettez des crimes, vous serez poursuivis.
C'est un message clair", a prévenu le procureur. Luis Moreno-Ocampo a rappelé que trois ans après les violences postélectorales au Kenya, il a révélé mercredi les noms de six suspects, dont deux candidats potentiels à la présidentielle de 2012, qui pourraient à terme faire l'objet de mandats d'arrêt. "La leçon de cette histoire est que la violence est un billet pour la prison, pas pour le gouvernement", a-t-il dit.
La CPI est le premier tribunal international permanent chargé de poursuivre des auteurs de crimes de guerre, de crimes contre l'humanité et de génocides commis depuis 2002. La Côte d'Ivoire n'est pas signataire du Statut de Rome, fondement juridique de la Cour et qui a à ce jour été signé par 114 Etats. La CPI ne peut inculper un individu que si ces crimes ont été commis sur le territoire d'un Etat partie ou s'il est ressortissant d'un Etat partie. Mais le Conseil de sécurité de l'ONU peut charger le procureur d'enquêter. Dans ce cas, la juridiction de la CPI peut s'étendre à un Etat non partie au statut de Rome.