L`ancien Premier ministre Dominique de Villepin a affirmé lundi ne pas croire à "la logique de l`ultimatum" pour mettre fin à la la crise politique en Côte d`Ivoire, jugeant nécessaire que "la France avec l`Europe, envoie sur place un représentant capable de mener une négociation".
"La communauté internationale ne peut pas se contenter de faire des phrases qui ne sont pas suivies d`effets et pour cela je ne connais pas deux solutions : il faut aller sur le terrain", a déclaré M. de Villepin sur RMC.
"L`Union africaine a envoyé un médiateur, Thabo Mbeki, l`ancien président sud-africain, il faut que la communauté internationale à travers les Nations unies, il faut que la France, avec l`Europe, envoient sur place un représentant capable de mener une négociation", a-t-il ajouté jugeant que "c`est à la France" de prendre cette initiative.
M. Villepin a rappelé son rôle comme ministre des Affaires étrangères lors de la signature des accords de Marcoussis en janvier 2003 entre le président Laurent Gbagbo et l`opposition conduite notamment par Alassane Ouattara. "J`ai conduit cette négociation en 2003 de façon réussie puisque nous avons, sans trop d`encombres, évité la guerre civile, il faut reproduire le même type de négociation", a-t-il dit.
Il faut aujourd`hui "trouver une solution où le président élu Alassane Ouattara puisse prendre le pouvoir tout en laissant une place à l`opposition", a-t-il expliqué mettant l`accent sur "la réalité de la division du pays sur le plan ethnique, sur le plan religieux et sur le plan géographique" entre le Nord et le Sud.
"Je ne crois pas à la logique de l`ultimatum. Nicolas Sarkozy a raison quand il affirme le principe de reconnaissance d`un président élu" mais "dans l`application, il faut que la diplomatie française, avec les Nations Unies, avec les Européens, avec l`Union africaine, trouve le moyen de reprendre langue avec les deux parties", a insisté l`ancien Premier ministre.
Le président Nicolas Sarkozy a appelé vendredi le président proclamé ivoirien Laurent Gbagbo à partir "avant la fin de la semaine" pour laisser Alassane Ouattara, dont l`élection a été reconnue par la communauté internationale, accéder au pouvoir. Il a averti M. Gbagbo qu`en cas de refus, il figurerait sur la liste des personnes visées par des sanctions de l`Union européenne.
"La communauté internationale ne peut pas se contenter de faire des phrases qui ne sont pas suivies d`effets et pour cela je ne connais pas deux solutions : il faut aller sur le terrain", a déclaré M. de Villepin sur RMC.
"L`Union africaine a envoyé un médiateur, Thabo Mbeki, l`ancien président sud-africain, il faut que la communauté internationale à travers les Nations unies, il faut que la France, avec l`Europe, envoient sur place un représentant capable de mener une négociation", a-t-il ajouté jugeant que "c`est à la France" de prendre cette initiative.
M. Villepin a rappelé son rôle comme ministre des Affaires étrangères lors de la signature des accords de Marcoussis en janvier 2003 entre le président Laurent Gbagbo et l`opposition conduite notamment par Alassane Ouattara. "J`ai conduit cette négociation en 2003 de façon réussie puisque nous avons, sans trop d`encombres, évité la guerre civile, il faut reproduire le même type de négociation", a-t-il dit.
Il faut aujourd`hui "trouver une solution où le président élu Alassane Ouattara puisse prendre le pouvoir tout en laissant une place à l`opposition", a-t-il expliqué mettant l`accent sur "la réalité de la division du pays sur le plan ethnique, sur le plan religieux et sur le plan géographique" entre le Nord et le Sud.
"Je ne crois pas à la logique de l`ultimatum. Nicolas Sarkozy a raison quand il affirme le principe de reconnaissance d`un président élu" mais "dans l`application, il faut que la diplomatie française, avec les Nations Unies, avec les Européens, avec l`Union africaine, trouve le moyen de reprendre langue avec les deux parties", a insisté l`ancien Premier ministre.
Le président Nicolas Sarkozy a appelé vendredi le président proclamé ivoirien Laurent Gbagbo à partir "avant la fin de la semaine" pour laisser Alassane Ouattara, dont l`élection a été reconnue par la communauté internationale, accéder au pouvoir. Il a averti M. Gbagbo qu`en cas de refus, il figurerait sur la liste des personnes visées par des sanctions de l`Union européenne.