Les journaux privés ivoiriens qui avaient été
suspendus vendredi par des éléments de l'armée fidèle à Laurent Gbagbo étaient
de nouveaux imprimés et distribués lundi, selon le Conseil national de la
presse (CNP), organe officiel de régulation de la presse en Côte d'Ivoire.
"Tous les journaux qui avaient été interdits sont de nouveau en kiosque", a
indiqué à l'AFP une source au CNP.
Il s'agit de L'Expression, Le Mandat, Le Nouveau Réveil, Nord-Sud
Quotidien, Le Patriote, Le Jour Plus, L'Intelligent d'Abidjan, tous plus ou
moins favorables à Alassane Ouattara, un des deux présidents proclamés de Côte
d'Ivoire, rival de Laurent Gbagbo.
Selon le CNP, ces publications avaient été interdites d'impression et de
diffusion depuis vendredi par des éléments de la Garde républicaine (GR),
unité des Forces de défense et de sécurité (FDS) loyales à Laurent Gbagbo.
Le Conseil avait dénoncé une "atteinte intolérable à la liberté de la
presse" et réclamé leur reparution.
Dans un entretien dimanche avec l'AFP, Gnonzié Ouattara, ministre de la
Communication, a indiqué que son gouvernement n'excluait cependant pas
d'interdire des journaux qui "appellent à la révolte".
Les journaux "n'ont pas le droit de démoraliser, de déprimer le peuple
ivoirien par des articles violents, mensongers et qui quelquefois constituent
une sorte d'appel à la révolte", avait-il affirmé.
Créé par une loi de 1991, le CNP regroupe des représentants des éditeurs,
et des journalistes, mais aussi du gouvernement et de la société civile.
suspendus vendredi par des éléments de l'armée fidèle à Laurent Gbagbo étaient
de nouveaux imprimés et distribués lundi, selon le Conseil national de la
presse (CNP), organe officiel de régulation de la presse en Côte d'Ivoire.
"Tous les journaux qui avaient été interdits sont de nouveau en kiosque", a
indiqué à l'AFP une source au CNP.
Il s'agit de L'Expression, Le Mandat, Le Nouveau Réveil, Nord-Sud
Quotidien, Le Patriote, Le Jour Plus, L'Intelligent d'Abidjan, tous plus ou
moins favorables à Alassane Ouattara, un des deux présidents proclamés de Côte
d'Ivoire, rival de Laurent Gbagbo.
Selon le CNP, ces publications avaient été interdites d'impression et de
diffusion depuis vendredi par des éléments de la Garde républicaine (GR),
unité des Forces de défense et de sécurité (FDS) loyales à Laurent Gbagbo.
Le Conseil avait dénoncé une "atteinte intolérable à la liberté de la
presse" et réclamé leur reparution.
Dans un entretien dimanche avec l'AFP, Gnonzié Ouattara, ministre de la
Communication, a indiqué que son gouvernement n'excluait cependant pas
d'interdire des journaux qui "appellent à la révolte".
Les journaux "n'ont pas le droit de démoraliser, de déprimer le peuple
ivoirien par des articles violents, mensongers et qui quelquefois constituent
une sorte d'appel à la révolte", avait-il affirmé.
Créé par une loi de 1991, le CNP regroupe des représentants des éditeurs,
et des journalistes, mais aussi du gouvernement et de la société civile.