Sur le plateau de télévision, ce soir du 25 novembre dernier , Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo sont tout sourire. Le second tour de l'élection présidentielle se tiendra dans trois jours. Ni le président sortant ni son challengeur ne doutent de leur victoire. Face aux caméras, les deux prétendants sont décontractés. On se donne du «mon frère». «Pourquoi on ne se tutoie pas ici?» lance même Alassane Ouattara à son contradicteur. La familiarité n'est pas feinte. Les deux rivaux ont appris à parfaitement se connaître au sein du petit monde ivoirien. Le troisième homme de cette bataille, l'ancien président Henri Konan Bédié, est lui aussi presque un familier. Lundi, c'est également à son «frère» Laurent Gbagbo que ce grand perdant du premier tour, désormais... suite de l'article sur Le Figaro
Politique Publié le mardi 21 décembre 2010 | Le Figaro