Dans un communiqué publié hier, Amnesty affirme avoir reçu « un nombre croissant de rapports concernant des gens arrêtés ou enlevés à leur domicile ou dans les rues, souvent par des assaillants armés non identifiés accompagnés par d`éléments des Forces de défense et de sécurité et des groupes de miliciens ».
L`organisation fait état « de nombreux cas de gens arrêtés par des forces de sécurité ou des miliciens loyaux à Laurent Gbagbo. Les corps de certains ont été découverts dans des morgues ou dans les rues. Le sort de beaucoup d`autres demeurait inconnu » mardi. «Il est clair que de plus en plus de gens sont détenus illégalement par des forces de sécurité ou des miliciens armés, et nous craignons que beaucoup de ces gens n`aient été tués ou portés disparus », déclare dans le communiqué Salvatore Saguès, chercheur d`AI chargé de l`Afrique de l`Ouest. Parmi ces exactions, figurent des cas d`agressions sexuelles, comme lorsque le 18 décembre, environ 300 femmes ont marché devant un commissariat de police pour réclamer la libération de proches interpellés à leurs domicile.
« Ils (les policiers) nous ont battues, ils ont déchiré nos sous-vêtements. Ils ont mis leurs mains dans nos vagins et touché nos seins », a rapporté une femme, citée dans le communiqué.
A Abidjan, des cas d`exactions ont notamment été rapportés dans les quartiers d`Abobo, Adjamé, Treichville et Yopougon.
Amnesty parle en outre de « harcèlement constant » d`Abidjanais identifiés « comme des partisans réels ou supposés » du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), coalition soutenant Alassane Ouattara.
A Grand-Bassam, à l`est d`Abidjan, « des responsables de la police et de la gendarmerie sont accusés d`avoir attaqué une mosquée, d`avoir fait usage d`armes contre les foules et d`avoir battu et molesté des manifestantes », selon Amnesty.
Amnesty appelle la communauté internationale, dont les forces de l`ONU et de la France (Onuci et Licorne) déjà présentes en Côte d`Ivoire, à faire plus pour assurer la sécurité des populations civiles. Selon l`ONU, au moins 50 personnes ont été tuées depuis la marche, le 16 décembre, des partisans de Ouattara, réprimée par les FDS. Le bilan des morts est de 25 dont 14 membres des FDS selon le camp de Gbagbo, de 48 selon le camp de Ouattara.
L`organisation fait état « de nombreux cas de gens arrêtés par des forces de sécurité ou des miliciens loyaux à Laurent Gbagbo. Les corps de certains ont été découverts dans des morgues ou dans les rues. Le sort de beaucoup d`autres demeurait inconnu » mardi. «Il est clair que de plus en plus de gens sont détenus illégalement par des forces de sécurité ou des miliciens armés, et nous craignons que beaucoup de ces gens n`aient été tués ou portés disparus », déclare dans le communiqué Salvatore Saguès, chercheur d`AI chargé de l`Afrique de l`Ouest. Parmi ces exactions, figurent des cas d`agressions sexuelles, comme lorsque le 18 décembre, environ 300 femmes ont marché devant un commissariat de police pour réclamer la libération de proches interpellés à leurs domicile.
« Ils (les policiers) nous ont battues, ils ont déchiré nos sous-vêtements. Ils ont mis leurs mains dans nos vagins et touché nos seins », a rapporté une femme, citée dans le communiqué.
A Abidjan, des cas d`exactions ont notamment été rapportés dans les quartiers d`Abobo, Adjamé, Treichville et Yopougon.
Amnesty parle en outre de « harcèlement constant » d`Abidjanais identifiés « comme des partisans réels ou supposés » du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), coalition soutenant Alassane Ouattara.
A Grand-Bassam, à l`est d`Abidjan, « des responsables de la police et de la gendarmerie sont accusés d`avoir attaqué une mosquée, d`avoir fait usage d`armes contre les foules et d`avoir battu et molesté des manifestantes », selon Amnesty.
Amnesty appelle la communauté internationale, dont les forces de l`ONU et de la France (Onuci et Licorne) déjà présentes en Côte d`Ivoire, à faire plus pour assurer la sécurité des populations civiles. Selon l`ONU, au moins 50 personnes ont été tuées depuis la marche, le 16 décembre, des partisans de Ouattara, réprimée par les FDS. Le bilan des morts est de 25 dont 14 membres des FDS selon le camp de Gbagbo, de 48 selon le camp de Ouattara.