Le Premier ministre Guillaume Soro, chef du gouvernement, s’est adressé à la nation. Dans son discours d’hier, il demande aux populations de se mobiliser et de manifester par tous les moyens jusqu'au départ de Monsieur Laurent Gbagbo du pouvoir.
Ivoiriennes, Ivoiriens
Chers amis de la Côte d’Ivoire,
Chers journalistes,
La Côte d'Ivoire connait, en ce moment même, les heures parmi les plus sombres de son histoire. Notre pays vit la pire des escalades dans la barbarie d'un clan, d'un régime fini, contre les populations civiles démunies et désarmées.
Un charnier de soixante cinq corps criblés de balles vient d'être découvert à N’Dotré, une banlieue de la ville d'Abidjan, le dimanche 19 décembre 2010.
Cette vague meurtrière se poursuit. Des mercenaires libériens et angolais armés par le clan de Monsieur Laurent GBAGBO, s’introduisent, à la faveur d'un couvre feu injustifié, dans les domiciles dans les quartiers d’Abidjan pour exécuter des populations aux mains nues, sur des dénonciations à caractère ethnique. Les victimes, bien souvent, ont pour seul crime d’avoir porté leur suffrage sur le Président élu, Monsieur Alassane Dramane OUATTARA.
A ce jour nous dénombrons près de 200 morts et 1000 personnes blessées par balles, environ 40 disparus et près de 732 arrestations. Plus gravement, des femmes sont battues, déshabillées, violentées et violées.
Mesdames et Messieurs les Journalistes,
Les ingrédients pour un génocide sont en place.
Quand est-ce que la communauté internationale se convaincra-t-elle qu'une folie meurtrière est en cours en Côte d'Ivoire ?
Face à toutes ces atrocités, le Gouvernement que je dirige ne peut tolérer l'impunité. C'est pourquoi, notre conviction est que Monsieur Gbagbo doit quitter le pouvoir dès à présent. Aussi, nous demandons au brave et fier Peuple Ivoirien, dans les campements, villages et villes de s'organiser, de se mobiliser et de manifester par tous les moyens jusqu'au départ de Monsieur Laurent Gbagbo du pouvoir.
Nous devons tous demeurer courageux et déterminés face à la logique de confiscation du pouvoir de Monsieur Laurent GBAGBO.
Ivoiriens de la ville, ivoiriens de la campagne, travailleurs, cadres, officiers généraux, officiers supérieurs, sous-officiers, soldats, vous tous mes frères et sœurs, je vous exhorte dès cet instant à la désobéissance au Gouvernement factice de Laurent GBAGBO jusqu’à son départ.
Chacun à son niveau devra entreprendre toute action qu’il jugera nécessaire pour empêcher que Monsieur Laurent GBAGBO et son équipe ne puisse prospérer dans leur funeste entreprise.
Le salut de la Côte d’Ivoire, notre beau pays, est à ce prix !
Vive la Côte d’Ivoire !
Ivoiriennes, Ivoiriens
Chers amis de la Côte d’Ivoire,
Chers journalistes,
La Côte d'Ivoire connait, en ce moment même, les heures parmi les plus sombres de son histoire. Notre pays vit la pire des escalades dans la barbarie d'un clan, d'un régime fini, contre les populations civiles démunies et désarmées.
Un charnier de soixante cinq corps criblés de balles vient d'être découvert à N’Dotré, une banlieue de la ville d'Abidjan, le dimanche 19 décembre 2010.
Cette vague meurtrière se poursuit. Des mercenaires libériens et angolais armés par le clan de Monsieur Laurent GBAGBO, s’introduisent, à la faveur d'un couvre feu injustifié, dans les domiciles dans les quartiers d’Abidjan pour exécuter des populations aux mains nues, sur des dénonciations à caractère ethnique. Les victimes, bien souvent, ont pour seul crime d’avoir porté leur suffrage sur le Président élu, Monsieur Alassane Dramane OUATTARA.
A ce jour nous dénombrons près de 200 morts et 1000 personnes blessées par balles, environ 40 disparus et près de 732 arrestations. Plus gravement, des femmes sont battues, déshabillées, violentées et violées.
Mesdames et Messieurs les Journalistes,
Les ingrédients pour un génocide sont en place.
Quand est-ce que la communauté internationale se convaincra-t-elle qu'une folie meurtrière est en cours en Côte d'Ivoire ?
Face à toutes ces atrocités, le Gouvernement que je dirige ne peut tolérer l'impunité. C'est pourquoi, notre conviction est que Monsieur Gbagbo doit quitter le pouvoir dès à présent. Aussi, nous demandons au brave et fier Peuple Ivoirien, dans les campements, villages et villes de s'organiser, de se mobiliser et de manifester par tous les moyens jusqu'au départ de Monsieur Laurent Gbagbo du pouvoir.
Nous devons tous demeurer courageux et déterminés face à la logique de confiscation du pouvoir de Monsieur Laurent GBAGBO.
Ivoiriens de la ville, ivoiriens de la campagne, travailleurs, cadres, officiers généraux, officiers supérieurs, sous-officiers, soldats, vous tous mes frères et sœurs, je vous exhorte dès cet instant à la désobéissance au Gouvernement factice de Laurent GBAGBO jusqu’à son départ.
Chacun à son niveau devra entreprendre toute action qu’il jugera nécessaire pour empêcher que Monsieur Laurent GBAGBO et son équipe ne puisse prospérer dans leur funeste entreprise.
Le salut de la Côte d’Ivoire, notre beau pays, est à ce prix !
Vive la Côte d’Ivoire !