Qui a gagné les élections ? Est-ce vraiment la grande question à se poser aujourd’hui ? L’on est intimement convaincu que la bonne question est de savoir si nous avons besoin ou si nous avons les moyens d’affronter le reste du monde. Pouvons- nous affronter les institutions financières mondiales ? Pouvons-nous nous permettre d’être suspendus de la Cedeao, de l’Ua ? Pouvons-nous nous payer le luxe d’une rupture avec les Usa, la France, la Chine etc.… Dans quel état en sortirons-nous ? Qui va couler ? Les mêmes. Ce sont évidement les pauvres gens. Ceux qui voient le prix des denrées alimentaires s’envoler au delà de leurs modestes moyens. Ceux qui se rappellent difficilement le goût de la viande. Ceux qui, depuis longtemps, ont oublié que la journée comprend trois repas…A quoi cela va nous mener ? Si nous écoutons Gbagbo, nous ne sommes pas sortis de l’auberge avec probablement une sortie forcée du système monétaire ouest Africain. Ce qui va engendrer un recul sans précédent de notre économie. Entraînant avec nous tous les pays de la zone Cfa qui ne veulent guère se rendre solidaires de nous. Si nous écoutons le camp Ouattara qui appelle les troupes étrangères à attaquer notre pays pour déloger Gbagbo par la force des armes, on va également se retrouver dans un pays en guerre. Cette fois, il s’agira d’une véritable guerre civile qui finira par détruire notre pays et y semer la mort et la désolation. Il s’agit alors pour nous, de choisir. Mais ce que nous voulons nous en réalité, c’est vivre en paix. Voyez depuis combien d’années cette affaire d’élection nous empoisonne la vie.
Qu’est ce qu’on y gagne ? Rien...On y perd tout à coup sûr. Regardez les pays autour de nous et le développement qu’ils ont connu ces dix dernières années. Dix ans… Cela ne vous rappelle rien ? On pensait être le centre du monde, le nombril de l’Afrique… Après nous, c’est nous !!
Mais détrompez-vous. La nature a horreur du vide. La Côte d’Ivoire recule ? Les autres avancent. La Côte d’Ivoire disparaît ? Un autre pays resplendira. Restons humbles et réalistes.
Oui, il y aura un moment de chaos monétaire, mais il ne pourra durer plus de six mois. Le temps de la réorganisation. Et après, on fait quoi ? Partout dans le monde, les candidats à la présidence sont des adversaires. Ici, nous avons affaire à deux ennemis qui ont cristallisé tant de haine autour de leur personne, que chaque camp préfère mourir que d’admettre la victoire de l’autre. Ce ne sont plus des élections, ce n’est plus la démocratie. C’est déjà la guerre. La guerre des cœurs qui précède toujours la guerre des armes. Imaginez donc jusqu’où chacun est prêt à aller, pour barrer le chemin à l’autre. Quand la haine guide vos réflexions, quand la colère est votre conseillère, le tout étant adossé à l’intime conviction d’avoir le droit et la vérité de votre côté. Quel mélange détonnant ! Un véritable baril de poudre, sur lequel est assis un peuple pacifique et accueillant qui a été nourri au lait de la paix. Celui qui acceptera la défaite, aura véritablement gagné. Il aura gagné le cœur des Ivoiriens. Il aura gagné l’infinie estime que mérite un patriote.
Une place de choix dans l’histoire de notre pays. Il sera notre prix Nobel à nous... Notre Mandela.
Rarement alors, un perdant n’aura été si gagnant. Rarement, une défaite n’aura été une si grande victoire. Laurent, Alassane, faites-nous donc ce cadeau de Noël. Ramenez la joie et l’espoir dans nos cœurs meurtris.
Joyeux Noël à tous.
Qu’est ce qu’on y gagne ? Rien...On y perd tout à coup sûr. Regardez les pays autour de nous et le développement qu’ils ont connu ces dix dernières années. Dix ans… Cela ne vous rappelle rien ? On pensait être le centre du monde, le nombril de l’Afrique… Après nous, c’est nous !!
Mais détrompez-vous. La nature a horreur du vide. La Côte d’Ivoire recule ? Les autres avancent. La Côte d’Ivoire disparaît ? Un autre pays resplendira. Restons humbles et réalistes.
Oui, il y aura un moment de chaos monétaire, mais il ne pourra durer plus de six mois. Le temps de la réorganisation. Et après, on fait quoi ? Partout dans le monde, les candidats à la présidence sont des adversaires. Ici, nous avons affaire à deux ennemis qui ont cristallisé tant de haine autour de leur personne, que chaque camp préfère mourir que d’admettre la victoire de l’autre. Ce ne sont plus des élections, ce n’est plus la démocratie. C’est déjà la guerre. La guerre des cœurs qui précède toujours la guerre des armes. Imaginez donc jusqu’où chacun est prêt à aller, pour barrer le chemin à l’autre. Quand la haine guide vos réflexions, quand la colère est votre conseillère, le tout étant adossé à l’intime conviction d’avoir le droit et la vérité de votre côté. Quel mélange détonnant ! Un véritable baril de poudre, sur lequel est assis un peuple pacifique et accueillant qui a été nourri au lait de la paix. Celui qui acceptera la défaite, aura véritablement gagné. Il aura gagné le cœur des Ivoiriens. Il aura gagné l’infinie estime que mérite un patriote.
Une place de choix dans l’histoire de notre pays. Il sera notre prix Nobel à nous... Notre Mandela.
Rarement alors, un perdant n’aura été si gagnant. Rarement, une défaite n’aura été une si grande victoire. Laurent, Alassane, faites-nous donc ce cadeau de Noël. Ramenez la joie et l’espoir dans nos cœurs meurtris.
Joyeux Noël à tous.