Mardi 28 décembre 2010. Nous sommes au Plateau. Il était 14 heures 05 minutes. Un calme plat règne sur la commune du maire Akossi Bendjo. La grève déclenchée par le Rhdp n'a pas épargné le quartier administratif. Notre équipe de reportage se dirige à la cité administrative. Le constat est clair. La majorité des fonctionnaires est restée chez elle. Personne n'a désobéi aux ordres du gouvernement légal et légitime du président Alassane Ouattara. C'est le cas également au palais de justice. Le temple de Thémis qui grouillait d'habitude de monde n'a pas échappé au mouvement. On entendait même les mouches voler tellement il n'y avait personne. A la cité financière, la situation n'est pas aussi reluisante. Elle est comparée à un désert. Même la Sorbonne, le quartier général de Gbagbo n'a pas fait le plein. A la rue du Commerce, quelques magasins sont ouverts. Mais vendeurs et vendeuses se tournent les pouces. Faute de clients. 14 heures 30 minutes. Nous mettons le cap sur la commune de Treichville. Là aussi, les populations ont respecté dans l'ensemble le mot d'ordre de grève. Plusieurs magasins ont fermé. Les rues sont désertes. Les bus, comme dans les autres quartiers, ont disparu. Au port, les travailleurs n'ont pas effectué nombreux le déplacement. La preuve, la circulation est fluide. Ce n'était pas le cas le premier jour de l'opération ville morte. Les gros camions, on les comptait du bout des doigts. 15 heures 15 minutes, nous atteignons la commune de Port-Bouët. Chez Mme le maire Aka Anghui. Les taxis ont paralysé le quartier. Les conducteurs, comme s'ils se sont passé le mot, ont stationné. La ville est calme. Nous en profitons d'ailleurs pour rentrer tranquillement à notre rédaction. Il était 15 heures 40 minutes. En attendant la journée d'aujourd'hui.
DJE KM
cathycelio@yahoo.fr
Ph: Olgra Ottro
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