Le lecteur attentif a certainement dû se rencontre compte de la supercherie et le montage grotesque perpétré hier, par la presse proche du candidat malheureux Laurent Gbagbo. A la lecture du prétendu document «secret défense » publié hier dans les colonnes des journaux pro-Gbagbo, beaucoup de lecteurs se sont posé la même question : pourquoi le document publié par Fraternité Matin est-il différent de celui du quotidien Notre Voie ? D’une rédaction à l’autre, le document est visiblement différent dans son contenu au niveau d’au moins trois paragraphes ? Ne s’agit-il pas du même document ? Qui dit vrai ? Qui en a rajouté ? Qui en a soustrait des éléments ? C’est face à cette confusion qu’a dû se retrouver les lecteurs de ces deux quotidiens.
Un entête estampillé des services du ministère de la défense française collée sur un commentaire de presse sur le processus de crise en Côte d’Ivoire, cela s’appelle faire du coupé collé, mais surtout de la falsification de document. C’est la prouesse réalisée par des confrères proches du camp Gbagbo, foulant ainsi au pied des principes sacro-saint de la profession de journaliste. N’ont- ils pas pris suffisamment de recul à la lecture du prétendu document tombé entre leurs mains pour se rendre à l’évidence ? Pire, selon un analyste du ministère de la défense française joint au téléphone, le document ressemble trait pour trait à un commentaire de presse sur le processus de sortie de crise après la signature de l’accord politique de Ouagadougou qu’a un document secret défense du ministère de la Défense. «La rédaction d’un document militaire obéit à une méthodologie, tout comme l’article de presse obéit à des règles élémentaires aussi bien qu’un arrêt de tribunal et rapport d’audition. Je puis vous dire que le document publié, vu le style rédactionnel, n’a rien d’un document secret du ministère de la Défense Française», confie l’agent des services du ministère de la Défense française qui à bien voulu garder l’anonymat. Puis de poursuivre « le début du texte achève de convaincre que c’est peut-être un commentaire de presse, comme on en voit partout sur la crise ivoirienne ». Dans la tentative de rassembler des preuves pour justifier la forfaiture opérée après la proclamation de l’élection présidentielle du 28 novembre dernier par le candidat malheureux Laurent Gbagbo, on y va de tous les voies et moyens. Du faux document vite brandit comme trophée, aux accusations fortuites en passant par des témoignages infondés ; tous y passe presque. Vu la vacuité du texte, il est sans conteste que ce document est sorti d’une officine locale. Avec l’imagination fertile que l’on reconnait au clan du candidat malheureux, on peut en fabriquer des douzaines. Mais plus d’un détail a échappé aux fabricants, la preuve d’amateurisme et de l’incongruité apparaît juste après le paragraphe qui suit : «la communauté internationale qui avait trouvé dans la nomination de Charles Konan Banny au poste de Premier ministre, un contrepoids à la capacité de nuisance de Laurent Gbagbo, jugé en partie responsable des obstacles qui ont émaillés le processus de transition, qui devait éventuellement se conclure par la tenue d’élections présidentielles, se trouve écartée» toute cette partie « l’indentification des citoyen….à selon les différents accords, débutés le 31 octobre par l’élection présidentielle» est entièrement absent dans le document publié dans les colonne de notre Voie. Le lecteur qui n’est pas dupe a tout compris. Il s’agit d’un document falsifié. Il faut respecter le lecteur en évitant de servir de telles énormités qui n’honorent pas la presse ivoirienne dans son ensemble.
Moussa keita
Un entête estampillé des services du ministère de la défense française collée sur un commentaire de presse sur le processus de crise en Côte d’Ivoire, cela s’appelle faire du coupé collé, mais surtout de la falsification de document. C’est la prouesse réalisée par des confrères proches du camp Gbagbo, foulant ainsi au pied des principes sacro-saint de la profession de journaliste. N’ont- ils pas pris suffisamment de recul à la lecture du prétendu document tombé entre leurs mains pour se rendre à l’évidence ? Pire, selon un analyste du ministère de la défense française joint au téléphone, le document ressemble trait pour trait à un commentaire de presse sur le processus de sortie de crise après la signature de l’accord politique de Ouagadougou qu’a un document secret défense du ministère de la Défense. «La rédaction d’un document militaire obéit à une méthodologie, tout comme l’article de presse obéit à des règles élémentaires aussi bien qu’un arrêt de tribunal et rapport d’audition. Je puis vous dire que le document publié, vu le style rédactionnel, n’a rien d’un document secret du ministère de la Défense Française», confie l’agent des services du ministère de la Défense française qui à bien voulu garder l’anonymat. Puis de poursuivre « le début du texte achève de convaincre que c’est peut-être un commentaire de presse, comme on en voit partout sur la crise ivoirienne ». Dans la tentative de rassembler des preuves pour justifier la forfaiture opérée après la proclamation de l’élection présidentielle du 28 novembre dernier par le candidat malheureux Laurent Gbagbo, on y va de tous les voies et moyens. Du faux document vite brandit comme trophée, aux accusations fortuites en passant par des témoignages infondés ; tous y passe presque. Vu la vacuité du texte, il est sans conteste que ce document est sorti d’une officine locale. Avec l’imagination fertile que l’on reconnait au clan du candidat malheureux, on peut en fabriquer des douzaines. Mais plus d’un détail a échappé aux fabricants, la preuve d’amateurisme et de l’incongruité apparaît juste après le paragraphe qui suit : «la communauté internationale qui avait trouvé dans la nomination de Charles Konan Banny au poste de Premier ministre, un contrepoids à la capacité de nuisance de Laurent Gbagbo, jugé en partie responsable des obstacles qui ont émaillés le processus de transition, qui devait éventuellement se conclure par la tenue d’élections présidentielles, se trouve écartée» toute cette partie « l’indentification des citoyen….à selon les différents accords, débutés le 31 octobre par l’élection présidentielle» est entièrement absent dans le document publié dans les colonne de notre Voie. Le lecteur qui n’est pas dupe a tout compris. Il s’agit d’un document falsifié. Il faut respecter le lecteur en évitant de servir de telles énormités qui n’honorent pas la presse ivoirienne dans son ensemble.
Moussa keita