Depuis quelques jours, il fait feu de tout bois sur ce que les Ivoiriens appellent désormais « LMP TV ». La version travestie de ce qui reste de la pauvre RTI transformée, pour les besoins de la cause de Koudou, en une télévision et radio mille collines. Chaque soir ou presque, il est au crachoir pour déverser des contrevérités qui doivent, pensent ces communicateurs, détourner le peuple de la réalité et surtout de la vérité. Dès le lendemain de la défaite de leur candidat face à Alassane Ouattara au second tour de la présidentielle, les têtes pensantes ( ?) de LMP ont entrepris de confier un pouvoir perdu à la force du mensonge et des armes au président sorti. Affi N’Guessan, Bro Grébé, Alcide Djédjé, Atteby Williams, Ouaraga Obou, Guiriéoulou, Oble Jacqueline, Attey Philippe et tous les autres crieurs étaient montés les premiers au créneau pour tenter de faire passer la forfaiture. Blé Goudé, le chef de la violence en Côte d’Ivoire, a lui-même tenté de faire avaler la couleuvre, mais rien n’y fit. Les Ivoiriens sont restés de marbre face à tous leurs mensonges malgré une télévision aux ordres et résolument transformée en officine de propagande pour le compte de l’ancien chef de l’Etat Ivoirien. Les juristes du dimanche ont essayé de justifier l’injustifiable et d’habiller le faux en vrai. Ce qui n’a naturellement pas prospéré. Finalement, c’est le chef même qui, depuis quelques jours est monté au front. Certainement pour livrer la dernière et ultime bataille. Le capitaine, face à l’incapacité des ses équipiers est lui-même entré sur le terrain. Il est au centre de la machine à mentir et chaque soir, il tente son tour de passe-passe et de contrevérités. Face au confrère français du Figaro, Gbagbo a servi le même récital de grossiers montages, mensonges et autres contrevérités.
Notons en quelques uns :
Gbagbo parle du premier tour qui s’est bien passé sans faire mention de certification de l’ONU. Oui monsieur Gbagbo, l’ONU a bel et bien certifié le premier tour de la présidentielle. Et le décret que Gbagbo a lui-même signé portant organisation du second tour le dit clairement. Il y est écrit noir sur blanc « Vu la certification du scrutin par l’ONU ».
La CEI forclose ? Gbagbo semble y trouver un argument juridique qui en réalité n’existe que dans son esprit. Car en réalité, nulle part dans la constitution ou dans le code électoral, il est écrit que la CEI doit proclamer les résultats dans un délai de trois jours. Il est simplement dit que cette institution doit transmettre les procès verbaux des CEI locales au conseil constitutionnel dans ce délai de trois jours. Ce que la CEI a respecté. Donc que Gbagbo arrête de dire ce qu’il ne sait ou, s’il le sait, qu’il arrête de dire ce qui n’est pas vrai. Lui-même sait plus que tout le monde, pour avoir été candidat, que le résultat du premier tour a été donné dans la matinée du quatrième jour. Ces résultats ont été reçus et validés par Yao Paul N’Dré.
Mais voulant coute que coute se mettre dans la position de la victime, Gbagbo va jusqu’à dire que le président de la CEI devait donner les résultats au siège de la commission mais que ce dernier s’est fait accompagner par les ambassadeurs de France et des Etats Unis au Golf pour y proclamer les résultats. Ce qui est encore faux. Le président Bakayoko Youssouf, lui-même, dans un entretien à Soir Info, a expliqué qu’il s’est rendu seul à l’hôtel du Golf. « J’ai dit aux gardes que j’allais faire que course et je me suis rendu au Golf hôtel », a-t-il argumenté. Mais pour donner dans la campagne du complot de l’extérieur, Gbagbo a vite fait d’imaginer les diplomates français et américain aux côtés de Bakayoko. Là où tout le monde entier (sauf bien sûr Laurent Gbagbo) a vu les Damana Picas et Vei Tokpa – deux envoyés de LMP – empêcher le vice président de la CEI, Bamba Yacouba, de donner les résultats au siège de la CEI, Gbagbo raconte autre chose. Et comme s’il était subitement coupé de la réalité, Gbagbo s’assoit à la télévision et devant le peuple affirme que le Golf hôtel est le QG (quartier général) de son adversaire. C’est-à-dire d’Alassane Ouattara. Un autre grossier mensonge. Si au premier tour ADO avait installé sa cellule de centralisation dans les jardins du Golf, au second tour, le QG du candidat du RHDP s’est déporté au siège du PDCI à Cocody. Gbagbo le sait, mais il tord expressément le cou à la vérité. Sinon tout le monde le sait car c’est de ce siège que Bédié a annoncé que Ouattara était le candidat du RHDP. C’est encore de ce QG que l’ancien président Bédié appelé le PDCI et tous les membres du RHDP à voter pour le candidat Ouattara. Dans son explication aux antipodes de la vérité, Gbagbo Laurent a dit à la télévision et aux journalistes du Figaro que Yao NDré a mis deux jours pour analyser les PV. Faux. Le sieur Yao N’Dré a mis seulement quelques heures avant de proclamer Gbagbo Laurent vainqueur. Et même l’homme de Dieu, Eugène 1er le reconnait : « Yao N’Dré a épluché plus de 20 mille procès verbaux en une journée et donné les résultats. C’est crapuleux », dixit le pasteur in L’Expression d’hier mardi.
Au vu de tout ce qui précède, il est clair que tout ce que Laurent Gbagbo a raconté n’est pas vrai. Or ce qui n’est pas la vérité est le mensonge. ? Dire donc que Gbagbo ment, c’est peu dire. Il dit des contrevérités et il le sait. Pour tout dire, il ment, ment comme un arracheur de dent. A Adjamé, on dit que Gbagbo ment comme il respire. C’est pourquoi il a fait couper les chaines étrangères, il a fait mains basses sur la radio et la télévision nationale pour ne pas que la vraie information parvienne au peuple. Il tente par tous les moyens d’étouffer la vérité. Mais comme le disent les sages, le mensonge a beau courir, il sera rattrapé par la vérité. Il veut tellement mentir qu’il a oublié ou fait semblant d’oublier que lui-même a décidé d’envoyer 1500 FDS dans les zones CNO pour sécuriser le scrutin. Et le rapport de ces forces de sécurité ne fait cas d’aucun empêchement de vote ou d’incident majeur pouvant amener le tristement célèbre Yao N’Dré à annuler le vote dans 7 de ces localités. Il est rattrapé par son mensonge mais l’homme, certainement étourdi psychologiquement au point de prendre ses fantasmes pour de la réalité, continue de donner dans le mensonge. Il sait que personne, même ses propres partisans, ne croit en ce qu’il dit mais il continue quand même de mentir. Quelle infamie !
Mais ce que Gbagbo ne dit pas ou ne conteste pas, ce sont les chiffres que lui ont donné Yao N’Dré. Son ami n’a pas remis en cause les chiffres de la CEI que Gbagbo accuse de collusion avec son adversaire. Yao N’Dré a simplement pris les mêmes chiffes et en a annulé ceux de sept départements où ADO a fait un carton. Et c’est après ce tour de magie du prestidigitateur déguisé en président du conseil constitutionnel que Gbagbo a – enfin - atteint la barre de 51%. Et toute honte bue, il veut que les Ivoiriens et le monde entier le suive dans sa forfaiture. Il peut continuer de mentir et de se mentir à lui-même. Il peut même rêver debout mais la volonté du peuple, telle que décidée le 28 novembre dernier, finira par s’exprimer..
Koné Lassiné
Notons en quelques uns :
Gbagbo parle du premier tour qui s’est bien passé sans faire mention de certification de l’ONU. Oui monsieur Gbagbo, l’ONU a bel et bien certifié le premier tour de la présidentielle. Et le décret que Gbagbo a lui-même signé portant organisation du second tour le dit clairement. Il y est écrit noir sur blanc « Vu la certification du scrutin par l’ONU ».
La CEI forclose ? Gbagbo semble y trouver un argument juridique qui en réalité n’existe que dans son esprit. Car en réalité, nulle part dans la constitution ou dans le code électoral, il est écrit que la CEI doit proclamer les résultats dans un délai de trois jours. Il est simplement dit que cette institution doit transmettre les procès verbaux des CEI locales au conseil constitutionnel dans ce délai de trois jours. Ce que la CEI a respecté. Donc que Gbagbo arrête de dire ce qu’il ne sait ou, s’il le sait, qu’il arrête de dire ce qui n’est pas vrai. Lui-même sait plus que tout le monde, pour avoir été candidat, que le résultat du premier tour a été donné dans la matinée du quatrième jour. Ces résultats ont été reçus et validés par Yao Paul N’Dré.
Mais voulant coute que coute se mettre dans la position de la victime, Gbagbo va jusqu’à dire que le président de la CEI devait donner les résultats au siège de la commission mais que ce dernier s’est fait accompagner par les ambassadeurs de France et des Etats Unis au Golf pour y proclamer les résultats. Ce qui est encore faux. Le président Bakayoko Youssouf, lui-même, dans un entretien à Soir Info, a expliqué qu’il s’est rendu seul à l’hôtel du Golf. « J’ai dit aux gardes que j’allais faire que course et je me suis rendu au Golf hôtel », a-t-il argumenté. Mais pour donner dans la campagne du complot de l’extérieur, Gbagbo a vite fait d’imaginer les diplomates français et américain aux côtés de Bakayoko. Là où tout le monde entier (sauf bien sûr Laurent Gbagbo) a vu les Damana Picas et Vei Tokpa – deux envoyés de LMP – empêcher le vice président de la CEI, Bamba Yacouba, de donner les résultats au siège de la CEI, Gbagbo raconte autre chose. Et comme s’il était subitement coupé de la réalité, Gbagbo s’assoit à la télévision et devant le peuple affirme que le Golf hôtel est le QG (quartier général) de son adversaire. C’est-à-dire d’Alassane Ouattara. Un autre grossier mensonge. Si au premier tour ADO avait installé sa cellule de centralisation dans les jardins du Golf, au second tour, le QG du candidat du RHDP s’est déporté au siège du PDCI à Cocody. Gbagbo le sait, mais il tord expressément le cou à la vérité. Sinon tout le monde le sait car c’est de ce siège que Bédié a annoncé que Ouattara était le candidat du RHDP. C’est encore de ce QG que l’ancien président Bédié appelé le PDCI et tous les membres du RHDP à voter pour le candidat Ouattara. Dans son explication aux antipodes de la vérité, Gbagbo Laurent a dit à la télévision et aux journalistes du Figaro que Yao NDré a mis deux jours pour analyser les PV. Faux. Le sieur Yao N’Dré a mis seulement quelques heures avant de proclamer Gbagbo Laurent vainqueur. Et même l’homme de Dieu, Eugène 1er le reconnait : « Yao N’Dré a épluché plus de 20 mille procès verbaux en une journée et donné les résultats. C’est crapuleux », dixit le pasteur in L’Expression d’hier mardi.
Au vu de tout ce qui précède, il est clair que tout ce que Laurent Gbagbo a raconté n’est pas vrai. Or ce qui n’est pas la vérité est le mensonge. ? Dire donc que Gbagbo ment, c’est peu dire. Il dit des contrevérités et il le sait. Pour tout dire, il ment, ment comme un arracheur de dent. A Adjamé, on dit que Gbagbo ment comme il respire. C’est pourquoi il a fait couper les chaines étrangères, il a fait mains basses sur la radio et la télévision nationale pour ne pas que la vraie information parvienne au peuple. Il tente par tous les moyens d’étouffer la vérité. Mais comme le disent les sages, le mensonge a beau courir, il sera rattrapé par la vérité. Il veut tellement mentir qu’il a oublié ou fait semblant d’oublier que lui-même a décidé d’envoyer 1500 FDS dans les zones CNO pour sécuriser le scrutin. Et le rapport de ces forces de sécurité ne fait cas d’aucun empêchement de vote ou d’incident majeur pouvant amener le tristement célèbre Yao N’Dré à annuler le vote dans 7 de ces localités. Il est rattrapé par son mensonge mais l’homme, certainement étourdi psychologiquement au point de prendre ses fantasmes pour de la réalité, continue de donner dans le mensonge. Il sait que personne, même ses propres partisans, ne croit en ce qu’il dit mais il continue quand même de mentir. Quelle infamie !
Mais ce que Gbagbo ne dit pas ou ne conteste pas, ce sont les chiffres que lui ont donné Yao N’Dré. Son ami n’a pas remis en cause les chiffres de la CEI que Gbagbo accuse de collusion avec son adversaire. Yao N’Dré a simplement pris les mêmes chiffes et en a annulé ceux de sept départements où ADO a fait un carton. Et c’est après ce tour de magie du prestidigitateur déguisé en président du conseil constitutionnel que Gbagbo a – enfin - atteint la barre de 51%. Et toute honte bue, il veut que les Ivoiriens et le monde entier le suive dans sa forfaiture. Il peut continuer de mentir et de se mentir à lui-même. Il peut même rêver debout mais la volonté du peuple, telle que décidée le 28 novembre dernier, finira par s’exprimer..
Koné Lassiné