Ils ont flairé le coup. Et depuis, ils se ruent tous chez le dictateur ivoirien, se bousculant même à sa porte. Depuis qu’ils ont décidé de ne pas reconnaître leur défaite à l’élection présidentielle, Laurent Gbagbo et le FPI sont devenus le nouvel eldorado des mercenaires tant armés, « qu’intellectuels ». Avec un homme seul, amené à se battre contre tout le monde, ces intellectuels aux convictions volatiles ont trouvé leur credo. Il leur suffit de se présenter avec un titre de consultant ou d’avocat international et de proposer de s’attaquer à la communauté internationale pour se faire recruter par les hommes du putschiste constitutionnel. Ainsi, depuis un bon moment, un certain Marcel Céccaldi, avocat au barreau de Paris, est devenu une petite star de la télé mille collines, qu’est actuellement la RTI. Cet avocat français, n’est pas à sa première expédition en Afrique. Conseillers de plusieurs dictateurs, il était récemment en Guinée Conakry en tant que conseiller du capitaine Moussa Dadis Camara. Lorsque celui-ci est tombé à la faveur des évènements du 28 septembre 2009, Me Marcel Céccaldi est tout bonnement rentré en France avec des millions de francs guinéens en poche. Mais, il faut dire qu’en France même, l’homme était le conseiller de Jean-Marie Le Pen, ex- leader du front national. Ce parti nationaliste et xénophobe français. Comme on le constate, c’est cet homme dont la conviction dépend apparemment des millions proposés par son client, que le clan FPI a recruté pour venir vilipender la communauté internationale. Parce que celle-ci a décidé de ne pas cautionner la forfaiture de Laurent Gbagbo. Cela, à coup de millions de francs CFA. Quel crédibilité accorder donc aux propos d’un tel monsieur, qui se retrouve toujours à défendre des causes indéfendables tant au plan des valeurs morales que des principes du droit dont il est lui-même un expert (sic).
Avec Marcel Céccaldi, ce sont plusieurs autres mercenaires à col blanc que l’ancien président ivoirien à recruté et continue de recruter à coup de millions de F CFA pour défendre sa cause perdue d’avance. Malheureusement, au détriment des fonctionnaires ivoiriens dont la grande majorité n’est pas encore payée.
Dao Maïmouna
Avec Marcel Céccaldi, ce sont plusieurs autres mercenaires à col blanc que l’ancien président ivoirien à recruté et continue de recruter à coup de millions de F CFA pour défendre sa cause perdue d’avance. Malheureusement, au détriment des fonctionnaires ivoiriens dont la grande majorité n’est pas encore payée.
Dao Maïmouna