"Ils y retourneront le 3 janvier et l'issue de cette seconde visite déterminera la suite", a déclaré le président nigérian Goodluck Jonathan, à l'issue d'une rencontre avec les trois émissaires à Abuja, la capitale nigériane.
La délégation de la Cédéao, formée des présidents du Cap-Vert Pedro Pires, de la Sierra Leone Ernest Koroma et du Bénin Boni Yayi, s'est rendue mardi à Abidjan, où ils ont remis à Laurent Gbagbo un ultimatum qui exige du président sortant qu'il reconnaisse la victoire d'Alassane Ouattara à l'élection présidentielle du 28 novembre et abandonne son poste.
La Cédéao n'a pas exclu un recours à la force si Laurent Gbagbo restait inflexible mais Goodluck Jonathan a dit penser que cela ne serait pas nécessaire. "Quand il y a un désaccord, c'est le dialogue qui peut le régler. Et le dialogue est en cours", a-t-il dit.
En outre, la Gambie, qui fait partie de l'organisation ouest-africaine, s'est dite opposée à l'usage de la force, qu'elle juge contraire aux chartes de la Cédéao et de l'Union africaine.
Les 27 pays membres de l'Union européenne ont pour leur part fait savoir qu'ils ne reconnaîtraient comme ambassadeurs de la Côte d'Ivoire que les personnalités nommées par Alassane Ouattara, considéré par la communauté internationale comme le président légitime du pays, a déclaré le ministère français des Affaires étrangères.
BAISSE DE LA TENSION
Paris a rendu publique cette décision au lendemain de propos de Laurent Gbagbo, qui a annoncé qu'il romprait les liens diplomatiques avec les pays reconnaissant les ambassadeurs nommés par son rival.
Le ministère français des Affaires étrangères a fait état d'une position commune décidée ces derniers jours. "L'Union européenne a adopté la semaine dernière une approche concertée: seuls les ambassadeurs nommés par le président Ouattara seront reconnus par l'Union européenne et les Etats membres", a dit Bernard Valero, porte-parole du ministère.
Il a rappelé que l'assemblée générale des Nations unies avait reconnu la validité des pouvoirs délivrés par Alassane Ouattara à une nouvelle délégation auprès de l'organisation.
L'Onu a validé la semaine dernière le remplacement du représentant à New York de la Côte d'Ivoire acquis à Laurent Gbagbo, Alcide Djédjé, par un émissaire nommé par Alassane Ouattara, Joseph Bamba Youssoufou.
A Paris, un ambassadeur nommé par le rival de Laurent Gbagbo est en cours d'agrément et les relations passent actuellement par un "ministre conseiller", diplomate de second rang, avec l'accord de l'équipe d'Alassane Ouattara.
Les efforts diplomatiques pour résoudre la crise ont fait baisser la tension à Abidjan, la capitale économique du pays.
Un rassemblement des Jeunes Patriotes, partisans de Gbagbo, a ainsi été reporté pour ne pas gêner la tenue des discussions.
Laurent Gbagbo et son rival se disputent la présidence de la Côte d'Ivoire depuis un mois, le premier refusant de céder à la pression internationale pour qu'il quitte son poste.
Alassane Ouattara a été déclaré vainqueur du scrutin par la commission électorale indépendante, un résultat reconnu par la quasi-totalité de la communauté internationale mais contesté par le président sortant, dont la réélection a été proclamée par le Conseil constitutionnel ivoirien.
La délégation de la Cédéao, formée des présidents du Cap-Vert Pedro Pires, de la Sierra Leone Ernest Koroma et du Bénin Boni Yayi, s'est rendue mardi à Abidjan, où ils ont remis à Laurent Gbagbo un ultimatum qui exige du président sortant qu'il reconnaisse la victoire d'Alassane Ouattara à l'élection présidentielle du 28 novembre et abandonne son poste.
La Cédéao n'a pas exclu un recours à la force si Laurent Gbagbo restait inflexible mais Goodluck Jonathan a dit penser que cela ne serait pas nécessaire. "Quand il y a un désaccord, c'est le dialogue qui peut le régler. Et le dialogue est en cours", a-t-il dit.
En outre, la Gambie, qui fait partie de l'organisation ouest-africaine, s'est dite opposée à l'usage de la force, qu'elle juge contraire aux chartes de la Cédéao et de l'Union africaine.
Les 27 pays membres de l'Union européenne ont pour leur part fait savoir qu'ils ne reconnaîtraient comme ambassadeurs de la Côte d'Ivoire que les personnalités nommées par Alassane Ouattara, considéré par la communauté internationale comme le président légitime du pays, a déclaré le ministère français des Affaires étrangères.
BAISSE DE LA TENSION
Paris a rendu publique cette décision au lendemain de propos de Laurent Gbagbo, qui a annoncé qu'il romprait les liens diplomatiques avec les pays reconnaissant les ambassadeurs nommés par son rival.
Le ministère français des Affaires étrangères a fait état d'une position commune décidée ces derniers jours. "L'Union européenne a adopté la semaine dernière une approche concertée: seuls les ambassadeurs nommés par le président Ouattara seront reconnus par l'Union européenne et les Etats membres", a dit Bernard Valero, porte-parole du ministère.
Il a rappelé que l'assemblée générale des Nations unies avait reconnu la validité des pouvoirs délivrés par Alassane Ouattara à une nouvelle délégation auprès de l'organisation.
L'Onu a validé la semaine dernière le remplacement du représentant à New York de la Côte d'Ivoire acquis à Laurent Gbagbo, Alcide Djédjé, par un émissaire nommé par Alassane Ouattara, Joseph Bamba Youssoufou.
A Paris, un ambassadeur nommé par le rival de Laurent Gbagbo est en cours d'agrément et les relations passent actuellement par un "ministre conseiller", diplomate de second rang, avec l'accord de l'équipe d'Alassane Ouattara.
Les efforts diplomatiques pour résoudre la crise ont fait baisser la tension à Abidjan, la capitale économique du pays.
Un rassemblement des Jeunes Patriotes, partisans de Gbagbo, a ainsi été reporté pour ne pas gêner la tenue des discussions.
Laurent Gbagbo et son rival se disputent la présidence de la Côte d'Ivoire depuis un mois, le premier refusant de céder à la pression internationale pour qu'il quitte son poste.
Alassane Ouattara a été déclaré vainqueur du scrutin par la commission électorale indépendante, un résultat reconnu par la quasi-totalité de la communauté internationale mais contesté par le président sortant, dont la réélection a été proclamée par le Conseil constitutionnel ivoirien.