A défaut d’avoir pu tenir son meeting géant de la Place République, Charles Blé Goudé, a eu, hier, une rencontre avec les jeunes de Yopougon à la place CPI. Occasion pour le leader des jeunes patriotes d’annoncer la prochaine « libération » du Golf hôtel où se trouvent retranchés depuis des semaines, Alassane Ouattara, président élu d’après la Communauté internationale, et son gouvernement. « Le peuple n’attend qu’un seul mot d’ordre (…) Quand les fêtes vont finir et que le 1er janvier va passer, sans sueur, en cinq minutes, je prends Soro (premier ministre de Ouattara) au Golf pour qu’il réponde de ses actes. Il a jusqu’au 1er janvier pour prendre ses bagages pour aller hors de la Côte d’Ivoire. Je vais créer un corridor humanitaire pour que l’Onuci et Licorne l’accompagnent. S’ils ne le font pas, je ne suis plus responsable de la sécurité de Guillaume Soro au Golf », a évoqué Charles Blé Goudé.
Le leader des patriotes mais également ministre de la jeunesse et de l’emploi dans le gouvernement Aké N’gbo, restait convaincu qu’avec les « mains nues », ses amis et lui, arriveront à bout des chars de Licorne et de l’Onuci. Devant des milliers de jeunes, l’ancien leader estudiantin, a estimé que le « peuple de Côte d’Ivoire était fatigué de ses voisins encombrants de la république du Golf ». « Guillaume Soro et son armée nous menacent et nous narguent », a apprécié Blé. Il renchérissait : « Soro sait que tôt ou tard, lui et moi, on va s’affronter dans une joute électorale. Il est pressé. Il pense que la primature va le couvrir. Sa seule chance, c’est que Laurent Gbagbo est en nous ». Charles Blé Goudé a prévenu la France et l’ensemble des soutiens de Ouattara, qu’ils regretteraient « amèrement » si d’aventure, ils s’en prenaient à Laurent Gbagbo. « Nous avons perdu Kwamé
N’kurumah, Patrice Lumumba, nous ne voulons pas perdre Laurent Gbagbo. Que Sarkozy fasse attention quand il parle. Ecomog ne viendra pas ici, on est ici ! Ils ont enlevé les présidents africains. Vous êtes arrivés en Côte d’Ivoire, c’est votre terminus. On leur parle, ils ne comprennent pas et ils donnent des ultimatums », a prononcé Blé Goudé, remonté.
Le leader des jeunes patriotes projetait de tenir un grand rassemblement, mercredi, Place de République. Il a dû ajourner l’activité pour laisser « à la diplomatie sa chance ». L’annonce du report du meeting géant des patriotes a coïncidé avec la venue à Abidjan de trois présidents ouest-africains mandatés par la Cedeao pour tenter de débloquer la situation en Côte d’Ivoire.
Kisselminan COULIBALY
Le leader des patriotes mais également ministre de la jeunesse et de l’emploi dans le gouvernement Aké N’gbo, restait convaincu qu’avec les « mains nues », ses amis et lui, arriveront à bout des chars de Licorne et de l’Onuci. Devant des milliers de jeunes, l’ancien leader estudiantin, a estimé que le « peuple de Côte d’Ivoire était fatigué de ses voisins encombrants de la république du Golf ». « Guillaume Soro et son armée nous menacent et nous narguent », a apprécié Blé. Il renchérissait : « Soro sait que tôt ou tard, lui et moi, on va s’affronter dans une joute électorale. Il est pressé. Il pense que la primature va le couvrir. Sa seule chance, c’est que Laurent Gbagbo est en nous ». Charles Blé Goudé a prévenu la France et l’ensemble des soutiens de Ouattara, qu’ils regretteraient « amèrement » si d’aventure, ils s’en prenaient à Laurent Gbagbo. « Nous avons perdu Kwamé
N’kurumah, Patrice Lumumba, nous ne voulons pas perdre Laurent Gbagbo. Que Sarkozy fasse attention quand il parle. Ecomog ne viendra pas ici, on est ici ! Ils ont enlevé les présidents africains. Vous êtes arrivés en Côte d’Ivoire, c’est votre terminus. On leur parle, ils ne comprennent pas et ils donnent des ultimatums », a prononcé Blé Goudé, remonté.
Le leader des jeunes patriotes projetait de tenir un grand rassemblement, mercredi, Place de République. Il a dû ajourner l’activité pour laisser « à la diplomatie sa chance ». L’annonce du report du meeting géant des patriotes a coïncidé avec la venue à Abidjan de trois présidents ouest-africains mandatés par la Cedeao pour tenter de débloquer la situation en Côte d’Ivoire.
Kisselminan COULIBALY