Selon l`entourage du président américain, l`Administration Obama se tient prête à aider logistiquement la Cédéao, si celle-ci décide d`intervenir militairement. Ce n`est pas un hasard si Barack Obama a, de nouveau, exigé, dimanche, le départ de Laurent Gbagbo et réitéré son soutien à la Cédéao. Son Administration s`est beaucoup engagée dans la crise ivoirienne, malgré la modeste présence des États-Unis dans le pays, car elle y voit un enjeu pour toute l`Afrique. À long terme, elle s`inquiète pour l`avenir des institutions démocratiques sur le continent, où plus d`une quinzaine d`élections doivent se tenir en 2011. Pour Washington, l`instabilité en l`Afrique, maillon faible de sa «guerre» contre le terrorisme et le narcotrafic, représente aussi une menace globale. L`Administration Obama a déjà interdit de voyage aux États-Unis une trentaine de proches de l`ex-président ivoirien et menace de geler leurs comptes bancaires. Selon l`entourage du président, elle se tient prête à aider «logistiquement» la Cédéao, si celle-ci décide d`intervenir militairement.
Pour le fils de Kenyan qu`est Barack Obama, la bonne gouvernance en Afrique est aussi une affaire personnelle. En 2009, pour son premier voyage en Afrique, il a rendu visite non pas au pays d`origine de son père, le Kenya, mais au Ghana, l`une des rares démocraties du continent. Il y a déclaré que l`Afrique n`a pas besoin «d`hommes forts», mais «d`institutions fortes». En avril dernier, lorsqu`il a organisé un forum à la Maison-Blanche pour célébrer le cinquantenaire de l`indépendance de 17 pays africains, il n`a pas invité un seul leader du continent.
Source: lefigaro.fr
Pour le fils de Kenyan qu`est Barack Obama, la bonne gouvernance en Afrique est aussi une affaire personnelle. En 2009, pour son premier voyage en Afrique, il a rendu visite non pas au pays d`origine de son père, le Kenya, mais au Ghana, l`une des rares démocraties du continent. Il y a déclaré que l`Afrique n`a pas besoin «d`hommes forts», mais «d`institutions fortes». En avril dernier, lorsqu`il a organisé un forum à la Maison-Blanche pour célébrer le cinquantenaire de l`indépendance de 17 pays africains, il n`a pas invité un seul leader du continent.
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