Du simple au double. Les prix des denrées alimentaires ne sont plus, depuis quelques jours, à la portée des bourses. Dans les marchés, sur les grandes surfaces et dans les boutiques des quartiers, tous les produits vendus ont vu leur prix grimper au grand désarroi des consommateurs. L’huile, le riz, l’oignon, la viande, le piment, l’aubergine, le sucre pour ne citer que ces produits, sont hors de portée des portefeuilles. Le prix de l’huile est passé de 750 FCFA à 1200 FCFA. Conséquence, au détail, la hausse des prix se fait ressentir. « J’ai remis 50 FCFA à mon fils pour m’acheter de l’huile. Le boutiquier lui a dit qu’il ne vend plus d’huile à 50 FCFA mais à 100 FCFA », a témoigné une habitante de Koumassi. Comme celui de l’huile, le prix du sucre a considérablement augmenté. Il est passé de 500 FCFA ou 600 FCFA, selon qu’il est en poudre ou en carreaux, à 950 FCFA et 1000 FCFA. Plus grave, le sucre en carreaux manque considérablement dans les boutiques. « J’ai fait plusieurs boutiques, c’est finalement sur une grande surface que j’ai pu acheter quelques cartons de sucre en carreaux », a indiqué pour sa part, un habitant de Marcory. Le piment et l’oignon ne sont pas en reste. Le sac de piment est passé de 6000 FCFA à 20000 FCFA. Celui de l’oignon de 7500 à 10000 FCFA. Les ménages ne consomment plus de viande. Le prix du kilo de viande est passé de 1700 à 2500 ou même 3500 FCFA. Une hausse des prix, liée en partie à la situation du pays. En effet, depuis plusieurs jours, la paralysie totale empêche les marchés abidjanais d’êtres approvisionnés. Une situation qui risque de s’aggraver si la situation ne change pas. Malheureusement pour les Ivoiriens, Laurent Gbagbo continue de s’accrocher au pouvoir. Il faut donc s’attendre au pire dans les jours à venir. TL
Économie Publié le jeudi 30 décembre 2010 | Le Patriote