Dr. Issa Malick (ministre l`Agriculture), dont le département est chargé des questions de la production animale et des ressources halieutiques, est préoccupé par la hausse des prix de la viande observée sur les marchés. Hier, mercredi 29 décembre 2010, dans le cadre d`un entretien, le ministre Issa Malick a fait savoir que le gouvernement travaille à faire baisser les prix. «Des actions vigoureuses sont entreprises pour que les prix baissent », a-t-il fait savoir à son cabinet sis au 25ième étage de l`immeuble Caistab au Plateau. « J`ai commencé à travailler avec mes collègues de la Défense, de l`Intérieur et du Commerce pour réussir à réduire les prix à une proportion normale. C`est l`objectif principal du Président de la République qui veut que le consommateur final ressente moins ces augmentations », a-t-il ajouté. Pour ce faire, selon le patron du ministère de l`Agriculture, au terme d`une tournée à l`abattoir de
Port-Bouët avant la Noël, des solutions ont été trouvée en vue d`assurer un meilleur approvisionnement des marchés ivoiriens en bétail pendant les fêtes de fin d`année. Contourner l`étranglement volontaire de Bouaké, refaire l`itinéraire en passant par Noé (frontière avec le Ghana), miser sur le potentiel bétail du Sud de la Côte d`Ivoire, faire en sorte que les autres protéines (volailles, poissons frais ou surgelés) ne manquent pas sur les marchés ivoiriens. Ce sont entre autres les solutions que le ministère de l`Agriculture met en œuvre pour réduire les prix de la viande sur le marché. « Par ces temps de fêtes de fin d`année, le Président souhaite que la flambée des prix s`arrête. On continue le dialogue pour que le circuit nord - sud puisse fonctionner normalement. Depuis quelques heures le circuit a repris par Bouaké. Le circuit par Noé fonctionne aussi », a révélé le ministre Issa Malick. Pour lui, si la
viande est vendu sur les marchés entre 3000 et 3500 francs alors qu`elle est vendue à moins que cela à l`abattoir, « c`est qu`il y a un problème ». « Je crois qu`il y a une spéculation qu`il faut combattre. Je crois que le ministre du Commerce entreprend de contrôler les prix des denrées alimentaires de première nécessité. Nous travaillons en synergie pour permettre aux Ivoiriens d`avoir le prix acceptable qu`il leur faut pour les fêtes et la consommation courante», a insisté le ministre Issa Malick. Avant l`entretien avec le ministre, son collaborateur Dr N`Guessan Yapo (Directeur de cabinet adjoint de l`ex-ministère de la Production animale et des Ressources halieutiques en fonction au ministère de l`Agriculture), a estimé que de nombreux bouchers font de la spéculation sur les marchés d`Abidjan. Selon ses précisions, en principe, depuis hier mercredi 29 décembre, la viande est vendue en gros à 1900 francs Cfa à Port-Bouët
et donc la marge bénéficiaire des bouchers ne devait pas excéder 500 francs Cfa. Il a soutenu qu`avant hier mercredi, les prix de gros oscillaient entre 2000 et 2400 francs. Cependant, il estime que ce n`était pas une raison d`augmenter les prix. Assisté pour la circonstance du Dr Gnandji Danielle (Directeur de l`Abattoir de Port-Bouët), Dr N`Guessan s`est réjoui de l`amélioration de la situation de bétail depuis quelques heures. Dans la matinée d`hier, 252 têtes (bœufs) ont été abattues contre 180 le 28 décembre, 166 le 27 décembre, 110 le 26 décembre. En sus, des chargements de bœufs continuent d`arriver. Du 24 décembre à hier 29 décembre 2010, ce sont 2500 têtes de bœufs et 1200 têtes de moutons qui ont été enregistrées dans les parcs de l`abattoir de Port-Bouët. Très rassurants, le premier responsable du ministère de l`agriculture croit en l`amélioration de la situation eu égards aux importantes mesures prises.
Hermance K-N
Port-Bouët avant la Noël, des solutions ont été trouvée en vue d`assurer un meilleur approvisionnement des marchés ivoiriens en bétail pendant les fêtes de fin d`année. Contourner l`étranglement volontaire de Bouaké, refaire l`itinéraire en passant par Noé (frontière avec le Ghana), miser sur le potentiel bétail du Sud de la Côte d`Ivoire, faire en sorte que les autres protéines (volailles, poissons frais ou surgelés) ne manquent pas sur les marchés ivoiriens. Ce sont entre autres les solutions que le ministère de l`Agriculture met en œuvre pour réduire les prix de la viande sur le marché. « Par ces temps de fêtes de fin d`année, le Président souhaite que la flambée des prix s`arrête. On continue le dialogue pour que le circuit nord - sud puisse fonctionner normalement. Depuis quelques heures le circuit a repris par Bouaké. Le circuit par Noé fonctionne aussi », a révélé le ministre Issa Malick. Pour lui, si la
viande est vendu sur les marchés entre 3000 et 3500 francs alors qu`elle est vendue à moins que cela à l`abattoir, « c`est qu`il y a un problème ». « Je crois qu`il y a une spéculation qu`il faut combattre. Je crois que le ministre du Commerce entreprend de contrôler les prix des denrées alimentaires de première nécessité. Nous travaillons en synergie pour permettre aux Ivoiriens d`avoir le prix acceptable qu`il leur faut pour les fêtes et la consommation courante», a insisté le ministre Issa Malick. Avant l`entretien avec le ministre, son collaborateur Dr N`Guessan Yapo (Directeur de cabinet adjoint de l`ex-ministère de la Production animale et des Ressources halieutiques en fonction au ministère de l`Agriculture), a estimé que de nombreux bouchers font de la spéculation sur les marchés d`Abidjan. Selon ses précisions, en principe, depuis hier mercredi 29 décembre, la viande est vendue en gros à 1900 francs Cfa à Port-Bouët
et donc la marge bénéficiaire des bouchers ne devait pas excéder 500 francs Cfa. Il a soutenu qu`avant hier mercredi, les prix de gros oscillaient entre 2000 et 2400 francs. Cependant, il estime que ce n`était pas une raison d`augmenter les prix. Assisté pour la circonstance du Dr Gnandji Danielle (Directeur de l`Abattoir de Port-Bouët), Dr N`Guessan s`est réjoui de l`amélioration de la situation de bétail depuis quelques heures. Dans la matinée d`hier, 252 têtes (bœufs) ont été abattues contre 180 le 28 décembre, 166 le 27 décembre, 110 le 26 décembre. En sus, des chargements de bœufs continuent d`arriver. Du 24 décembre à hier 29 décembre 2010, ce sont 2500 têtes de bœufs et 1200 têtes de moutons qui ont été enregistrées dans les parcs de l`abattoir de Port-Bouët. Très rassurants, le premier responsable du ministère de l`agriculture croit en l`amélioration de la situation eu égards aux importantes mesures prises.
Hermance K-N