Envoyer un sms par semaine à chaque patient sous antirétroviral, pour s’assurer qu’il prend bien son traitement, c’est l’expérience faite au Kenya entre mai 2007 et octobre 2008. Testée auprès de 538 séropositifs au VIH, cette méthode peu onéreuse de suivi de l’observance a donné des résultats encourageants. Le même message a été expédié à 273 adultes placés pour la première fois sous antirétroviral. Un message tout simple, qui leur demandait comment ils allaient…
Parallèlement, un groupe contrôle de 265 patients, n’a au droit qu’à un suivi standard, dans le cadre de consultations en milieu médical. Résultat : l’observance s’est avérée optimale chez 62% des malades recevant les messages, mais à seulement 50% pour les autres. Par ailleurs, la charge virale est devenue indétectable chez 57% des patients suivis par sms, contre seulement 48% des membres du groupe contrôle. Ce suivi innovant des patients sous antirétroviral, présente l’avantage d’être peu onéreux. Chaque sms en effet ne coûte que 3,6 centimes d’euros. Et grâce à ces messages, une infirmière unique pourrait suivre jusqu’à 1 000 patients.
www.destinationsante.com
Parallèlement, un groupe contrôle de 265 patients, n’a au droit qu’à un suivi standard, dans le cadre de consultations en milieu médical. Résultat : l’observance s’est avérée optimale chez 62% des malades recevant les messages, mais à seulement 50% pour les autres. Par ailleurs, la charge virale est devenue indétectable chez 57% des patients suivis par sms, contre seulement 48% des membres du groupe contrôle. Ce suivi innovant des patients sous antirétroviral, présente l’avantage d’être peu onéreux. Chaque sms en effet ne coûte que 3,6 centimes d’euros. Et grâce à ces messages, une infirmière unique pourrait suivre jusqu’à 1 000 patients.
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