Ils sont tous devenus fous depuis qu’ils ont été battus aux élections le 28 novembre. Ils peuvent à la télévision publique s’égosiller, dire qu’ils ont gagné mais la réalité est toute autre. La panique s’empare de plus en plus du camp de Laurent Gbagbo après l’annonce de l’option militaire de la Cedeao. Son « ministre de la rue » caché derrière les fusils de la Garde républicaine menace pendant qu’Alassane Ouattara, le président élu, nomme ses hommes sur l’échiquier diplomatique, conforte sa signature dans la gestion économique et financière du pays. Si Gbagbo avait été élu président, il ne se battrait pas comme un beau diable pour faire accepter son fameux comité d’Evaluation. Il n’aurait pas non plus engagé deux avocats croulants défendre un droit gagné dans les urnes par un autre. C’est fini pour les refondateurs qui font leurs valises dans la discrétion. Derrière les grands discours sur la constitution et la souveraineté nationale, ils sont nombreux ces bleus qui quittent le navire de Gbagbo. Avec ses généraux payés aux étoiles, il tient en joug le peuple ivoirien. Mais pour combien de temps ? Les transporteurs ont garé leurs véhicules depuis quelques jours, les commerces ont fermé. Certains fonctionnaires respectent l’appel à la désobéissance civile lancée par le Rhdp. D’autres vont faire la farniente au bureau. Le pays est à l’arrêt.
Pendant ce temps, le jeune labrador de Laurent qui s’est présenté comme un ange il y a quelques heures seulement, a retrouvé sa verve et sa haine. Blé Goudé a décidé, avec ses « jeunes patriotes », de « libérer » les mains nues le Golf Hôtel samedi. Il avait lancé une manifestation le mercredi 29 décembre avant de se dégonfler. Il piaffe sur les ondes de télé Lmp en appelant à la haine et à la violence ce samedi, alors qu’il a pris soin de mettre sa fille de huit ans à l’abri des canons et des balles. Comme en novembre 2004 face à la force Licorne, il compte envoyer à l’abattoir, sous les chars des casques bleus, de milliers d’innocents fanatisés, abreuvés au mensonge et à la propagande. Pendant ce temps, avec ses milliards planqués en banques, Blé La Machette prend le champagne avec la cour de Laurent, prêt à sauter dans le premier avion pour un exil doré. Son excitation de ces derniers se comprend, lui qui sait qu’en dehors de Gbagbo, il n’a aucun avenir dans ce pays. Il sait qu’il finira comme tous les autres tueurs du régime défunt derrière les barreaux de la Cour pénale internationale.
Mais les médiocres (ceux qui trichent pour avancer) peuvent courir. La messe est dite. Avec cette nouvelle année, le rideau se ferme sur les souffrances des populations. Le président Ouattara est déjà au travail. Il attend qu’on nettoie le palais. Avec le téléphone comme arme, contre une bande de tueurs et de mercenaires, le Président de la République, retranché dans avec son gouvernement, fait jouer ses réseaux. Ils sont de tous ordres. Diplomatique, financier, politique. D’Obama à Nicolas Sarkozy en passant par Ban Ki-Moon, il s’est familiarisé avec la gestion du pouvoir. La classe est toujours du bon côté.
Assoumane Bamba
Pendant ce temps, le jeune labrador de Laurent qui s’est présenté comme un ange il y a quelques heures seulement, a retrouvé sa verve et sa haine. Blé Goudé a décidé, avec ses « jeunes patriotes », de « libérer » les mains nues le Golf Hôtel samedi. Il avait lancé une manifestation le mercredi 29 décembre avant de se dégonfler. Il piaffe sur les ondes de télé Lmp en appelant à la haine et à la violence ce samedi, alors qu’il a pris soin de mettre sa fille de huit ans à l’abri des canons et des balles. Comme en novembre 2004 face à la force Licorne, il compte envoyer à l’abattoir, sous les chars des casques bleus, de milliers d’innocents fanatisés, abreuvés au mensonge et à la propagande. Pendant ce temps, avec ses milliards planqués en banques, Blé La Machette prend le champagne avec la cour de Laurent, prêt à sauter dans le premier avion pour un exil doré. Son excitation de ces derniers se comprend, lui qui sait qu’en dehors de Gbagbo, il n’a aucun avenir dans ce pays. Il sait qu’il finira comme tous les autres tueurs du régime défunt derrière les barreaux de la Cour pénale internationale.
Mais les médiocres (ceux qui trichent pour avancer) peuvent courir. La messe est dite. Avec cette nouvelle année, le rideau se ferme sur les souffrances des populations. Le président Ouattara est déjà au travail. Il attend qu’on nettoie le palais. Avec le téléphone comme arme, contre une bande de tueurs et de mercenaires, le Président de la République, retranché dans avec son gouvernement, fait jouer ses réseaux. Ils sont de tous ordres. Diplomatique, financier, politique. D’Obama à Nicolas Sarkozy en passant par Ban Ki-Moon, il s’est familiarisé avec la gestion du pouvoir. La classe est toujours du bon côté.
Assoumane Bamba