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Art et Culture Publié le lundi 3 janvier 2011 | Le Mandat

Bilan 2010 : Les faits marquants

La crise sociopolitique que vit la Côte d’Ivoire, a bouleversé la quasi-totalité des secteurs d’activités. En l’occurrence, le monde de la culture qui a subi les effets collatéraux de cette situation. Conséquences : à part quelques événements enregistrés çà et là, pas d’activités majeures.

Il faut le dire tout net : les artistes ivoiriens ont été, pendant et après l’élection présidentielle du 28 novembre 2010 pour la plupart molestés et menacés de mort pour leur soutien à un candidat. C’est le cas de le dire, les artistes Noël Dourey, Antoinette Konan, Antoinette Allany, N’guess Bonsens, Billy Billy… sont pour certains en exil et d’autres vivent cacher pour échapper aux escadrons de la mort. Cependant, il est tout de même bon de mettre en exergue les faits saillants de l’an 2010 En effet, malgré la situation de crise, le monde de la culture, par l’organisation de plusieurs événements a connu un certain boom.

Vaidehi, la star indienne et U-Roy à Abidjan

Quatre événements se sont déroulés en 2010. D’abord, en point de mire l’arrivée en mars dernier de Pallavi Kulkhani alias Vaidehi, célèbre actrice indienne du feuilleton Vaidehi que les Ivoiriens ont vite adoptée et copié le style vestimentaire. Finalement, sur invitation de JCS Production et à la grande satisfaction des populations, elle sera à Abidjan pour prendre part à l’émission Tonnerre et surtout rencontrer ses fans. Toujours en mars, les populations auront le privilège de recevoir en terre ivoirienne et d’assister au concert du groupe nigérian P-Square qui les a faits vibrer au Palais de la Culture de Treichville. Dans le même mois, les amoureux de la musique reggae ont vécu des moments forts avec le tout célèbre, U-ROY qui a tenu deux grands concerts en Côte d’Ivoire. A 68 ans, l’une des légendes vivantes du reggae jamaïcain et mondial, malgré son âge, a permis aux générations actuelles de connaître l’auteur du fameux « go there natty » qui continue d’être aimé malgré le poids du temps. Que dire alors de la 6ème édition du Festival International de Court-métrage d’Abidjan (FICA). Cette 6ème édition a vu la participation de 14 pays africains à ce festival qui fait la promotion des jeunes réalisateurs africains en général et des Ivoiriens en particulier.

Le prestigieux concours de beauté, Miss Côte d’Ivoire toujours en pôle position
Avec le manque criard d’eau et le délestage, l’on peut dire sans ambages que l’année 2010 a été des plus désastreuses depuis le déclenchement de la crise. L’année 2010 sera également marquée par le traditionnel concours de beauté dénommé Miss Côte d’Ivoire, qui a vu l’élection de Mlle Da Silva Inès. Encadrée par le Comici, elle a participé au concours Miss Monde en Chine. Même si au total, cette fête a été belle, il ne faut pas perdre de vue, les multiples difficultés, tels les coupures intempestives d’eau, le délestage et surtout la situation sociopolitique de la Côte d’Ivoire qui l’ont émaillée. Contre vents et marées, le Comici, avec son expérience, a encore gagné son pari dans l’organisation et le nombre important de sponsors et de partenaires. En somme, le concours international Miss Monde 2010 a vu en 2010 et pour la deuxième année consécutive, la participation de la Côte d’Ivoire. Le Comici et l’un de ses sponsors ont mis tout en œuvre pour que Mlle Da Silva Inès, élue Miss CI 2010 se rende à Sanya (en Chine) pour défendre le drapeau ivoirien en présence de plusieurs autres candidates issues des cinq continents. Évènement culturel de grande importance et d’une popularité certaine, Miss Côte d’Ivoire a offert l’opportunité à une téléphonie mobile d’affirmer encore une fois son statut de marque citoyenne et communautaire en allant à la rencontre des populations.

Daoukro- Carna Festival a gagné en maturité

L’année 2010 va aussi enregistrer la 7ème édition de Daoukro- Carna Festival avec la contribution du Consulat du Brésil ; après le Sénégal et le Maroc. L’initiateur de ce Festival faut-il le rappeler, est Olivier Akoto. Cette manifestation culturelle s’est déroulée du 27 mars au 4 avril 2010 à Daoukro. L’accent avait été mis sur le brassage des peuples et des cultures. Le point focal de cet événement a été le déplacement de la communauté Abron et la participation de la royauté pour expliquer les us et coutumes de ce peuple. Pour l’édition de 2010, l’agriculture a été jointe à la culture. Après le cri de cœur lancé en direction du ministre Augustin Komoé, qui, il faut le dire semblait accorder peu d’intérêt à cette manifestation, Daoukro-Carna Festival, avec le nouveau ministre Moutayé Anzoumana, Daoukro-Carna Festival, a inscrit ses plus belles pages dans les annales de la culture ivoirienne en 2010 à la grande satisfaction des organisateurs. « Le président Bédié est un homme de culture » dixit, Olivier Akoto. Pour dire que les organisateurs peuvent s’enorgueillir d’avoir à leurs côtés cet homme plein de sagesse et épris de paix.
Les artistes zouglou et Dj qui ont fait danser les Ivoiriens.

L’année qui vient de s’achever a été particulièrement marquée dans son ensemble, par les artistes zouglou et les Discs Jockeys. L’artiste Claire Bailly avec son morceau phare,’’Bobara fitini’’ en réplique à ‘’Bobaraba’’ a, avec ses déhanchements et jeux de reins, marqué l’an 2010.Le ‘’Placali 200’’ de Magicien, la dernière œuvre Zouglou de Molière avec ses morceaux phares’’ Petit Koffi’’ et ’’La vie est belle Mais tout ce qui brille n’est pas de l’or’’, Serge Beynaud dans ‘’Koumanlébé’’ ont été parmi tant d’autres, les principaux artisans dans le véhicule de la musique ivoirienne. Les événements culturels seront également émaillés par de tristes moments avec l’accident de circulation de l’artiste-chanteuse Nayanka Bell alias ‘’ La miraculée’’, ensuite l’endeuillement de la Presse Nationale avec le décès de Criwa Zéli, l’ex président de l’Unjci et du journaliste Franck Konaté. Que de soubresauts sous Gbagbo, avec la suspension des chaînes étrangères France 24, Africa 24, Rfi… et la prise en otage de la RTI qui est devenue LMP-TV au grand dam des Ivoiriens. Fort heureusement, les Ivoiriens ont eu droit à la création d’une nouvelle radio RHDP

Les hommes de médias

L’homme des médias qui marqué l’année 2010 ne peut être que Brou Aka Pascal. Contrairement à Brou Amessan et Franck Anderson qui se sont montrés négativement en caporalisant les médias d’Etat.

Lutte contre la piraterie : échec cuisant malgré naissance d’une police spécialisée
Avec la montée vertigineuse de la piraterie des œuvres de l’esprit : phonographiques et d vidéogrammes, les pouvoirs publics ont renforcé l’arsenal juridique et sécuritaire par la mise sur pied d’une police spécialisée pour mettre en déroute les fossoyeurs de ce secteur d’activité. Lequel stipule, selon le décret N° 2008-357 du 20 novembre 2008 portant réforme du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida) et de la lutte contre la piraterie des œuvres de l’esprit: «Désormais, tout pirate encourt une peine d’emprisonnement de 6 mois à 6 ans de prison ferme avec une amende de 600 milles francs à 6 millions de francs Cfa». Cette loi, selon le commissaire Francis Ouattara de la brigade de lutte contre la piraterie affectée au Burida, va plus loin en prenant en compte «la copie privée». «Même une rémunération sur les copies privées a fait l’objet d’une ordonnance en Conseil des ministres et ceux qui s’en servent doivent payer» complices et consommateurs. «Les consommateurs d’œuvres piratées devront être déférés devant les tribunaux et passibles d’une peine privative de liberté de 1 à 3 mois de prison, assortie d’une amende de 1 à 3 millions». «Le pirate des œuvres de l’esprit n’est pas différent d’un vendeur de drogue et il a besoin d’être poursuivi, jugé et condamné. C’est pourquoi, la loi de 1996 a réglementé le secteur de la créativité». D’où la campagne aux fins de donner force à l’adage selon lequel «nul n’est censé ignorer la loi». Des actions répressives éclatées et surprises, après la phase de sensibilisation, ont été opérées sur le District d’Abidjan, avant d’investir tout le territoire. A savoir, le Black Market, le rond-point d’Abobo Mairie, le boulevard principal de Yopougon (entre le carrefour Siporex et la place Ficgayo), le «Djassa» de Koumassi, le Campus Universitaire étaient dans l’œil du cyclone. Des descentes musclées y ont été faites mais ça a été un fiasco total ! Même si plus de 500 000 phonogrammes et vidéogrammes délictueux ont été détruits. La volonté manifeste d’un collectif de revendeurs de Cd piratés aux fins d’un compromis pour les permettre de s’affranchir n’est-il pas un échec de la mission que le Burida s’est assignée ? A tous les points de vue, le Burida, malgré sa volonté de permettre aux artistes de se nourrir de leur art, n’a pu gagner son pari. La preuve, l’actuel DG du Bureau Ivoirien des Droits d’ Auteurs, Gadji Celi a toujours buté sur ces coriaces. D’ailleurs, peut-on bouter hors ce fléau quand on ne peut même pas pointer du doigt les vrais coupables ? Il faut avoir le courage de le dire, nous savons tous où se sachent les vrais coupables. Suivez mon regard ! La crise sociopolitique a occasionné d’énormes pertes financières dans le secteur culturel. Les artistes dans leur ensemble n’ont pu profiter pleinement de leur art. Pas de sortie d’albums de spectacles et de concerts importants. Les quelques concours nationaux organisés ci et là n’ont eu le soutien de l’ex- ministre de la culture, M. Augustin Komoé qui a eu maille à partir avec certains comédiens. Que de tristesse pour ces artistes qui pour la majorité, attendent beaucoup du Président Alassane Ouattara afin de sortir de ce de tourbillon en cette année 2011.
Opportune Bath

Rétro 2010 Quelques faits marquants

2010, qui a swingué ces derniers instants, aura été sportive. Mais dans l'ensemble, la Côte d'Ivoire n'en aura pas retiré grand-chose. En dehors d'une seconde qualification pour la Coupe du Monde. La Côte d’ Ivoire et particulièrement le monde sportif ivoirien se sont de fort belle manière illustrés tout au long de cette année 2010. Rétrospectives .

Une CAN catastrophique

Favorite parmi les 16 équipes candidates au trophée de la CAN 2010 en Angola, la Côte d’Ivoire aura déçu une fois de plus en se faisant naïvement éliminer par l’Algérie (2-3, après prolongations) en quart de finale. Ce fut une véritable contreperformance pour des Eléphants qui ont matérialisé leur régression sur le continent, pour avoir été finalistes en 2006 en Egypte et demi-finalistes en 2008 au Ghana.

Les Eperviers du Togo mitraillés

La Coupe d'Afrique des Nations 2010 a été marquée par le mitraillage du bus de l'équipe du Togo dans l'enclave de Cabinda au Nord de l'Angola, à deux jours du coup d'envoi de la compétition, au moment où les Eperviers ralliaient le pays hôte par la route en provenance du Congo voisin. Le gardien togolais Kodjovi Obilalé avait été gravement blessé dans l'attaque, qui avait fait deux morts.Le convoi avait été pris sous le feu de séparatistes du Front de libération de l'enclave de Cabinda (Flec), située entre la République Démocratique du Congo (RDC) et le Congo-Brazzaville. Ce drame fortement décrié avait entraîné le retrait du Togo de la compétition, modifiant le calendrier dans le groupe B, où la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Burkina avaient disputé la poule à trois. Un an plus tard, l'un des auteurs présumés de la fusillade meurtrière a été condamné mercredi à 24 ans de prison. La justice angolaise est toujours à la recherche des autres auteurs de l'attaque contre le bus de la délégation togolaise le 8 janvier 2010.

2è Mondial de la Côte d'Ivoire

La Côte d’Ivoire s’est qualifiée pour la 2è fois consécutive pour la Coupe du Monde. A la phase finale de cette compétition, disputée pour la première fois en Afrique, les Eléphants n’ont pas fait mieux qu’en 2006. Le capitaine Didier Drogba et ses coéquipiers ont été éliminés au premier tour d’Afrique du Sud 2010. Logée dans un groupe G, aussi relevé que celui d’Allemagne 2006, la Côte d’Ivoire avait d’entrée fait un nul avec le Portugal de Cristiano Ronaldo (0-0), avant de s’incliner lourdement devant le Brésil de Luis Fabiano (3-1). Les Ivoiriens conduits par l’entraîneur suédois Sven-Göran Eriksson, avaient finalement remporté une victoire face aux Sud Coréens (3-0), mais c’était insuffisant pour atteindre le 2è tour. Comme à sa première participation, la Côte d’Ivoire a terminé 3è de son groupe, mais cette fois-ci avec une victoire et un nul. Contrairement à 2006 où Yaya Touré et autres pachydermes avaient perdu 2 matches et gagné un seul. Toutefois, le Ghana a donné à l’Afrique son troisième quart de finale en phase finale de Coupe du Monde.

Héroïques Ghanéens

Sacré champion de Monde dans la catégorie des Juniors devant le Brésil, le Ghana a failli atteindre une demi-finale historique pour l’Afrique avec les séniors. N’eût-été le pénalty manqué par Asamoa Gyan, dans les derniers instants du quart de finale, contre l’Uruguay (1-1 et 2-4 à t.a b), les Black Stars auraient fait mieux que les deux quarts de finales des Lions Indomptables du Cameroun en 1990 et des Lions de la Terenga du Sénégal en 2002. Cependant, il faut saluer ces héroïques ghanéens qui ont rehaussé l’image de l’Afrique dont les 5 autres représentants (Côte d’Ivoire, Cameroun, Afrique du Sud, Algérie et le Nigeria) ont déçu.

Zéro pointé pour les clubs ivoiriens

Au niveau des Clubs, tous ont été sortis prématurément de la Ligue des Champions et de la Coupe de la Confédération. L’Asec, jadis habituée au dernier carré d’As en C1 a été sortie en 16è de finale par le Zanaco FC de Zambie (0-1) à l’aller et (1-1) au retour à Abidjan. Tout comme l’Africa qui été éliminée par El Hilal du Soudan (0-0 et 4-1). En C2, le Séwé Sport de San-Pedro est également tombé devant le Stade Malien (2-0 et 3-6) sur l’ensemble des deux rencontres, toujours en 16è de finale. Quant à Issia Wazi, l’autre représentant ivoirien en Coupe CAF, il a été bouté hors de la compétition au tour des préliminaires par l’AS FAN du Niger. Comme quoi, les clubs ivoiriens n’ont pas fait le poids sur la scène internationale en 2010. A l’opposé du TP Mazembé qui s’est taillé une couronne de Roi sur le continent. Si un club africain s’est distingué en 2010, c’est indéniablement le TP Mazembé qui a remporté pour le 2è fois consécutive la Ligue Africaine des Champions. Qualifié pour défendre les couleurs africaines à la Coupe du Monde des Confédérations, Mazembé a été Tout Puissant, puisque le club champion d’Afrique a été finaliste contre le champion d’Europe, l’Inter de Milan de Samuel Eto’o Fils, sacré meilleur joueur africain 2010 pour la 4è fois (2003, 2004, 2005 et 2010). Le club congolais qui a détrôné depuis son homologue égyptien Al Ahly a fait la fierté de l’Afrique en terminant vice-champion du Monde.

Tennis, Basket, Taekwondo, handball et les autres

Toujours à la traîne derrière le Football en Côte d’Ivoire, les autres disciplines sportives se sont, une nouvelle fois, battu pour exister. Et certaines ont fait mieux que survivre. Parmi elles, le Basketball où le Président Koré Moïse a réussi une véritable révolution. La Côte d'Ivoire a retrouvé le sommet africain à la CAN et en septembre prochain, les Eléphants basketteurs seront à la Coupe du Monde en Turquie. Le Taekwondo, qui a enregistré l'arrivée du ministre Bamba Cheick Daniel à la tête de sa fédération, a réussi à maintenir le cap. La Côte d'Ivoire s'est brillamment imposée au championnat d'Afrique et a eu un comportement honorable au Championnat du Monde à Copenhague. Sur la liste de ces sports à féliciter, il faut ajouter le handball qui a gardé son rang sur la scène continentale au championnat d'Afrique. Même si sa participation au mondial chinois laisse à désirer. Le tennis a réussi également à garder le cap. Me N'Goan et son comité ont été la fédération la plus prolifique en matière d'organisation de compétition. Le tournoi de la CEDEAO avec 13 pays, les 32ème finales du Championnat d'Afrique du Sénégal (4è sur 19), le Tournoi International du PAA (future), le Championnat Junior au Maroc (8è sur 20), la Coupe Davis (3è), le Circuit des Minimes au Sénégal (l'Or et l'Argent) et le Tournoi International Comium (prize money) d'Abidjan. Le Volley-ball s'est également bien défendu cette année. Koné Sanga a apporté un souffle nouveau à la fédération. La balle au filet a retrouvé plus d'entrain même si sur le plan international, l'équipe nationale de la Côte d'Ivoire n'a pu faire parler d'elle sur la scène continentale. Contrairement aux clubs (Stella chez les Dames et Plaisir chez les hommes) qui se sont bien comportés au Championnat d'Afrique des Clubs zone3. Le Cyclisme a régressé d'un cran mais les amoureux de la petite reine sont tout de même parvenus à prendre les pistes. Le Canoë-Kayak a perdu le Nord dans la seule compétition internationale organisée sur le plan lagunaire du Plateau. Idem pour la boxe qui n'a rien remporté. Sauf d'inutiles querelles au sein de la famille fédérale.

Soupçons de corruption à la FIFA

La FIFA n’a pas été épargnée par le vent de corruption qui a fortement fait peser des soupçons sur l’instance suprême du football. Cité dans l'affaire de corruption avant le vote désignant les pays hôtes des coupes du monde 2018 et 2022, Amos Adamu a été sanctionné par la FIFA. Membre du comité exécutif de la FIFA et de la CAF, le Nigérian a été condamné à une « interdiction d'exercice de toutes activités relatives au football sur le plan national et international pour une durée de trois ans» assortie d'une amende de 10.000 francs suisses (7.440 euros), soit un peu plus de 4,8 millions de francs Cfa. La sanction du Président de l'UFOA fait suite à la parution d'un article du Sunday Time dans lequel Adamu aurait demandé 570.000 euros (374 millions de francs Cfa) pour appuyer une candidature. Des soupçons de corruption qui ont conduit à cette décision de l'instance suprême du football. Comme le nigérian, le Tahitien Reynald Temarii, qui aurait demandé 1,6 million d'euros au profit d'une académie des sports en échange de son soutien à une candidature pour l'organisation d'un Mondial, a lui écopé d'un an de suspension et devra s'acquitter d'une amende de 5.000 francs suisses (3.720 euros), un peu plus de 2,4 millions de francs Cfa. Quatre autres membres de la FIFA dont le Malien Amadou Diakité, membre de la commission des arbitres ont écopé également de trois ans de suspension.
Vivement que 2011 soit plus fructueux pour le football ivoirien et moins remuant pour la "maison-mère", la FIFA.

EUPHRATE DJAKO
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